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chimique et bactériologique, guerre.

Publié le 26/04/2013

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chimique et bactériologique, guerre. 1 PRÉSENTATION chimique et bactériologique, guerre, technique de guerre qui consiste à utiliser de manière délibérée des agents toxiques, d'origine chimique ou biologique. On qualifie parfois ces agents d'armes toxicologiques. Les armes chimiques et biologiques sont utilisées pour réduire ou pour détruire les capacités humaines de défense ou les ressources alimentaires. Contrairement aux armes classiques, les armes chimiques et biologiques n'affectent que les organismes vivants, laissant le matériel et les bâtiments intacts. Devant leur cruauté, de nombreux protocoles cherchant à en interdire l'usage ont été signés. La portée de ces textes, souvent non ratifiés par de nombreux pays, reste cependant insuffisante et les risques liés aux découvertes scientifiques récentes ainsi qu'au stockage d'armes chimiques et bactériologiques encore disponibles, sont importants. 2 HISTORIQUE L'histoire de la guerre chimique est aussi ancienne que celle de la guerre elle-même. Depuis l'Antiquité, on empoisonne les soldats ennemis en contaminant les puits à l'aide d'ergot de seigle ou de fumées soufrées, on provoque des incendies, on distribue des objets infectés par la variole ou par la peste, etc. Le développement de l'industrie chimique, à la fin du XIXe siècle permet cependant l'apparition de nouvelles armes au potentiel destructeur redoutable. Des gaz nocifs, sont ainsi utilisés pour la première fois lors de la Première Guerre mondiale. Le 22 avril 1915, 5 000 hommes sont tués et 15 000 gravement blessés par l'émission d'une vague de chlore à partir des lignes allemandes. D'autres gaz sont testés sur le champ de bataille : le gaz lacrymogène, le phosgène (irritant les poumons), l'acide cyanhydrique et surtout le gaz moutarde (gaz dit ypérite, à base de sulfure d'éthyle dichloré, provoquant des brûlures). Les vagues de gaz étant tributaires des vents défavorables, on intègre les produits chimiques dans des projectiles d'artillerie ou de mortier. Les premiers obus à ypérite sont conçus en 1917 : le liquide toxique qu'ils projettent attaque toutes les parties du corps en provoquant des brûlures intolérables. Le masque à gaz ne suffisant plus pour assurer une protection, il faut ajouter à la tenue de combat des vêtements de protection imperméables très contraignants (survêtements de protection à port permanent, ou S3P). On estime ainsi à 100 000 le nombre de victimes des armes chimiques au cours de la Première Guerre mondiale. Entre les deux guerres, la plupart des puissances européennes cherchent à perfectionner leur armement chimique. De nouveaux gaz sont conçus, en particulier des neurotoxiques tels que le tabun et le sarin, mis au point par l'Allemagne, et dont une très faible quantité suffit à provoquer la mort par blocage de l'influx nerveux. Malgré leur large disponibilité les gaz neurotoxiques ne sont que peu utilisés au cours de la Seconde Guerre mondiale ; seul le Japon y a recours en Chine, au moment où la guerre s'étend à l'ensemble du globe. Le développement de l'aviation rend l'utilisation des armes chimiques plus dangereuse encore. Les améliorations techniques et le développement du napalm, produit qui colle aux surfaces en les brûlant, conduisent ainsi à une utilisation largement répandue des armes à flamme au cours de la Seconde Guerre mondiale. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, des gaz tels les gaz lacrymogènes ont été utilisés lors de conflits limités, en particulier au cours de la guerre du Viêt Nam. L'utilisation d'agents plus mortels, tels que le gaz moutarde et les gaz neurotoxiques, est condamnée par la plupart des pays, mais ces armes sont encore présentes dans les arsenaux. On a montré qu'elles avaient été utilisées par l'Irak lors de la guerre contre l'Iran, dans les années quatre-vingt (entraînant plusieurs dizaines de milliers de morts et de blessés). De nombreuses attaques chimiques ont également été dénoncées, depuis les années soixante, au Viêt Nam, au Cambodge, au Yémen, au Laos, ou encore en Afghanistan, mais sans qu'il soit possible d'apporter des preuves formelles de leur utilisation. 