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commentaire candide

Publié le 27/03/2011

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Introduction

Candide, conte philosophique (1759). Mise en scène d’un jeune héros naïf, nourri de la pensée optimiste. Confrontation du héros au cours d’un périple qui apparente le conte à un roman d’éducation, à une multitude d’aventures qui révèlent que tout va mal.

Situation du passage

Sortie du paradis de l’eldorado. Choc brutal : confrontation avec une réalité de son temps.

Axes de lecture

 

 

La critique de la société esclavagiste

 

La satire de la religion

 

La dénonciation de l’optimisme

I. Un récit dramatique

A. Une mise en scène

 

 

 

Physique : Double amputation : ½ homme.

 

Sociale : privation d’identité, de statut social. propriété de Vanderdendur N’a pas de nom Parle la langue de son maître

 

Intellectuelle et culturelle : Déshumanisation : esclaves = animaux ; cf les comparaisons : chiens = fidélité, obéissance ; singes = mimétisme gestuel ; perroquets = mimétisme verbal. Converti par : dépossédé de ses racines culturelles et religieuses.

2. Un système économique brutal et cynique

 

 

Allusion au commerce triangulaire

 

Allusion au Code Noir : c’est l’usage. : acceptation par tous d’une anomalie monstrueuse.

 

Raccourci ironique : c’est à ce prix… : décalage, disproportion (cause / effet) entre les mutilations et la gourmandise.

 

Le nom du maître : nom portrait ; l’origine hollandaise + caractère : vendeur + dent dure. Allitération des dentales. Ironie de fameux : par ses qualités commerciales ou par sa cruauté ?

 

L’argent corrupteur : tractations financières mettant en cause la mère même de l’esclave. Dénaturation des liens familiaux ; la mère devient pourvoyeuse d’esclaves, vend son propre fils.

 

Inversion des valeurs : l’esclavage devient promesse de bonheur, d’honneur, de fortune.

B. La satire de la religion

 

 

En Guinée : l’adoration des fétiches engendre la passivité qui fait accepter la loi du plus fort comme un ordre divin auquel il faut se soumettre.

 

A Surinam : la parole biblique = illusion consolatrice, détourne les esclaves de la révolte en les berçant d’une égalité chimérique. Dénonciation de l’hypocrisie des prêtres (réalité / discours).

C. Une satire de l’optimisme

Conclusion

La force du conte philosophique :

Récit intègre des éléments descriptifs qui permettent au lecteur de \" voir \" la scène (vocabulaire concret, actions). Voltaire évite le réquisitoire théorique, joue sur les ressorts dramatiques d’un récit vivant.

La portée critique du texte : une dénonciation qui passe par des procédés d’écriture qui font réagir le lecteur et mettent en jeu sa sensibilité et sa raison.

 

 

Distorsion entre le ton neutre et le caractère inhumain de ce qui rapporté.(portrait de l’esclave, c’est l’usage)

 

Décalage ironique (le sucre)

Esclavage : démenti supplémentaire à l’optimisme. Candide ébranlé : épisode clé : remise en cause des théories de Pangloss. La définition donnée par Candide : souligne la prise de conscience de la réalité, le caractère illusoire de la philosophie optimiste. La rage de soutenir : folie obstinée, entêtement dogmatique. Pb ? Candide ne fait rien pour le nègre. Pas de solution au problème du mal ?

La religion cautionne l’esclavage.

Parallélisme ironique nos fétiches / les fétiches hollandais : religion ramenée au fétichisme, à la superstition.

Différents niveaux d’énonciation. Récit + dialogue + discours rapporté.

Au début : récit. Utilisation de la 3

Dialogue entre Candide et l’esclave : cf guillemets, tirets, propositions incises ; au début échange rapide de questions et réponses puis long discours de l’esclave.

A l’intérieur du discours, discours rapporté : celui de la mère. Le discours de l’esclave tend à se transformer en récit (passage au passé) puis retour au discours. Récit rétrospectif de l’esclave rappelle son cheminement.

B. La situation

C. Les deux protagonistes

Candide : Sollicitude émue, pitié généreuse. Cf tournures exclamatives. Mon ami : se place en situation d’écoute.

Le nègre : Résignation passive : j’attends mon maître (soumission), c’est l’usage (référence à une codification établie), je me suis trouvé dans les deux cas (simple constat, sans connotations, ni commentaire).

Réactions affectives : à la fin du passage ; exclamation (hélas !), constat négatif (ils n’ont pas fait la mienne), comparaison avec les animaux, reprise du terme horrible utilisé par Candide.

Alternance du je et du nous : le nègre s’élève au-dessus de son cas particulier ; porte parole de tous les esclaves.

II. La dénonciation – les éléments de satire

A. Une critique de la société esclavagiste

1. L’esclavage : un traitement dégradant qui nie la personne humaine - Une triple mutilation

Le choc d’une rencontre : un rapport physique symbolique. Candide, homme libre, debout, en mouvement. A l’opposé, le nègre, immobile, étendu par terre.

Découverte progressive de l’horreur : progression de la découverte ; masse du corps ® habits ®

mutilations. Dénuement souligné.(ne…que). Mais 3 observations données de manière relativement impersonnelle. Tout est mis sur le même plan.

Dans la réponse du nègre : reprise des 3 points qui ont éveillé la pitié de Candide : caleçon, main jambe. Crescendo dans l’horreur.

Dans la réponse du nègre : reprise des 3 points qui ont éveillé la pitié de Candide : caleçon, main jambe. Crescendo dans l’horreur.

 

ème personne, du passé simple et de l’imparfait : présentation rapide de la rencontre

Dialogue entre Candide et l’esclave : cf guillemets, tirets, propositions incises ; au début échange rapide de questions et réponses puis long discours de l’esclave.

A l’intérieur du discours, discours rapporté : celui de la mère. Le discours de l’esclave tend à se transformer en récit (passage au passé) puis retour au discours. Récit rétrospectif de l’esclave rappelle son cheminement.

Nature du texte : un récit d’une rencontre + un discours : les paroles de l’esclave exposant son statut et les origines de sa situation.

La dénonciation

 

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