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Analyse linéaire Acte V scène 6 - Britannicus de Racine

Publié le 02/03/2011

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racine

 

Racine ajoute 2 annexes. Imprégnation d'A et récit d'Albine qui ns apprend la retraite de Junie cher les vestales et narcisse lynché par le peuple. Racine s'en justifie dans la préface. Mise en scène très difficile à expliquer, Néron parle à Junie, Et Junie répond à Néron sans voir qu'Agrippine est sur scène, invraisemblable.

A veut donner à B la preuve qu'elle n'est pas complice du meurtre. Délégation de Néron V 159, tentative de médiation de Narcisse, 172, 178 prédiction des crimes 185 prédiction des remords, puit prédiction de ignominie. Dimension magique, sacré, tragique ds son essence même où il rejoint le sacré. Cet extrait met en scène la parole qui elle aussi est au cœur du théâtre. Mère qui maudit son fils qui s'apprête à la tuer, un parricide. De telle parole ds l'antiquité son garantie par les dieux. Malédiction est une parole performative, parole qui est aussi un acte. Le ton d'Agrippine est impérieux « césar » « j'ai 2 mots à vous dire » désinvolture là pr détruire tt respect. S'adresse à lui comme mère à un enfant qui a fauté. Rythme 3 vers, bref, par saccade, phrases courtes pas construites. Opposition lapidaires jetées à la face de Néron.

Ton innocent de Néron « et qui madame? », aussi sans doute une nuance de menace, elle va faire une accusation qui relèvera du crime de lèse-majesté. A ss aucune finesse, platement lui répond « vous », elle est lucide sur le crime ms aussi sur son sort à elle. Il y a ds la platitude de ce monosyllabe, de la grandeur. Procédé du sublime.

« moi » étonnement nuancé d'amertume comme le prouve le point d'exclamation. Présente A comme une mère empoisonneuse comme autrefois.

Refuse ttes les subtilités rhétoriques.

N continue avec ce ton mi innocent, mi menaçant.

Donne des conseils de politique à A, ce qui est de sq part très audacieux. A du haut de son mépris ne lui répond même pas, répond à César. « poursuit avec de tels ministres » fausse invitation ironique, épitrope. « ministre »= serviteur en latin. « p » comme un crachat. Diérèse ironise sur cette fausse éloge. Sens partit pr une longue tirade.

Ton d'A est lent, pas peur d'être interrompue, impression de puissance qui se dégage, elle est sure d'elle. Elle présente comme l'avenir, comme des faits certains, ce st des renseignements objectifs, elle est doué de divination. Investi pvr sacré qui lui permet de voir l'avenir.

Elle néglige les autres morts – important peut être que mère et frère. Tuera son précepteur, sa femme et sa maitresse.

« Dans le fond de ton coeur » d'une mère devrai amener sentiments d'amour et de tendresse, 2éme hémistiches « je sais que tu me hait » qui font écho, rime différentes en rapport d'assonance avec « mère ».

« tu voudra...joug..bienfaits ». « joug »: chp lexical de l'animalité « affranchi »: chp lexical esclave. Arrière plan historique très présent et très lourd pr Néron.

« Mais je veux....inutile » logique monstrueuse ds ce ver. Comme si mort d'une mère pourrait être utile à son fils. Aussi monstrueuse que lui et plus lucide. « Je veux que » plus loin que « je prévois », elle agit sur le destin, le maîtrise. Veut être sa propre furie, veut elle même venger sa mort. « ne croit pas....tranquille » confirme.

« Rome ce ciel...de moi » énumération, ce que N a reçut ds l'ordre inverse. « ce ciel » « ce jour » lumière, importante ds tragédies de Racine, elle les désigne, théâtre, présence physique, ce mot est un geste. Futur prophétique, oraculaire. Offre N une représentation. Lui offre film cauchemardesque de la vie qui l'attend tte les nuits. Souffre d'insomnie. A est une sorte de metteur en scène ici.

« tes remords...furies » mot « furies » ici ss f maj, en fait que les remords, ancien créé allégories pr donner corps à ce sentiments.

« tu croira... » enchainement irrésistible et fatal ds le lequel N sera prit, machine infernale de la tragédie.

« ta fureur...tt tes jours » sorte de syntaxe superlatif, impression adv « tjr » est dév avec « tout tes jours ». Va encore + loin ds l'horreur. Ce « mais » introduit le souhait que son fils se suicidera. « j'espère » encore plus fort que « je veux ».

« et ton nom... »Racine à beau jeux de faire dire ces faits historiques. Péroraison, conclusion. Paroxysme ici. Nom de Néron cessera d'etre un nom propore glorieux mais instamment, une antonomase. Une synecdoque par excellence.

« voilà ce que... » récapitulatif, pr faire redescendre le ton, peut être par mépris. Reviens ton quotidien parce que N est un enfant devant elle et ne mérite pas de telle hauteur rhétorique.

N est terrorisé, impression vu devant lui les furies qui s'apprêtent à le poursuivre jusqu'à sa mort. Encore une foi fait appel à son conseillé, prouve que ne sortira plus jamais de ce...

 

Racine à retrouvé essence de la tragédie Grecque, le sacré. Sommet du dénouement, mort de B et fuite de J ne seront que des récits. Et certains même devants la force de ce 1er dénouement ont reproché à R de na pas s'arrêter ici.

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