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calculatrice - mathématiques.

Publié le 25/04/2013

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calculatrice - mathématiques. 1 PRÉSENTATION calculatrice, machine informatique de très petite taille, utilisant des circuits électroniques intégrés, capable d'effectuer des calculs plus ou moins complexes selon ses fonctions. L'évolution des calculatrices est directement liée à celles des ordinateurs et de l'informatique en général. Aujourd'hui, les calculatrices s'apparentent de plus en plus à des micro-ordinateurs de poche. 2 LES PREMIÈRES CALCULATRICES Avant l'invention du transistor en 1948 et du circuit intégré en 1958, les calculatrices de bureau n'étaient que des améliorations mécaniques de la machine de Pascal. Certaines d'entre elles étaient de véritables petits bijoux comme la Curta, de fabrication suisse. De la même taille qu'un moulin à poivre, elle effectuait les quatre opérations de base -- addition, soustraction, multiplication et division -- mais la division demandait de l'attention et beaucoup de patience. La première calculatrice électronique est apparue aux États-Unis en 1967, mais il a fallu attendre 1972 pour que la première machine grand public arrive sur les marchés européens et américains : la Datamath de Texas Instruments (TI). Elle fonctionnait sur batterie rechargeable au cadmium-nickel, et n'offrait qu'un écran de 8 chiffres à diodes électroluminescentes (LED), grandes consommatrices de courant. La Datamath pouvait effectuer les 4 opérations de base, mais elle ne calculait pas les pourcentages et était dépourvue de mémoire. Cette calculatrice primaire était alors vendue à un prix considérable. 3 LES PREMIÈRES CALCULATRICES SCIENTIFIQUES Un deuxième fabricant émerge, dans ce marché naissant et prometteur, Hewlett-Packard, qui lance la première calculatrice scientifique, la HP-35. Elle utilise le système dit « polonaise inversée «, dans lequel chaque élément de calcul (nombre ou fonction) est enregistré à la suite, grâce à la touche « enter « (qui remplace également la touche « = «. Par exemple, pour effectuer la somme : 4 + 2 = 6, on entre successivement, à l'aide de la touche « enter «, le chiffre 4, puis 2, et enfin la fonction « + « (contrairement au sens de lecture de l'opération). En 1976, Texas Instruments lance la SR-52 qui connaît un grand succès chez les étudiants. Elle possède une mémoire de programme sur cartes magnétiques (224 pas de programmation) ainsi que toutes les performances mathématiques alors possibles : 82 fonctions au clavier, étiquettes, sous-routines (sous-programmes). Cette machine est dotée de l'AOS (Algebric Operation System) qui sera adopté par la plupart des fabricants de produits scolaires. Elle dispose de 9 niveaux de parenthèses ce qui permet d'entrer très simplement les données en machine, comme on les écrirait sur une feuille de papier. Ces calculatrices scientifiques sont encore d'un prix public très élevé. Viennent ensuite les machines munies d'imprimantes, la première étant développée par Canon, la Palmtronic. En 1978, la calculatrice scientifique est autorisée, en France, au baccalauréat. Elle doit être autonome (piles obligatoires), non imprimante, et programmable au clavier seulement. Le succès est immédiat et les très grandes séries permettent une chute spectaculaire des prix : la TI-30, d'un excellent rapport qualité-prix, connaît alors un grand succès auprès du public. 4 LES CALCULATRICES GRAPHIQUES ET À CRISTAUX LIQUIDES L'apparition des calculatrices à cristaux liquides LCD (Liquid Cristal Display) est une nouvelle révolution : leur faible consommation d'énergie permet d'utiliser des piles rondes ultraplates et le design des calculatrices est transformé, elles deviennent réellement « de poche «. À la fin des années quatre-vingt, deux nouveaux grands fabricants japonais arrivent sur le marché : Casio et Sharp. Ils lancent les premières calculatrices programmables graphiques et proposent une alimentation électrique par une minuscule batterie solaire. Dès le début des années quatre-vingt-dix, l'offre est très étendue, et chaque étudiant, selon son niveau et sa spécialité, trouve la calculatrice qui lui convient. Puis apparaissent toutes sortes d'appareils électroniques dérivés de la calculatrice, tels que les agendas, organiseurs, traducteurs, dictionnaires, avec lesquels Sharp, Casio, Texas Instruments, Franklin, touchent le monde des affaires et s'introduisent dans les foyers. En 1995, Texas Instruments sort sa TI-92, une plate-forme mathématique qui révolutionne le monde enseignant : calcul formel, 128 Ko de mémoire, logiciel intégré de géométrie, éditeur de textes, écran géant, clavier de type micro-ordinateur. Ce type de machine est vendu moins cher que ne l'était la première calculatrice à 4 opérations, vingt ans plus tôt. 5 LA NOUVELLE GÉNÉRATION DE CALCULATRICES En 1999, une nouvelle génération de calculatrices est arrivée sur le marché : les calculatrices « flash «. Ces véritables ordinateurs de poche permettent de télécharger via Internet de nouvelles applications ou fonctionnalités. C'est dans cette direction que les constructeurs vont faire porter leurs efforts : faire communiquer les machines entre elles par les réseaux télématiques, et augmenter leurs capacités de mémoire. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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