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Aristippe - philosophie.

Publié le 08/05/2013

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Aristippe - philosophie. 1 PRÉSENTATION Aristippe (435 av. J.-C.-355 av. J.-C.), élève de Socrate, influencé par les sophistes, et fondateur de l'école cyrénaïque (du nom de sa ville de naissance, Cyrène). Aristippe considérait que « la substance du bonheur repose en puissance sur le plaisir «. Son hédonisme a influencé Épicure. En une période troublée de la démocratie grecque, Aristippe, tout comme Socrate, s'est intéressé à l'éthique. Sa philosophie est directement inspirée des expériences de sa vie. Malheureusement, ses écrits sont perdus ; seuls subsistent témoignages et sentences, souvent pleines d'humour. Platon et Diogène ont été ses adversaires. 2 LA LIBERTÉ INTÉRIEURE Alors que sa nature porte Aristippe à rechercher les plaisirs des sens et à mener une vie facile, joyeuse et brillante, nécessitant beaucoup d'argent, son refus de tout embrigadement politique (« ni maître ni esclave «) l'entraîne à revendiquer un statut d'étranger à Athènes, avant de devoir accepter celui d'exilé, consécutivement, semble-t-il, à sa ruine. Mais Aristippe sait s'adapter aux circonstances avec pragmatisme. Pour lui, la liberté individuelle se traduit dans la jouissance d'une vie agréable et s'inscrit en opposition aux contraintes intérieures, qu'il dénonce dans un style accusateur à l'ironie arrogante : les excès des plaisirs des sens -- qui se retournent contre eux-mêmes (un bien peut devenir un mal) --, la cupidité, les illusions, qui sont autant de maux dont il entend guérir les autres hommes. Il y a, en effet, une volonté psychothérapeutique déclarée dans ses sentences. 3 MAÎTRISE ET UTILITARISME Aristippe considère que la « maîtrise de soi « est la source de l'autonomie, étayée par l'éducation et la culture, et que les sciences de la nature et les arts appliqués peuvent nous rendre la vie plus facile. Aux spéculations idéalistes platoniciennes, Aristippe préfère une connaissance sensitive directe, plutôt qu'idéique. Sa méthode psychothérapeutique montre que, pour lui, une idée n'est qu'une idée (scepticisme) : dans une situation dramatique, c'est l'idée que l'on s'en fait qui est dramatique. La remplacer par une autre, plus favorable, prise selon un autre point de vue, permettra donc de vivre et d'agir en évitant la douleur. 4 COMMUNIQUER SANS ILLUSIONS Aristippe a fait de nombreux voyages et du commerce, découvrant ainsi que la communication et les échanges entre les hommes sont sources d'enrichissement intellectuel et financier. Convivialité et amitié sont des vertus qu'il cultive. Il ne semble avoir manifesté aucun intérêt pour les dieux, qu'il a pu considérer comme des illusions, au même titre que le passé ou le futur qui n'existe plus ou pas encore : seul compte de vivre « bien «, dans l'éphémère de l'instant présent. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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