3 AGENTS CHIMIQUES Les armes chimiques, généralement appelées gaz de combat, peuvent se présenter sous la forme de liquides, de gaz ou d'aérosols. Leurs effets sont divers, depuis les agents incapacitants, qui provoquent une inaptitude temporaire au combat sans laisser de lésions irréversibles, jusqu'aux agents létaux, qui conduisent à la mort, faute de soins rapides. On distingue ainsi différents groupes de produits : o - les agents incapacitants, o - les suffocants, o - les vésicants, o - les toxiques sanguins, o - les toxiques cellulaires o - les neurotoxiques. Les agents incapacitants, dont l'objectif est de neutraliser sans tuer, se subdivisent en : o - agents psychiques, qui perturbent le comportement de l'individu : ce sont des drogues telles que le LSD par exemple ; o - agents physiques, qui agissent sur les sens (vue, ouïe,...) ou sur certaines fonctions (locomotion, équilibre,...) : ce sont des droques telles que les analgésiques morphiniques par exemple ; o - agents irritants de faible toxicité, utilisés en particulier dans les opérations de maintien de l'ordre. Les irritants se subdivisent en irritants lacrymogènes, qui agissent sur les terminaisons nerveuses de la cornée, irritants respiratoires qui affectent principalement les voies respiratoires supérieures et irritants cutanés qui provoquent une irritation très pénible de la peau. Les suffocants (chlore ou phosgène par exemple) sont des gaz qui agissent principalement sur les poumons en lésant les tissus des voies respiratoires. Ils agissent par inhalation à des taux relativement élevés. Les alvéoles pulmonaires se remplissent d'une exsudation du sérum qui se traduit par l'apparition d'un oedème aigu du poumon. Si la dose est non mortelle, les cellules atteintes se régénèrent, mais la convalescence est longue et demande beaucoup de soins. Si la concentration du produit est trop forte, l'exposition peut entraîner une suffocation brutale et la mort par arrêt respiratoire. Les vésicants (ypérite ou lewisite par exemple) détruisent les tissus vivants avec lesquels ils entrent en contact (muqueuses cutanées, oculaires et respiratoires) en inhibant la multiplication des cellules. Leur action, dont les effets sont sensibles après un délai qui varie selon la concentration du produit, le temps d'exposition et la sensibilité des tissus atteints, est irréversible. Les toxiques sanguins (hydrogène arsénié, oxyde de carbone ou zyclon B par exemple) agissent au niveau des globules rouges du sang et bloquent le processus d'échange oxygène -- dioxyde de carbone, provoquant ainsi un empoisonnement du sang. Les toxiques cellulaires (acide cyanhydrique ou chlorure de cyanogène par exemple) agissent au niveau des cellules en empêchant l'utilisation de l'oxygène apporté par le sang. À doses élevées, ils agissent en quelques secondes bloquant la respiration et provoquant un arrêt cardiaque sans possibilité d'intervention thérapeutique. Les neurotoxiques (sarin, Tabun, Soman, A4 ou VX par exemple) sont des toxiques organophosphorés ou anticholinestérasiques. Ils agissent sur le mécanisme de conduction de l'influx nerveux. Ils sont absorbés en phase vapeur par les voies respiratoires ou en phase liquide par voie percutanée. La dernière famille comprend des agents chimiques utilisés pour détruire les végétaux ou les animaux. Ils sont généralement nocifs pour l'homme si les zones attaquées sont proches d'habitations ou si ces agents sont déportés par le vent. Différents composés chimiques, comme l'agent orange, blanc ou bleu, qui altèrent le métabolisme des plantes et entraînent la défoliation, ont été utilisés dans certaines guerres pour réduire la couverture végétale des zones ennemies ou pour priver les populations civiles des récoltes nécessaires. Ces agents chimiques, généralement pulvérisés par un avion, peuvent également contaminer l'eau et menacer les poissons. Leurs effets à long terme sur l'écosystème les rendent particulièrement dévastateurs. (Voir aussi environnement) 4 AGENTS BIOLOGIQUES Plusieurs grands pays ont travaillé, à des degrés divers, au développement d'agents biologiques à des fins de guerre. On distingue les agents biologiques nocifs pour l'homme et ceux visant les animaux ou la végétation. Sélectionnés ou adaptés à partir de germes pathogènes provoquant différentes maladies, ces agents comprennent des bactéries, des champignons, des virus et des toxines. Les armes biologiques sont nombreuses et leur nature dépend des objectifs recherchés : mise hors de combat ou élimination des individus, destruction des récoltes ou du bétail. De plus, selon l'agent biologique utilisé, la durée de déclenchement varie de quelques heures à quelques jours. On peut utiliser contre l'homme et les animaux, par exemple, des germes pathogènes causant le botulisme, la peste ou la fièvre aphteuse. Pour détruire les végétaux, il est possible d'utiliser des micro-organismes (pourrissement des épis de blé) ou des insectes (sauterelles, doryphores). Le développement important du génie génétique laisse craindre la création de nouvelles souches virales très toxiques, contre lesquelles un pays touché ne serait pas préparé et ne posséderait pas d'antidote. Contrairement aux armes chimiques, les agents biologiques sont généralement peu fiables. Il est difficile de contrôler une épidémie et, en cas de combats rapprochés, le risque de contamination n'est pas négligeable. 