Devoir de Philosophie

Commentaire composé sur La Princesse de Clèves, Mme de la Fayette

Publié le 10/10/2013

Extrait du document

fayette

Commentaire composé sur La Princesse de Clèves, Mme de la Fayette Conséquence directe de l'étonnant aveu de l'amour porté par un autre homme, sans le nommer et de l'engrenage de la jalousie, la mort du prince de Clèves est d'une extrème importance pour la suite du roman. Ce n'est pas une péripétie extèrieur qui la cause, elle est l'aboutissement logique du caractère passionnée du prince de Clèves. Ce texte est le récit pathétique d'une dernière entrevue entre les deux époux et alterne récit et dialogue révélant entre les deux personnages une incommunicabilité tragique qui exacerbe la souffrance du prince et provoque la compation. Avec sa mort imminente le cycle de la fatalité n'est pas loin d'être bouclé. Problématique : Comment l'incommunicabilité conduit-elle à la fatalité ? I . Alternance du récit et du dialogue Structure du texte Le poids de l'incommunicabilité Structure du texte Ligne 1 à 8 : c'est le récit, sert à introduire le dialogue Ligne 9 à 31 : tirade du Prince. Passage central du texte : passage pleins de reproches Retour au récit : incompréhension et silence de Mme de Clèves devant les reproches injuste de son mari Ligne 35 à 45 : reprise de dialogue Notre texte commence par quelques lignes de récit (l.1 à 8) qui sert de mise en scène le dialogue qui va suivre afin d'évoquer les circonstances de la dernière entrevut entre mr de Clèves et sa femme, il s'agit donc d'un récit pathétique qui montre les conséquences de l'engrenage de la jalousie. Aucune description d'ordre physique n'est donnée malgrès la proximité de la mort (« presque abandonné des médecins « l.1 « un des derniers jours de son mal « l.5 « des sentiments si opposés et si douloureux « l.7) Ensuite, c'est la tirade du Prince de la ligne 9 à 31. Passage central qui est un véhément exposé des reproches, appelée une péroraison passionnée et aux nombreux effets orratoire. Retour au récit à la ligne 32 jusqu'à 34, incompréhension, silence de Mme de Clèves devant les reproches injustes de son mari. Ensuite, dialogues jusqu'à la fin (l.45) madame de Clèves essaye de s'expliquer mais ne sachant pas le motif exact des accusations elle se heurte. Elle s'oppose à un motif de non-recevoir de la part de son mari. Le poids de l'incommunicabilité Ce dialogue montre en fait un climat passionnel qui s'exprime par la variété et la vivacité des verbes d'actions (« s'écria t-elle « l.35 « réplique Mr de Clèves « l.38 « reprit-il « l.1, les verbes interromput alors que dans le reste du roman on trouve simplement le verbe dire. Ici, on sent le ton monté petit à petit et atteindre la dispute pour aller jusqu'au conflit. On remarque alors la reprise de même therme (« j'eu souhaité « « eussiez-vous souhaité « l.38 « j'en ferais tout les serments « l.43 « de faux serments « l.44 Phrase en chiasme, moi vient reprendre vous : « est-ce de vous dont je parle d'une femme qui a « « non monsieur, ce n'est pas de moi dont vous parlez «  « Sans qu'il vous en coute des crimes « « moi des crimes « « une femme qui a passé des nuits « : phrases averbales Mr de Clèves va conclure cet échange par « n'en dites pas d'avantage « en réffusant une vérité qui vient trop tard. Le texte va du pathétique (description de Mr de Clèves, tourmenter physiquement et moralement et de sa femme, accablée de chagrin au tragique). Au moment de cet mort, ils restent à tout jamais séparés sous un malentendut. Malgrès ses efforts Mr de Clèves n'a pas réussit à diciper le tragique malentendu. Un peu plus loin dans le texte Mr de Clèves presque convaincut de l'innocence de sa femme aura cette phrase cruelle «  je ne veux rien voir de ce qui pourrait me faire regretter la vie «. Il veut se convaincre qu'elle est coupable. ll. Souffrir et faire souffrir Injustice des accusations Le Prince est dans l'accusation extrème. Premier mot « vous versez bien des pleurs, Madame « l.10 « pour une mort que vous causez « l.10 « bien « : ironie, hypocrisie totale, vous en faites trop. = adverbe Violence de l'accusation dès les premiers mots « pourquoi m'éclairer sur la passion que vous avez pour Mr de Nemours, si votre vertu n'avait pas plus détendue « l.14 « une mort que vous causez « l.9 « je meurs du cruel déplaisir « l.11 « ma mort vous laissera en liberté « l.29 Il y'a dans les paroles du Prince, une volonté de culpabiliser la Princesse et de la toucher au point sensible : sa sincérité d'où le reproche de fausseté « vous versez bien des pleurs «

Liens utiles