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Commentaire de francais

Publié le 02/12/2013

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Intro : Nous allons analyser deux livres ; Tamango une nouvelle de Prosper Mérimée, écrit en 1829, portant sur l’esclavage alors qu’à cette époque la traite des noirs était officiellement interdite mais officieusement tolérée, et Bug-Jargal, le premier roman écrit par Victor Hugo en 1818, qui porte également sur l’esclavage. Comment les auteurs mettent la fiction au service de la dénonciation de l’esclavage ? Pour répondre a cette question nous allons étudier dans un premier temps la dénonciation de l’esclavage, puis dans un second temps l’opinion des auteurs et pour finir nous verrons comment ces deux auteurs ont mêlés fiction et documentaire.   I) La dénonciation de l’esclavage Nous allons commencer par la dénonciation de l’esclavage. Mérimée ne denonce pas explicitement l’esclavage, elle est masquée avec subtilité. Le narrateur se met à distance et refuse de cautionner des faits auxquels il n’a pas assisté « je crois », « je l’ignore », « je ne sais lequel », « je ne sais combien de temps après ». Dans ces deux romans, les auteurs ne cessent de discrédités leurs personnages et leurs actes. Dans Bug-Jargal, Pierrot est considéré comme un personnage néfaste, de par sa couleur de peau mais aussi par le fait qu’il tenta de séduire Marie, mais aussi lorsqu’il la kidnappa en revanche il est présenté comme un personnage héroïque lorsqu’il la sauve de l’attaque d’un animal et lorsque il retenu le propriétaire de la plantation de frapper un des esclaves. L’attitude des personnages est alternée entre bienveillant et malveillant, les auteurs jouent avec eux. Mérimée en nommant son capitaine « Ledoux » met l’accent sur la brutalité du personnage qui est tout sauf doux. Les auteurs dénoncent également l’hypocrisie, dans Tamango la mort «  de douze nègres seulement » n’est qu’une «  bagatelle », cela insiste sur l’insensibilité et la cruauté du capitaine. Ces exemples montrent l’ironie utilisée par Mérimée pour dénoncer l’esclavage, il écrit l’exact contraire de ce qu’il faut comprendre. Dans les deux romans les hommes noirs sont constamment surnommés de «  nègres », « noirs », « esclaves », les noirs sont pour eux forcément des esclaves. Ils sont traité comme des animaux, ils sont entassé dans des négrier dans lesquels leur promiscuité est des plus restreintes, ils sont vendus comme du bétail. Ces faits mettent en évidence le racisme des hommes blancs envers les hommes noirs et révèle à nouveau la dénonciation de l’esclavage.     II) L’opinion des auteurs Les auteurs laisse transparaitre un jugement sur les faits racontés ; « le pauvre Tamango », « les pauvres noirs », « tous, jusqu’à l’interprète, qui ne leur avait rien fait de mal, furent impitoyablement massacrés », en faisant ca les narrateurs insinuent et transmettent la pitié et le dégout que lui inspirent les faits racontés. Mérimée et VH montrent que l’homme bon n’existe pas, ils ont une vision pessimiste et désespéré de l’humanité. Aucun personnage ne trouve grâce aux yeux de Mérimée. Les deux écrivains veulent dévoiler la vraie nature de l’homme, un homme prédateur qui suit ses instincts primitifs tel un animal. Comme par exemple dans Tamango, lorsque l’africain invente le Mama-jumbo pour s’assurer de la fidélité de sa femme, l’intimider, et la brutaliser. De même lors de la révolte des esclaves lorsque les deux chefs s’opposent comme deux males dominants pour la possession d’une « femelle » (Ayché). Pour Victor Hugo aucun de ses personnages ne mérite d’être bon, il les discrédite comme vu précédemment. Mérimée utilise l’ironie dramatique pour en quelques sortes ce venger de ses personnages mauvais, comme lorsque le narrateur s’attarde sur la bonne humeur du capitaine alors qu’il vit ses derniers instants et qu’il ne le sait pas.   III) Entre fiction et documentaire Les auteurs puisent dans l’actualité de leur époque pour raconter l’esclavage et la traite mais également dans de nombreuses sources rassemblés dans les cercles abolitionnistes ainsi la description des faits est très réaliste nonobstant que les histoires soit fictives. Tamango et Bug-Jargal s’inspire de récits de révoltes d’esclaves tout en intégrant des références historiques tel que le négrier « L’espérance », Nantes la capitale de la traite négrières françaises et la révolte de saint Domingue. Tout en s’autorisant toutes les libertés de la fiction romanesque Mérimée et Hugo nourrissent leur récit de sources documentaires riches et solide pour emporter l’adhésion de son lecteur. Leur force est d’allier le documentaire au romanesque de la fiction. Persuader le lecteur d’un récit d’aventure ou d’un roman d’amour le convint plus facilement de l’inhumanité de l’esclavage. La fiction est au service d’une cause dans ces deux livres.     Ces livres font découvrir au lecteur la traite des noirs et les conditions de l’esclavage et vise à nous faire partager l’indignation des écrivains tout en imaginant une histoire. Les auteurs raconte chacun une histoire fausse mais qui est inspirés de faits réels ce qui met une certaine distance entre l’histoire et le lecteur. La fiction est au service de la cause de l’esclavage pour dénoncer le dégout de Mérimée et Victor Hugo.  Ce sont des auteurs qui dénoncent l’esclavage en mettant en scène un récit pathétique qui marque leur engagement. 