5 DISSÉMINATION La première méthode moderne de dissémination des agents chimiques consiste simplement à les laisser s'échapper de conteneurs sous pression, comme l'ont fait les Allemands au cours de la Première Guerre mondiale. L'efficacité de ces armes dépend cependant des conditions météorologiques. Des méthodes de projection plus efficaces ont ensuite été utilisées, employant des mortiers, des canons, des roquettes, des bombes aériennes ou des grenades. Les agents biologiques peuvent être disséminés en lâchant des insectes ou d'autres animaux contaminés sur une zone cible. Les armes de dispersion sont classées suivant leur chargement, leur mode de dispersion et de lancement. Ce sont généralement des armes classiques, dont la charge explosive est remplacée par un agent chimique ou biologique. Les armes chimiques et biologiques peuvent également être utilisées au cours de guérillas ou d'actions terroristes. Dans ce cas, des matériaux toxiques inertes peuvent être pulvérisés dans l'air des régions urbaines, à partir de voitures ou de véhicules distants. Une autre tactique possible consiste à disséminer des toxines solubles dans les sources d'approvisionnement en eau des villes. Les agents chimiques et biologiques peuvent être employés dans des conflits limités. Il n'est pas nécessaire de disposer d'une base industrielle très sophistiquée pour produire certains agents chimiques mortels, qui constituent des armes facilement accessibles pour les pays en voie de développement. L'attrait de ces armes pour les terroristes est donc un grave sujet de préoccupation. En effet, la dissémination de quantités relativement faibles de toxines dans une source d'approvisionnement en eau ou dans l'air ambiant peut provoquer une catastrophe de très grande ampleur (cas de l'attaque au gaz sarin dans le métro de Tokyo en 1995). 6 DÉTECTION ET PROTECTION La plupart des pays ont mis au point des programmes de détection d'agents mortels et de décontamination. La détection est un problème délicat, car elle doit se faire aussi rapidement que possible, en raison de la rapidité d'action des agents chimiques et biologiques. Bien que l'on dispose de détecteurs très sophistiqués, le risque d'une attaque par un produit inconnu existe toujours. Le domaine de la protection fait appel aux systèmes existants dans l'industrie ou en médecine : épuration de l'air, vêtements spéciaux et masques à gaz, décontamination des zones infectées, traitements thérapeutiques et vaccination. Parallèlement, la plupart des armées disposent d'unités de défense nucléaire, biologique et chimique (NBC) qui interviennent pour les reconnaissances et les marquages de zones ainsi que pour les décontaminations opérationnelles. 7 CONTRÔLE INTERNATIONAL Les conférences de La Haye, en 1899 et en 1907, conduisent à l'interdiction des projectiles chimiques ou de ceux contenant des poisons. À Genève, en 1925, est signé un protocole de la Société des Nations, visant à interdire la guerre chimique et biologique. Il n'est toutefois pas ratifié par les États-Unis avant 1974. En 1990, 114 nations l'ont signé, tout en se réservant le droit de riposter à une attaque avec des armes de même nature. Le protocole de Genève n'interdit les armes chimiques et biologiques que dans le cas d'un conflit entre deux pays. Il ne concerne ni leur utilisation par un pays contre une partie de sa population ni la possibilité pour un pays de développer, de produire et de vendre de telles armes. Un traité interdisant globalement l'usage d'agents biologiques est rédigé lors de la conférence de Genève sur le désarmement, en 1971, et approuvé par l'Assemblée générale des Nations unies. Quelque 84 nations signent la convention sur les armes biologiques que les États-Unis ratifient en 1974. Ce traité est unique en son genre, puisqu'il met hors la loi toute une série d'armes par la plupart des nations. Toutefois, son efficacité reste discutable en raison des progrès du génie génétique qui accroissent la complexité du problème. En mai 1991, 19 nations industrielles s'engagent à adopter des mesures de contrôle sur l'exportation de cinquante produits chimiques utilisés dans la production d'armes. En 1993 est adoptée une convention sur l'interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l'emploi des armes chimiques et sur leur destruction. Plus de 160 nations l'ont ratifiée à ce jour. Actuellement, l'ONU continue de mener une campagne de non-prolifération des armes chimiques et biologiques. Elle poursuit également, en accord avec les pays concernés et adhérents, un plan de destruction des stocks encore existants. Voir aussi contrôle des armements ; armes nucléaires.

