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BAUDELAIRE OU LE VERTIGE DE LA CRÉATION

Publié le 21/12/2012

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baudelaire

Charles-Pierre Baudelaire est un poète français du XIXe siècle né à Paris en 1821 et est

décédé dans la même ville en 1867. Le poète est inspiré des mouvements romantiques et

classiques.  Dans  ces  deux  poèmes,  Baudelaire  aborde  la  quête  du  bonheur,  l’idéal

inaccessible,  la  violence,  la  volupté,  l’art  et  la  mélancolie.  Mais  la  facette  la  plus

fascinante de l’auteur est probablement sa façon de tisser des liens entre le mal et la

beauté, un angle abordé dans son recueil célèbre Les Fleurs du Mal. Baudelaire a écrit : «

L’étude du beau est un duel où l’artiste crie de frayeur avant d’être vaincu «. « Le Portrait

«  (Les  Fleurs  du  Mal)  et  «  Le  Désir  de  peindre  «  (Le  Spleen  de  Paris)  illustrent

parfaitement cette vision. En effet dans ces deux poèmes il est clair que Baudelaire

ressent  de  l’épouvante  face  à  la  beauté  et  qu’il  souffre  et  se  voit  vaincu  par  cette

recherche absolue de la beauté.

En premier lieu, on peut constater que Baudelaire ressent une certaine épouvante face à la

beauté. Comme si, du beau, émanait quelque chose d’inquiétant. Premièrement, le poète

jumelle directement les deux  réalités  opposées; celles  de la beauté et de la crainte.

Baudelaire écrit : « non pas […] une froide mariée, mais la lune sinistre et enivrante.

Suspendue au fond d’une nuit orageuse et bousculée par les nuées qui courent. « (Lignes

8-10, Le désir de peindre) Ici, on peut soulever un oxymore. En effet, Baudelaire nous

parle d’une « lune sinistre et enivrante «. Les concepts « sinistre « et « enivrant « sont

deux réalités opposées qui sont, ici, étroitement liées par la construction syntaxique de la

phrase. On peut aussi soulever le champ lexical du funeste formé des mots « sinistre «, «

nuit «, « orageuse « et « nuées «. Ce champ lexical vient solidifier l’ambiance sombre du

poème la mise en opposition avec les émotions ferventes de Baudelaire. On mélange ainsi

la peur et la beauté. Ensuite, Baudelaire nous offre des images exprimant la naissance dela beauté chez l’horreur. Le poète nous écrit : « […] le rire d’une grande bouche, rouge et

blanche, et délicieuse, qui fait rêver au miracle d’une superbe fleur éclose dans un terrain

volcanique. « (Lignes 14-16, Le désir de peindre) Ici, on retrouve le champ lexical de la

beauté formée de : « fleur «, « délicieuse «, « miracle « et « superbe « qui vient en

opposition avec le concept du « terrain volcanique «. Ces deux mots sont liés par le verbe

« éclore « aussi synonyme du verbe « naitre «. Il est donc très clair, ici, que Baudelaire

installe la beauté et la pureté dans un décor sinistre et terne. On peut donc clairement

affirmer ici que l’auteur éprouve un sentiment de peur et d’épouvante face au beau.

En un deuxième temps, dans ces deux poèmes Baudelaire souffre et se voit vaincu dans

sa recherche du beau. Premièrement, le poète souffre d’un grand sentiment de solitude

qui semble sans fin. L’auteur écrit : « Qui, comme moi, meurt dans la solitude, et que le

Temps, injurieux vieillard, Chaque jour frotte avec son aile rude… « (Lignes 9-11,  Le

portrait) Ici, on peut soulever la figure de style de la personnification, Baudelaire offre

des caractéristiques humaines au concept du temps. En effet, il donne au Temps des ailes.

Ainsi il peut exprimer la façon dont il se sent meurtri par la rudesse du temps et la

solitude. Ensuite, le poète nous exprime sa défaite et sa soumission face au beau. L’auteur

écrit : « Il y a des femmes qui inspirent l’envie de les vaincre et de jouir d’elles; mais

celle-ci donne le désir de mourir lentement sous son regard. « (Lignes 17-18, Le désir de

peindre) Ce passage exprime parfaitement la défaite et la soumission. On peut déceler

une antithèse formée des mots « désir « et « mourir «. Ces deux mots opposés sont mis en

parallèle pour exprimer que Baudelaire accepte tant son sort qu’il en vient à le désirer

pleinement. De plus, le passage suivant : « […] mourir lentement sous son regard. «,

l’adverbe « sous « illustre bien le sentiment d’obéissance et d’abandon face au Beau. Oncomprend donc clairement que le poète souffre et se voit vaincu dans sa recherche du

beau, il est seul et accepte sa défaite. 

Pour finir, dans  Le Portrait  et  Le Désir de Peindre,  Baudelaire ressent de l’épouvante

face à la beauté et qu’il souffre et se voit vaincu par cette recherche absolue de la beauté.

L’auteur nous offre des images exprimant la naissance de la beauté chez l’horreur. Aussi,

le poète souffre d’un grand sentiment de solitude qui semble sans fin. Ces deux poèmes

sont bien sûr très marquants et expriment bien la façon dont Baudelaire faisait ressortir la

beauté de l’horreur. Ce duo surprenant faisait en fait office de ligne conductrice dans

l’œuvre de l’auteur. Une charogne est un autre poème célèbre de Baudelaire avec lequel

il jumelle aussi le beau et le laid.

baudelaire

« Charles-Pierre Baudelaire est un poète français du XIXe siècle né à Paris en 1821 et est décédé dans la même ville en 1867.

Le poète est inspiré des mouvements romantiques et classiques.

Dans ces deux poèmes, Baudelaire aborde la quête du bonheur, l’idéal inaccessible, la violence, la volupté, l’art et la mélancolie.

Mais la facette la plus fascinante de l’auteur est probablement sa façon de tisser des liens entre le mal et la beauté, un angle abordé dans son recueil célèbre Les Fleurs du Mal .

Baudelaire a écrit : « L’étude du beau est un duel où l’artiste crie de frayeur avant d’être vaincu ».

« Le Portrait » ( Les Fleurs du Mal ) et « Le Désir de peindre » ( Le Spleen de Paris ) illustrent parfaitement cette vision.

En effet dans ces deux poèmes il est clair que Baudelaire ressent de l’épouvante face à la beauté et qu’il souffre et se voit vaincu par cette recherche absolue de la beauté. En premier lieu, on peut constater que Baudelaire ressent une certaine épouvante face à la beauté.

Comme si, du beau, émanait quelque chose d’inquiétant.

Premièrement, le poète jumelle directement les deux réalités opposées; celles de la beauté et de la crainte.

Baudelaire écrit : « non pas […] une froide mariée, mais la lune sinistre et enivrante.

Suspendue au fond d’une nuit orageuse et bousculée par les nuées qui courent.

» (Lignes 8-10, Le désir de peindre ) Ici, on peut soulever un oxymore.

En effet, Baudelaire nous parle d’une « lune sinistre et enivrante ».

Les concepts « sinistre » et « enivrant » sont deux réalités opposées qui sont, ici, étroitement liées par la construction syntaxique de la phrase.

On peut aussi soulever le champ lexical du funeste formé des mots « sinistre », « nuit », « orageuse » et « nuées ».

Ce champ lexical vient solidifier l’ambiance sombre du poème la mise en opposition avec les émotions ferventes de Baudelaire.

On mélange ainsi la peur et la beauté.

Ensuite, Baudelaire nous offre des images exprimant la naissance de. »

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