Devoir de Philosophie

aviculture - agriculture et agroalimentaire.

Publié le 23/04/2013

Extrait du document

agriculture
aviculture - agriculture et agroalimentaire. 1 PRÉSENTATION aviculture, élevage commercial de poules, de poulets, de dindes, d'oies et de canards pour leur viande et leurs oeufs. Ces dernières années, l'aviculture s'est enrichie de l'élevage d'autruches pour leur chair, leur peau et leurs plumes. L'aviculture repose sur des méthodes intensives, les oiseaux (surtout la volaille) étant la plupart du temps concentrés dans les élevages, pouvant abriter un effectif de plusieurs centaines de milliers d'unités (voir Batterie, élevage en). Seules les oies ont été plus ou moins épargnées par l'intensification de l'élevage, leurs caractéristiques physiologiques s'y prêtant moins. 2 MÉTHODES 2.1 Poules, poulets et dindes Dans les années quarante, le poulet, qui était un mets de luxe consommé uniquement les jours de fête, fut, grâce à l'élevage intensif, propulsé au rang de viande de tous les jours. C'est vers 1965 que de grosses entreprises d'élevage intensif ont vu le jour en France, appliquant le modèle de production américain : une production en batterie, avec des poulets à croissance très rapide, capables d'atteindre 1 kg en 42 à 45 jours. En outre, ces poulets présentent une meilleure conformation de carcasse et résistent mieux aux maladies. Les poules utilisées pour l'élevage en batterie sont des croisements obtenus à partir des meilleures races. On peut citer la faverolle et la gâtinase françaises, la sussex anglaise, la rhode island et la new hampshire des États-Unis. Les poulaillers modernes peuvent contenir des dizaines de milliers de poulets. Les oiseaux sont élevés au sol dès leur naissance. La ventilation et l'alimentation sont contrôlées par ordinateur pour fournir les conditions optimales de croissance. Les aliments sont distribués plusieurs fois par jour par des tubes qui descendent jusqu'aux mangeoires ou par une chaîne de récipients. L'eau est disponible en permanence grâce à des tétines activées par les oiseaux. La production d'oeufs dans de gigantesques poulaillers par les méthodes d'élevage en batterie a suscité beaucoup d'opposition de la part des consommateurs et des petits producteurs. Ainsi, en 1992, le numéro un européen de la production d'oeufs, l'industriel allemand Pohlmann, a tenté d'implanter dans la Marne un élevage record de 5,6 millions de poules censé produire l'équivalent du septième de la production française d'oeufs. Le projet s'est heurté à une farouche opposition des éleveurs français. En réaction, ces dix dernières années, la production à l'air libre ou en perchoirs s'est beaucoup développée. Dans ce type de production, les plates-formes ou perchoirs augmentent la surface disponible tout en permettant à l'éleveur de maintenir plus d'oiseaux dans le poulailler. Les poules élevées à l'air libre ont accès à un enclos extérieur à un taux de 1 000 oiseaux par hectare.L'élevage intensif des dindes a suivi de peu celui des poulets de chair. L'élevage des dindes utilise des techniques similaires à celui des poulets. La France se spécialise également dans une production de qualité en adoptant des modes d'élevage plus sains. Ainsi, la volaille de Bresse, élevée de façon traditionnelle, est la seule à posséder une appellation d'origine contrôlée. Il s'en vend 2 millions de têtes par an. Un poulet sur quatre vendu en France est labellisé. Ce sont des poulets à croissance plus lente, disposant de meilleures conditions d'élevage et sévèrement triés à l'abattoir. Enfin, les produits certifiés (avec un temps d'élevage compris entre la production standard et le label) représentent de 10 à 15 p. 100 du marché français. 2.2 Canards et oies La production du canard et de l'oie s'est, en revanche, peu intensifiée. Ces oiseaux palmipèdes n'ont ni les mêmes taux favorables de transformation ni les caractéristiques de croissance rapide. Les oies sont des oiseaux de pâturage herbivores. Il est difficile de faire pondre les femelles en dehors de la saison naturelle de reproduction (au printemps et au début de l'été). De plus, les oies, contrairement aux poules pondeuses, sont peu réceptives à un environnement à luminosité constante. Les oies sont en fait mieux adaptées aux élevages extensifs.La pratique ancestrale du gavage, qui permet d'obtenir le foie gras, provient d'une observation naturelle. En effet, avant leurs longues migrations, les oies et les canards emmagasinent de grosses quantités de nourriture. La technique du gavage s'inspire de cette aptitude naturelle. Elle consiste à gaver les oiseaux de grains de maïs cuits, de sel et d'un peu de graisse au cours des 11 à 17 derniers jours de l'élevage. Le foie des oiseaux s'élargit alors anormalement. Cette pratique est controversée et interdite dans certains pays européens. Toutefois, un rapport européen de 1974 indique que le gavage pratiqué dans le sud-ouest de la France ne provoque aucune souffrance animale. 