« est trop forte, l’exposition peut entraîner une suffocation brutale et la mort par arrêt respiratoire. Les vésicants (ypérite ou lewisite par exemple) détruisent les tissus vivants avec lesquels ils entrent en contact (muqueuses cutanées, oculaires et respiratoires) en inhibant la multiplication des cellules.

Leur action, dont les effets sont sensibles après un délai qui varie selon la concentration du produit, le temps d’exposition et la sensibilité des tissus atteints, est irréversible. Les toxiques sanguins (hydrogène arsénié, oxyde de carbone ou zyclon B par exemple) agissent au niveau des globules rouges du sang et bloquent le processus d’échange oxygène — dioxyde de carbone, provoquant ainsi un empoisonnement du sang. Les toxiques cellulaires (acide cyanhydrique ou chlorure de cyanogène par exemple) agissent au niveau des cellules en empêchant l’utilisation de l’oxygène apporté par le sang.

À doses élevées, ils agissent en quelques secondes bloquant la respiration et provoquant un arrêt cardiaque sans possibilité d’intervention thérapeutique. Les neurotoxiques (sarin, Tabun, Soman, A4 ou VX par exemple) sont des toxiques organophosphorés ou anticholinestérasiques.

Ils agissent sur le mécanisme de conduction de l’influx nerveux.

Ils sont absorbés en phase vapeur par les voies respiratoires ou en phase liquide par voie percutanée. La dernière famille comprend des agents chimiques utilisés pour détruire les végétaux ou les animaux.

Ils sont généralement nocifs pour l'homme si les zones attaquées sont proches d'habitations ou si ces agents sont déportés par le vent.

Différents composés chimiques, comme l'agent orange, blanc ou bleu, qui altèrent le métabolisme des plantes et entraînent la défoliation, ont été utilisés dans certaines guerres pour réduire la couverture végétale des zones ennemies ou pour priver les populations civiles des récoltes nécessaires.

Ces agents chimiques, généralement pulvérisés par un avion, peuvent également contaminer l'eau et menacer les poissons.

Leurs effets à long terme sur l'écosystème les rendent particulièrement dévastateurs.

( Voir aussi environnement) 4 AGENTS BIOLOGIQUES Plusieurs grands pays ont travaillé, à des degrés divers, au développement d'agents biologiques à des fins de guerre.

On distingue les agents biologiques nocifs pour l'homme et ceux visant les animaux ou la végétation.

