Anthologie baudelaire
Publié le 17/05/2011
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Nous sommes des élèves de première. Nous avons décidé de travailler une anthologie poétique sur le thème de la mort, thème très important aux yeux de Charles Baudelaire un des plus célèbres poètes français du XIXème siècle. Ce poète est né à Paris le 9 avril 1928 et y est décédé le 31 août 1867. Il a connut une enfance très difficile car son père est mort alors qu’il n’avait pas six ans et très important aux yeux de Charles Baudelaire un des plus célèbres poètes français du XIXème siècle. Ce poète est né à Paris le 9 avril 1928 et y est décédé le 31 août 1867. Il a connut une enfance très difficile car son père est mort alors qu’il n’avait pas six ans et il ne pardonnera jamais à sa mère de s’être remariée, un an après, avec un officier avec lequel il n’entretiendra pas de bonnes relations. Dans notre anthologie, qui se compose de Sépulture, Le Revenant, La Fin de la journée, La Mort des amants, La Mort des pauvres et La Mort des artistes, Baudelaire nous propose différentes visions de la mort. Elle se nommerait « La Mort selon Baudelaire ». Nous avons choisi cette anthologie pour plusieurs raisons. Tout d’abord, la forme poétique a une structure spécifique : le sonnet. Cette forme, assez courante en poésie, se compose de deux quatrains et de deux tercets et montre la structuration des poèmes ainsi que le fait qu’ils soient ordonnés. Elle permet également une lecture assez rapide et fait progresser le poème grâce à une sorte de gradation. En effet, dans La Fin de la journée, on passe de la « lumière blafarde » v.1 (premier quatrain) à un milieu un peu plus sombre, « La nuit » v.5 (second quatrain), pour finir dans les « ténèbres » v.14 (second tercet). De plus, nous voyons que Baudelaire utilise l’image de la mort de façon négative, notamment dans le Revenant, où il cherche à effrayer une femme, grâce à la comparaison « froids comme la Lune » v.6, aux expressions : « caresses de serpent » v.7, qui est un animal à connotation négative, « matin livide » v.9, qui est la couleur des morts, « vide » v.10, « froid » v.11 (qui est une répétition avec celui du vers 6), « effroi » v. 14, … Ou comme dans Sépulture, où on a l’impression qu’il parle à un cadavre grâce à l’utilisation de « vous » v.9, qui est un pronom personnel et à la répétition de « votre » v.4 et v.10. Dans ce poème, nous ressentons la présence du macabre avec les images dépréciatives : « lourde » v.1, « sombre » v.1 ; avec la présence des animaux à connotations négatives : « araignée » v.7, « vipère » v.9, « loups » v.11, … Il y a également une pointe de cynisme, surtout dans le passage « Un bon chrétien, par charité, [d]errière quelque vieux décombre [e]nterre votre corps vanté » v. 2 à v.4. Cette vision négative, Baudelaire l’exprime surtout lorsqu’il est dans ses tourments comme dans Spleen, par exemple, où il ne ressent pas la joie de vivre. Enfin, les quatre autres poèmes nous montre les visions joyeuse (La Mort des amants), consolatrice (La Mort des pauvres), prometteuse (La Mort des artistes) et apaisante (La fin de la journée) de Baudelaire à propos de la mort, qui diffèrent totalement de ce que pensent en général la population. Ces quatre poèmes font partie de la dernière section des Fleurs du mal, « La Mort ». En effet, dans La Mort des amants, la mort à un caractère plutôt positif car on peut constater la présence d’expressions mélioratives de la mort : « des cieux plus beaux » v.4, « Un soir fait de rose ou de bleu mystique » v.9, « fidèle et joyeux » v.13. Ce poème parle d’un couple qui sera heureux de se retrouver lorsque tout les deux seront morts « Et plus tard un Ange […] viendra ranimer, fidèle et joyeux, les miroirs ternis et les flammes mortes » v.12 à v.14. Ensuite, la vision consolatrice dans La Mort des pauvres, « C’est la Mort qui console, hélas ! et qui fait vivre » v.1, est justifiée par le fait que pour les pauvres, qui ont une vie misérable (répétitions de « pauvres » v.11 et v.13), vont voir, en la mort, une libération, « C’est le but de la vie et c’est le seul espoir » v.2 ou « C’est la clarté vibrante à notre horizon noir » .6. Ils vont percevoir le lieu où ils iront comme un endroit où ils pourront vivre sereinement « C’est l’auberge fameuse inscrite sur le livre, où l’on pourra manger, et dormir, et s’asseoir » v.7-8. Quant à La Fin de la journée, il commence par une description plutôt négative de la vie, quoique lumineuse : « lumière blafarde » v.1, « La vie, impudente et criarde » v.3, … à une « nuit voluptueuse » v.5 « Apaisant tout » v.6. Le lecteur voit que l’auteur montre un soulagement à travers le passage « Enfin […] Je vais me coucher […] me rouler dans vos rideaux […] rafraîchissantes ténèbres ! » v.8 à v.14. Nous pouvons voir, notamment à travers le titre que une seule journée est associée à la vie et que le fait d’aller se coucher correspond au moment où on va mourir. Enfin, pour la mort prometteuse, dans La Mort des artistes, Baudelaire nous fait la description d’un artiste qui est en manque d’inspiration grâce aux questions rhétoriques : « Combien de fois faut-il secouer mes grelots et baiser ton front bas, morne caricature ? » v.1 à v.2, « Pour piquer dans le but, de mystique nature, combien, ô mon carquois, perdre de javelots ? » v.3 à v.4 et qui espère que la mort « Fera s’épanouir les fleurs de leur cerveau ! » v.14. La mort est vue de façon positive, notamment grâce à la comparaison « planant comme un soleil nouveau » v.13, qui marque également l’ouverture d’un autre monde qui pourrait faire renaître l’imagination des artistes. Cette anthologie pourrait publier pour deux raisons différentes, chacune allant à un public différent. Dans un premier lieu, elle pourrait être publiée pour un public âge entre 15 et 25 ans car le thème de la mort leur plait. En effet, lors de l’exposition de la guillotine au quai d’Orsay, pendant l’été, le musée a vu le nombre de visites explosé venant de cette tranche d’âge qui, d’habitude, ne va pas voir d’expositions. Ensuite, le second public visé est celui amateur d’art car on pourrait peindre des tableaux à partir des poèmes ou alors mettre ces poèmes en chansons comme l’on fait certains artistes. Pour conclure, notre anthologie sur la mort selon Baudelaire devrait être éditée pour que la vision de la Mort change. En effet, Baudelaire nous à montrer les mauvais côtés de la mort, surtout lorsqu’il est dans ses tourments mais que cependant, pour certaines personnes, amoureuses, pauvres, en manque d’inspiration etc. la mort pouvait avoir une image positive qui marquerait la fin de leur supplice, ou alors une vie à deux éternelle.
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