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association (écologie).

Publié le 21/04/2013

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association (écologie). 1 PRÉSENTATION association (écologie), en écologie, type de relation existant entre deux espèces (ou plus), influençant leurs existences respectives et procurant un bénéfice à au moins l'un des partenaires (par opposition à la compétition). Cette définition de l'association, qui s'inscrit à l'échelle des espèces considérées, comprend une notion de durée, de régularité ou de constance (parfois de systématicité), qui en exclut de fait la prédation -- celle-ci, définie par la consommation d'une espèce vivante par une autre, étant une interaction ponctuelle à l'échelle de chaque individu. 2 TYPES D'ASSOCIATIONS On observe dans la nature des types d'associations divers, que l'on peut classer en fonction des bénéfices ou des préjudices qu'en tirent les partenaires : - l'association est positive pour tous les partenaires : on parle alors de mutualisme. La forme la plus poussée de ce type d'association est la symbiose (qui a un caractère obligatoire pour le développement ou la vie des deux partenaires, à au moins un stade de leur existence) ; - l'association est positive pour un des partenaires, neutre pour l'autre : c'est le cas du commensalisme (dans lequel une espèce se nourrit grâce à une autre, mais sans l'affecter), de l'inquilinisme (une espèce se sert d'une autre comme abri), de la phorésie (une espèce se fait transporter par une autre) et de l'épibiose (une espèce utilise une autre comme support permanent) ; - l'association est positive pour l'un des partenaires, négative pour l'autre (jusqu'à, parfois, finir par le tuer) : c'est le parasitisme. 3 DES FRONTIÈRES FLOUES ET DES ÉQUILIBRES PARFOIS PRÉCAIRES La frontière est parfois difficile à délimiter entre différents types d'associations. Par exemple, dans le commensalisme, il est rare que l'association soit totalement neutre pour le partenaire qui fournit sa nourriture à l'autre ; souvent en effet, il en tire un bénéfice indirect. Parfois aussi, deux espèces sont unies par plusieurs types d'associations. Les minuscules crevettes du genre Pontonia, par exemple, vivent à proximité de certains bivalves, récoltant les particules alimentaires en suspension dans l'eau que ces derniers sont en train de filtrer, ce qui est une forme de commensalisme. Mais si elles se sentent menacées par un quelconque danger, elles se précipitent à l'intérieur de la coquille, ce qui est une forme d'inquilinisme ; ce faisant, elles marchent sur le manteau du mollusque qui, par réflexe, ferme ses deux valves et se trouve ainsi protégé lui-même, bénéfice que l'on peut rapprocher du mutualisme. Enfin, à la suite d'un déséquilibre dans la relation, une relation peut changer de type : un commensal peut, par exemple, devenir parasite de son partenaire, parce qu'il a changé de position dans son organisme ou parce que celui-ci est affaibli. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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