Sélectionnés ou adaptés à partir de germes pathogènes provoquant différentes maladies, ces agents comprennent des bactéries, des champignons, des virus et des toxines. Les armes biologiques sont nombreuses et leur nature dépend des objectifs recherchés : mise hors de combat ou élimination des individus, destruction des récoltes ou du bétail.

De plus, selon l'agent biologique utilisé, la durée de déclenchement varie de quelques heures à quelques jours.

On peut utiliser contre l'homme et les animaux, par exemple, des germes pathogènes causant le botulisme, la peste ou la fièvre aphteuse.

Pour détruire les végétaux, il est possible d'utiliser des micro-organismes (pourrissement des épis de blé) ou des insectes (sauterelles, doryphores).

Le développement important du génie génétique laisse craindre la création de nouvelles souches virales très toxiques, contre lesquelles un pays touché ne serait pas préparé et ne posséderait pas d'antidote. Contrairement aux armes chimiques, les agents biologiques sont généralement peu fiables.

Il est difficile de contrôler une épidémie et, en cas de combats rapprochés, le risque de contamination n'est pas négligeable. 5 DISSÉMINATION La première méthode moderne de dissémination des agents chimiques consiste simplement à les laisser s'échapper de conteneurs sous pression, comme l’ont fait les Allemands au cours de la Première Guerre mondiale.

L'efficacité de ces armes dépend cependant des conditions météorologiques.

Des méthodes de projection plus efficaces ont ensuite été utilisées, employant des mortiers, des canons, des roquettes, des bombes aériennes ou des grenades.

Les agents biologiques peuvent être disséminés en lâchant des insectes ou d'autres animaux contaminés sur une zone cible. Les armes de dispersion sont classées suivant leur chargement, leur mode de dispersion et de lancement.

Ce sont généralement des armes classiques, dont la charge explosive est remplacée par un agent chimique ou biologique. Les armes chimiques et biologiques peuvent également être utilisées au cours de guérillas ou d'actions terroristes.

Dans ce cas, des matériaux toxiques inertes peuvent être pulvérisés dans l'air des régions urbaines, à partir de voitures ou de véhicules distants.

Une autre tactique possible consiste à disséminer des toxines solubles dans les sources d'approvisionnement en eau des villes. Les agents chimiques et biologiques peuvent être employés dans des conflits limités.

Il n'est pas nécessaire de disposer d'une base industrielle très sophistiquée pour produire certains agents chimiques mortels, qui constituent des armes facilement accessibles pour les pays en voie de développement.

L'attrait de ces armes pour les terroristes est donc un grave sujet de préoccupation.

En effet, la dissémination de quantités relativement faibles de toxines dans une source d'approvisionnement en eau ou dans l'air ambiant peut provoquer une catastrophe de très grande ampleur (cas de l'attaque au gaz sarin dans le métro de Tokyo en 1995). 6 DÉTECTION ET PROTECTION La plupart des pays ont mis au point des programmes de détection d'agents mortels et de décontamination.

La détection est un problème délicat, car elle doit se faire aussi rapidement que possible, en raison de la rapidité d'action des agents chimiques et biologiques.

Bien que l'on dispose de détecteurs très sophistiqués, le risque d'une attaque par un produit inconnu existe toujours.

Le domaine de la protection fait appel aux systèmes existants dans l'industrie ou en médecine : épuration de l'air, vêtements spéciaux et masques à gaz, décontamination des zones infectées, traitements thérapeutiques et vaccination.

Parallèlement, la plupart des armées disposent d’unités de défense nucléaire, biologique et chimique (NBC) qui interviennent pour les reconnaissances et les marquages de zones ainsi que pour les décontaminations opérationnelles. 7 CONTRÔLE INTERNATIONAL Les conférences de La Haye, en 1899 et en 1907, conduisent à l'interdiction des projectiles chimiques ou de ceux contenant des poisons.

À Genève, en 1925, est signé un protocole de la Société des Nations, visant à interdire la guerre chimique et biologique.

Il n’est toutefois pas ratifié par les États-Unis avant 1974.

En 1990, 114 nations l'ont signé, tout en se réservant le droit de riposter à une attaque avec des armes de même nature.. »

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