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Aucassin et Nicolette

Publié le 19/11/2013

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AUCASSIN ET NICOLLETTE -Le premier thème de cet extrait est l'amour impossible. Ainsi, l'obstacle du comte Garin de Beaucaire qui veut la mort de Nicolette est démontré par une métaphore : « qui lui vouait une haine mortelle ». De plus, la présence d'adverbe d'intensité met de l'accent sur le danger qu'elle fait face « si on la dénonçait » (l.13), « honteusement périr » (l.14). La fuite est la seul option de Nicolette , afin d'éviter la mort atroce qui l'attend si jamais on la d'énonçait. Pour cela elle s'échappe de la tour pour aller en personne à la recherche de son amant Aucassin, dans le but de lui faire ces adieux. De plus, la lâcheté d'Aucassin l'anti-chevalier est soulignée par un vocabulaire dépréciatif. La présence de sentiments négatifs est composé d'un réseau de mot suivant : « pleurer » (l.3),  « regretter » (l.4), « lamenter » (l.8),  « plaindre »(l.9), « pleurer »(l.9). Il a aucune envergure de retrouver Nicolette il est pleurnichard, manque d'énergie. Il s'abandonne au désespoir sans même essayer de s'évader. En somme, Aucassin est un héros manqué, chez qui l'amour n'inspire rien de positif. Dans la culture courtoise, l'amour inspire chez le héros toutes sortes de prouesses. Les éléments stylistiques employés dans cet extrait permettent de démontrer à quel point Aucassin n'est pas convainquant de son amour. Tout le contraire de Nicolette qui témoigne de courage et de créativité. Son amour est toutefois interrompu par des obstacles insurmontables d'où le thème de l'amour impossible de la littérature médiévale. -Le second thème de ce passage est la vision sombre de l'amour qui est évoqué à travers des images qui en soulignent l'adieu. En effet, l'utilisation d'une synecdoque « Elle a coupé une mèche de ses cheveux qu'elle a jetés à l'intérieur » (l.15-16) substitue l'acte de se donner a quelqu'un. Le don de la mèche de cheveux représente un lien commun entre les amoureux allant, dans l'interprétation d'un simple geste qui laisse un souvenir à la personne aimée. Cet adieu a plongé Aucassin dans une profonde tristesse. D'autre part, la souffrance de cet amour que Aucassin éprouve pour Nicolette est démontré par une métaphore hyperbolique : « une telle violence que je me ferais sauter les yeux et jaillir toute la cervelle » (l.14-15). L'emphase sur cette blessure qu'il dit s'infliger est nettement exagérée à un point-elle que Aucassin devient complètement fou. Il est prêt à se poignarder et en mourir pour la dame au visage lumineux. De plus, l'illustration de la violence qu'il s'applique est définie par un champ lexical suivant : « tuer »(l.5), « couteau » (l.10), « poignarder »(l.10), « heurterais »(l.13). Ainsi, cette souffrance prend une tournure atroce qui a pour intérêt de démontrer le mal que Aucassin est prêt a s'imposer pour Nicolette. En conclusion sachant que sa belle pourra jamais être sienne, l'amant se doit d'aimer quoi qu'il arrive. Les difficultés auquel Aucassin fait face montrent le côté sombre de l'amour et rend difficile ou bien même impossible l'amour entre les l'amant et sa dame.

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