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Bac de Francais sur le discours de la servitudes . V.Hugo

Publié le 18/03/2012

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discours

Étienne de La Boétie écrivain humaniste et un poète français, né le 1er novembre 1530 à Sarlat et mort le 18 août 1563 à Germignan, dans la commune du Taillan-MédocIl fut un grand ami de Montaigne, qui lui rendit hommage y compris dans ses Essais. La Boétie est célèbre pour son Discours de la servitude volontaire. Le Discours de la servitude volontaire ouvrage rédigé en 1549 par Étienne de La Boétie à l'âge de 18 ans. Sa première publication date de 1574.Ce texte consiste en un court réquisitoire contre l'absolutisme qui étonne par sa profondeur, alors qu'il a été rédigé par un jeune homme d'à peine 18 ans. Ce texte pose la question de la légitimité de toute autorité sur une population et essaye d'analyser les raisons de la soumission de celle-ci I/ Constructions du texte- Enonciation présente avec des appels aux destinataires du texte, avec \"vous\". - Possessifs \"vous\", \"ils\" : opposition récurrente. Le singulier désigne le \"maître\" qui peut être assimilé au monarque. - Dans le début du texte, les \"vous\" sont sujets. A partir de l’évocation de l’ennemi (\"Et tous ces dégâts...\") le \"vous\" passe complément, et donc est relégué en objet. Ils sont victimes du maître :- Accentuation des actes du maître par cette accumulation. Dans la suite du texte, le \"vous\" redevient sujet mais les actions sont au profit du maître : - Anaphore  avec une proposition + une proposition subordonnée de but (action du peuple + profit du prince.)Il y a un conflit d’intérêts entre le peuple et celui qui le gouverne. II/Dénonciations de la servitudes - Passage exclamatif au départ, ce qui démontre la lâcheté du peuple. - Apostrophe indignée se poursuit dans le début du texte. - Infortune du peuple. Il y a un effet de surprise, car la faute vient d’un seul ennemi. C’est le peuple qui est lui-même cause de son malheur.  - Insistance sur les limites de cet esclavage avec une tournure restrictive (\"Ce maître n’a pourtant que...\") + exemples simples de l’égalité, avec insistance sur le corps (sujets aux maladies, dégradations...) -> Montre que le maître et les esclaves sont semblables.Si le peuple est victime de cet homme, c’est lui qui le choisit. * Début à \"et les traîtres de vous-mêmes ?\" ligne 19  : - Succession d’interrogations  par lesquelles il prend le peuple à parti. Ce questionnaire rhétorique permet de faire comprendre au peuple sa complicité avec le tyran.* De \"Vous semez vos champs pour qu’il les dévaste...\"ligne 20 à \"...seulement de le vouloir.\" ligne 30  : - Enumération des aspects concrets de la complicité du peuple à se dépouiller volontairement de ses biens. construction antithétique des phrases : \"vous semez vos champs pour qu’il les dévaste\"* De \"Soyez résolus à ne plus servir...\" ligne 30 à la fin : La présence du futur implique l’espoir, une issue à la servitude. III/ Les ciles de lauteur Le texte est polémique et pathétique. - Indices lexicaux dépréciatifs , champ lexical de l’aveuglement, qui entraîne l’asservissement puis la violence. Cette condamnation vise le maître et le peuple. C’est un réquisitoire. Le roi est un brigand.  - Nombreux paradoxes \"ils sont esclaves parce qu’ils le veulent\". - Phrases et faits inacceptables par la raison. - Incompatibilité entre les actions du peuple et le roi. - Enumérations multiples et interrogations rhétoriques très appuyées- Hyperboles : \"boucherie\", \"pille\", \"tue\" // \"tant de mains\", \"colosses\" : Opposition entre les moyens qu’il a réellement et les moyens qu’on lui a donné.

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