2.3 Autruches L'élevage d'autruches, bien établi en Afrique du Sud (70 p. 100 de la population domestique d'autruches) et en Namibie, s'est récemment propagé en France. L'abattage et la commercialisation de ces oiseaux ont en effet été autorisés en 1993. Les deux principales espèces concernées sont l'autruche bleue (zimbabwe blue) et l'autruche noire (african black). Les femelles produisent jusqu'à 20 oeufs 4 ou 5 fois par an. Leur espérance de vie va de 40 à 70 ans en captivité. Les autruches sont élevées dans des enclos pendant 15 à 16 mois jusqu'à ce qu'elles atteignent un poids de 110 kg environ. Leur carcasse produit 22 kg de chair comestible, mais aussi du cuir pour la maroquinerie de luxe, des plumes et de l'huile. La viande d'autruche, très différente de celle de la volaille, rappelle le boeuf tout en présentant un faible taux de cholestérol et de graisses. Cette industrie en est encore au stade de l'élevage des reproductrices, mais elle devrait être productive dans les prochaines années. 3 PRODUCTION La France, avec une production de 1,4 million de t de poulets de chair en 1993, est le premier pays producteur d'Europe devant le Royaume-Uni, 0,8 million de t, et l'Espagne, 0,76 million de t. Par ordre décroissant, les plus gros producteurs sont les États-Unis, l'Union européenne, l'Amérique du Sud (en particulier le Brésil) et l'Asie. La consommation de poulet par habitant en France est de 10,4 kg par an. Il se vend 2 millions de têtes par an de volaille de Bresse, et les poulets certifiés (avec un temps d'élevage compris entre la production standard et le label) représentent de 10 à 15 p. 100 du marché français. Les principaux producteurs de dinde sont les États-Unis (2,3 millions de t par an) et l'Europe occidentale avec la France (545 000 t, essentiellement produites par la Bretagne et les Pays de la Loire), l'Italie (266 000 t) et le Royaume-Uni (182 000 t). La consommation par habitant en France est de 5,4 kg par an. En Europe, l'élevage intensif fournit de 80 à 90 p. 100 du marché de la dinde entière et des produits frais ou congelés. Les nombreuses petites exploitations (de 5 000 à 10 000 oiseaux en moyenne) produisent des oiseaux plus chers, mais frais et qui grandissent plus lentement. À l'origine, les dindes étaient vendues entières. Aujourd'hui, elles sont découpées en morceaux, puis traitées en rôtis, en steaks, en filets, en viande hachée, en dinde fumée, en bacon, etc. La production française de canards en 1990 s'est montée à 102 000 t. Quant à l'oie, sa production est de 8 000 t. Le marché du canard est particulièrement développé en Asie du Sud-Est à l'exemple de la Malaisie qui produit 20 millions de canards par an, surtout le type pékin et environ 0,5 million du type muscovy. Une partie importante de ces canards est exportée en Europe de l'Est pour la confection du traditionnel foie gras. La majeure partie de la production est ensuite vendue en France, où 80 p. 100 du foie gras mondial sont consommés. La production française de foie gras en 1993 s'est élevée à 7 500 t pour le foie gras de canard (avec notamment le canard gras de Loué) et 600 t pour le foie gras d'oie (principalement produit à partir de l'oie de Toulouse). La France concentre ainsi 65 p. 100 de la production mondiale de foie gras transformé, et 56 p. 100 de sa production est effectuée dans les Landes, département qui s'est lancé dans cette industrie dans les années 1970 en reprenant la technique du gavage pratiquée en Hongrie. En ce qui concerne l'autruche, il a été vendu, en 1995, entre 100 et 150 t de viande. On compte déjà en France, en 1996, un peu plus de 1 millier d'autruches femelles de plus de 2 ans réparties en Bretagne et dans le Sud-Ouest. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
agriculture

« Asie du Sud-Est à l’exemple de la Malaisie qui produit 20 millions de canards par an, surtout le type pékin et environ 0,5 million du type muscovy.

Une partie importante deces canards est exportée en Europe de l’Est pour la confection du traditionnel foie gras.

La majeure partie de la production est ensuite vendue en France, où 80 p.

100 dufoie gras mondial sont consommés. La production française de foie gras en 1993 s’est élevée à 7 500 t pour le foie gras de canard (avec notamment le canard gras de Loué) et 600 t pour le foie gras d’oie(principalement produit à partir de l’oie de Toulouse).

La France concentre ainsi 65 p.

100 de la production mondiale de foie gras transformé, et 56 p.

100 de sa productionest effectuée dans les Landes, département qui s’est lancé dans cette industrie dans les années 1970 en reprenant la technique du gavage pratiquée en Hongrie. En ce qui concerne l’autruche, il a été vendu, en 1995, entre 100 et 150 t de viande.

On compte déjà en France, en 1996, un peu plus de 1 millier d’autruches femelles deplus de 2 ans réparties en Bretagne et dans le Sud-Ouest. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

Tous droits réservés.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles