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Bouvard et pecuchet

Publié le 17/01/2016

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Bouvard et Pécuchet p. 112/113 du manuel Les « procédés » et les « effets » qu'ils produisent... Les « axes » de lecture possibles... « Deux hommes parurent » : un paragraphe de 3 mots. Concision et concentration de l'idée, chaque mot est important. « L'un venait de...l'autre du... »+ « le plus grand...le plus petit » parallélismes. L'espace : les deux hommes convergent vers le banc au milieu du boulevard Bourdon (point de rencontre) « À la même minute... même banc » : répétition Les périphrases qui annoncent la découverte des noms dans les couvre-chefs (effet de suspense, de retardement...) « le particulier en redingote, le petit homme... » Dialogue (échanges directs) Nouveau paragraphe bref « Alors ils se considérèrent » : effet comique / ironie : petite découverte qui semble les impressionner fortement. « Charma » qui fait partie du lexique de l'amour... on pense alors au contexte (la rencontre, le banc public...) Flaubert installe une parodie de la rencontre amoureuse. Portrait de Bouvard. Ironie, moquerie (suffixe -âtre pour les yeux, sourire, ventre, enfantin, bruit continu -sifflement)) Symétrie du portrait de Pécuchet portrait-charge , profil, perruque, métaphore des « tuyaux » du pantalon, disproportion, voix caverneuse. Cette exclamation lui échappa (il ne s'exclame pas : ça s'échappe) La campagne : désir « d'antihéros ». Pécuchet souhaite quitter la capitale (Rastignac, D'Artagnan à l'envers) Mouvements, regard, ils regardent ensemble dans la même direction (suite de la parodie). Le décor en harmonie avec les personnages : minable (lexique de la laideur : tas, hideuse, miasmes, égout) Les noms sont souvent répétés. Echanges au style indirect libre : on entend ET la surprise, les exclamations des personnages ET l'ironie, la distance du narrateur ; on parle parfois de « polyphonie énonciative » Bouvard plus libéré, plus imposant... complémentarité des deux personnages (comme dans un couple...) De plus Bouvard engage Pécuchet à se dévêtir, un peu. Leur discussion qui fonctionne comme une girouette au gré des apparitions et des enchaînements « d'Idées Reçues » (dictionnaire). Alcoolique = ouvrier (clin d'oeil à Zola ?) condition ouvrière = débat politique... La noce : liste, accumulation...lieu commun, lexique péjoratif (enfouies, aisselles...) mais l'idée d'union, comme un contrepoint. La discussion reprend encore plus absurde : les femmes horribles puis meilleures puis pire = parler pour ne rien dire. Reprise du dialogue (qui piétine encore) dernière phrase de l'extrait : importante. Le problème : tristesse de la solitude. Chacun vient combler un vide. Le « réalisme » de la scène. Deux antihéros. La parodie de rencontre amoureuse. L'ironie de Flaubert. Les « problématiques », les projets de lecture... Montrer comment Flaubert reprend les codes du réalisme et utilise deux antihéros pour se moquer de la société. Montrer comment l'ironie de Flaubert vient transformer les personnages principaux en véritables antihéros.

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