« qu'il faut comprendre.

Dans les deux romans les hommes noirs sont constamment surnommés de «  nègres », « noirs », « esclaves », les noirs sont pour eux forcément des esclaves.

Ils sont traité comme des animaux, ils sont entassé dans des négrier dans lesquels leur promiscuité est des plus restreintes, ils sont vendus comme du bétail.

Ces faits mettent en évidence le racisme des hommes blancs envers les hommes noirs et révèle à nouveau la dénonciation de l'esclavage.

    II) L'opinion des auteurs Les auteurs laisse transparaitre un jugement sur les faits racontés ; « le pauvre Tamango », « les pauvres noirs », « tous, jusqu'à l'interprète, qui ne leur avait rien fait de mal, furent impitoyablement massacrés », en faisant ca les narrateurs insinuent et transmettent la pitié et le dégout que lui inspirent les faits racontés. Mérimée et VH montrent que l'homme bon n'existe pas, ils ont une vision pessimiste et désespéré de l'humanité.

Aucun personnage ne trouve grâce aux yeux de Mérimée.

Les deux écrivains veulent dévoiler la vraie nature de l'homme, un homme prédateur qui suit ses instincts primitifs tel un animal. Comme par exemple dans Tamango, lorsque l'africain invente le Mama-jumbo pour s'assurer de la fidélité de sa femme, l'intimider, et la brutaliser.

De même lors de la révolte des esclaves lorsque les deux chefs s'opposent comme deux males dominants pour la possession d'une « femelle » (Ayché).

Pour Victor Hugo aucun de ses personnages ne mérite d'être bon, il les discrédite comme vu précédemment. Mérimée utilise l'ironie dramatique pour en quelques sortes ce venger de ses personnages mauvais, comme lorsque le narrateur s'attarde sur la bonne humeur du capitaine alors qu'il vit ses derniers instants et qu'il ne le sait pas.   III) Entre fiction et documentaire Les auteurs puisent dans l'actualité de leur époque pour raconter l'esclavage et la traite mais également dans de nombreuses sources rassemblés dans les cercles abolitionnistes ainsi la description des faits est très réaliste nonobstant que les histoires soit fictives.

Tamango et Bug-Jargal s'inspire de récits de révoltes d'esclaves tout en intégrant des références historiques tel que le négrier « L'espérance », Nantes la capitale de. »

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