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BEAUMARCHAIS: Le Mariage de Figaro ou La Folle Journée (comédie en cinq actes)

Publié le 22/02/2012

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Dans le château d'Aguas Frescas, près de Séville, Figaro, serviteur du Comte Almaviva, doit épouser le jour même Suzanne, femme de chambre de la Comtesse, mais sa fiancée l'avertit que le Comte cherche à obtenir d'elle, le soir même, un rendez-vous galant contre une promesse d'argent. Si Suzanne ne cède pas, il menace d'empêcher le mariage et de favoriser les projets de Marceline (Figaro a emprunté naguère de l'argent à celle-ci et s'il ne la rembourse pas, elle pourra exiger qu'il l'épouse). Secondé par Suzanne et la Comtesse, mise au courant des infidélités de son mari, Figaro imagine un piège : Suzanne acceptera le rendez-vous du Comte mais au lieu de s'y rendre elle-même, le jeune page Chérubin, déguisé en femme, la remplacera; pour déstabiliser son maître, Figaro a également cru bon de lui adresser une lettre anonyme affirmant qu'un homme courtise la Comtesse... Almaviva, qui était parti chasser, revient à l'improviste dans les appartements de sa femme, au moment où celle-ci et Suzanne déguisent Chérubin. Le page se cache dans le cabinet de toilettes de la Comtesse, mais un bruit le trahit et le Comte fait une scène de jalousie épouvantable à sa femme, il menace de forcer la porte qui finalement s'ouvre sur... Suzanne (elle a réussi à se substituer au page, enfui par une fenêtre). Le Comte s'excuse. Figaro survient, suivi d'Antonio, le jardinier, qui a vu un homme sauter par la fenêtre : les soupçons du Comte se raniment mais Figaro le persuade qu'il est le coupable. La Comtesse, remise de ses frayeurs, décide sans avertir Figaro, qu'elle ira elle-même au rendez-vous galant fixé par le Comte à Suzanne. Malgré les ruses de Suzanne et Figaro qui cherchent à l'égarer et à le plonger dans l'incertitude, le Comte se décide à empêcher leur mariage en soutenant Marceline : au cours d'une séance où il rend la justice, il condamne Figaro à payer ses dettes ou à épouser la vieille femme ; Figaro se démène et, au cours de son plaidoyer, il évoque ses parents perdus qui — coup de théâtre imprévu — se révèlent être Marceline et Bartholo ! Plus aucun obstacle ne s'oppose donc au mariage de Figaro avec Suzanne. Cependant la Comtesse insiste pour maintenir le rendez-vous galant que le Comte avait exigé : les deux femmes échangeront leurs vêtements ; au lieu de Suzanne, c'est elle-même que le Comte, abusé, croira séduire. Figaro n'est pas mis dans la confidence mais par une indiscrétion de Fanchette, il apprend que son maître attendra Suzanne sous les « grands marronniers ». À la nuit tombée, dans le parc du château, Figaro guette les deux « traîtres », sa femme et son patron, pour les démasquer. Furieux, il assiste aux déclarations d'amour que le Comte adresse à la fausse Suzanne (la Comtesse déguisée) ; il sort de sa cachette, provoquant la fuite des deux amants, et rencontre la vraie Suzanne (déguisée en Comtesse) ; il la reconnaît rapidement mais, par jeu, il feint de vouloir la séduire : Suzanne le gifle, puis on s'explique et l'on rit. Le Comte revient, croit découvrir la trahison de sa femme (Suzanne déguisée) qui le trompe avec son valet; il fait venir tout le monde, il menace de mort Figaro ; on implore son pardon, il refuse jusqu'à l'apparition soudaine de la vraie Comtesse, qui quitte son masque. Le Comte comprend qu'il a été manipulé et pris en « flagrant délit » d'infidélité ; il demande à sa femme un pardon qu'elle lui accorde pour la troisième fois de la journée. Réconciliation générale.

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