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Candide ou l'optimisme, Conclusion

Publié le 19/05/2013

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Candide ou l'Optimisme, Voltaire   Chapitre XXX – Conclusion   Voltaire est un philosophe du siècle des Lumières et un des grands penseurs du XVIII. Toujours engagé, il a lutter contre les abus de son époque mais la censure l'a souvent restreint à s'exprimer de façon indirecte. Aussi, dans Candide, Voltaire décrit le parcours d'un jeune homme naïf qui va parcourir le monde pour trouver les réponses aux questions métaphysiques qu'il se pose et pour retrouver Cunégonde, son amoureuse. Il est accompagné de Pangloss, un philosophe pour qui tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. A la fin du conte philosophique, Voltaire fait un bilan des personnages et exprime sa philosophie du bonheur. Tout d'abord, il fait un récapitulatif de la vie passée des personnages: il y raconte leurs évolutions et leurs connaissances acquises lors de leurs péripéties. De plus, il y introduit une morale philosophique prononcée par Candide: cette morale est la conclusion du conte.   Premièrement, nous pouvons faire le bilan des principaux personnages. Candide ne revient pas à son point de départ: il a acquis de nouvelles connaissance et décide de ne pas retourner au château. Au début du conte, ce personnage naïf ne croit que ce qu'on lui dit; c'est-à-dire que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Après avoir fait le tour du monde et découvert de nouvelles cultures, Candide est enrichi par ses expériences. Il interrompt pour la première fois Pangloss. Celui-ci justement, n'a pas changé de philosophie: pour lui, tout est toujours pour le mieux dans le meilleur des mondes: il n a pas renoncé à l’absurdité et à l’incohérence. Malgré cela, il n'est plus le maître incontesté de Candide. Pangloss n'évolue donc pas au fil de l'histoire et reste un philosophe théologien qui s'enferme dans ses raisonnements. Et ses pensées débouchent toujours sur une action cohérente. D’ailleurs, Pangloss ne travaille pas. Il y a aussi Cunégonde, la belle fille du baron. Elle subit aussi de grandes péripéties et violences physiques ce qui la rendra laide. Le travail compensera sa laideur.   En seconde partie, la morale du conte ''il faut cultiver notre jardin'' est une formule énigmatique. L'installation dans le jardin marque la fermeture de l'espace géographique. Cultiver signifie travailler, enrichir. Le jardin de Candide est un nouveau monde, un jardin secret, un nouveau type d'esprit. ''Il faut cultiver notre jardin'' reviendrai à dire qu'il faut travailler pour l'amélioration du monde et ne pas s'occuper des affaires des autres: mais ne serai-ce pas une marque d'égoïsme de la part de Candide? Ici, le travail est présenté comme une concentration de toutes les vertus. Voltaire laisse au lecteur de penser par soi même autrement dit, de «sortir hors de l’état de tutelle dont l’homme est lui-même responsable« et de «se servir de son propre entendement«, selon la devise des Lumières définie par Kant. A partir de cette complexité de la morale du conte philosophique, on peut proposer différentes interprétations. La première est celle selon laquelle "Il faut cultiver notre jardin" serait une métaphore qui signifierait : laissons de côté les problèmes métaphysiques, critiqués tout au long de Candide à travers l'image du philosophe Pangloss, et occupons-nous au contraire des choses que l'on peut changer, améliorer. En d'autres termes, cela signifie qu'il faut s'appliquer à faire évoluer la société et à la rendre meilleure. En Outre, une seconde métaphore est proposée comme interprétation de cette morale, métaphore qui assimilerait le jardin à notre esprit, à notre intelligence. D’autre part, le jardin auquel Voltaire fait allusion peut être notre terre par opposition au jardin d'Eden. C'est donc aussi une dénonciation du catholicisme. Cette interprétation peut être déduite de la comparaison avec le 1er chapitre où Candide vit le paradis terrestre chez le baron de Thunder-Ten-Tronk. Mais ce bonheur et ce paradis sont illusoires. A la fin, Voltaire donne une leçon reflet de son réalisme : si le bonheur existe, c'est sur terre qu'il faut le construire.   Dans Candide, les péripéties se succèdent et le conte, défini comme un voyage, privilégie la nouveauté et la surprise. Voltaire montre que c'est le travail qui contribue à l'amélioration et au bonheur du monde.

« ses raisonnements.

Et ses pensées débouchent toujours sur une action cohérente.

D'ailleurs, Pangloss ne travaille pas. Il y a aussi Cunégonde, la belle fille du baron.

Elle subit aussi de grandes péripéties et violences physiques ce qui la rendra laide.

Le travail compensera sa laideur.

  En seconde partie, la morale du conte ''il faut cultiver notre jardin'' est une formule énigmatique.

L'installation dans le jardin marque la fermeture de l'espace géographique.

Cultiver signifie travailler, enrichir.

Le jardin de Candide est un nouveau monde, un jardin secret, un nouveau type d'esprit.

''Il faut cultiver notre jardin'' reviendrai à dire qu'il faut travailler pour l'amélioration du monde et ne pas s'occuper des affaires des autres: mais ne serai-ce pas une marque d'égoïsme de la part de Candide? Ici, le travail est présenté comme une concentration de toutes les vertus.

Voltaire laisse au lecteur de penser par soi même autrement dit, de «sortir hors de l'état de tutelle dont l'homme est lui-même responsable» et de «se servir de son propre entendement», selon la devise des Lumières définie par Kant. A partir de cette complexité de la morale du conte philosophique, on peut proposer différentes interprétations. La première est celle selon laquelle "Il faut cultiver notre jardin" serait une métaphore qui signifierait : laissons de côté les problèmes métaphysiques, critiqués tout au long de Candide à travers l'image du philosophe Pangloss, et occupons-nous au contraire des choses que l'on peut changer, améliorer.

En d'autres termes, cela signifie qu'il faut s'appliquer à faire évoluer la société et à la rendre meilleure.

En Outre, une seconde métaphore est proposée comme interprétation de cette morale, métaphore qui assimilerait le jardin à notre esprit, à notre intelligence. D'autre part, le jardin auquel Voltaire fait allusion peut être notre terre par opposition au jardin d'Eden.

C'est donc aussi une dénonciation du catholicisme.

Cette interprétation peut être déduite de la comparaison avec le 1er chapitre où Candide vit le paradis terrestre chez le baron de Thunder-Ten-Tronk.

Mais ce bonheur et ce paradis sont illusoires.

A la fin, Voltaire donne une leçon reflet de son réalisme : si le bonheur existe, c'est sur terre qu'il faut le construire.  . »

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