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Commentaire de Roméo et Juliette

Publié le 15/09/2006

Extrait du document

I-Une scène tragique

1) La mort La mort fait partit des scènes tragique, elle est très présente dans cette dernière scène. Le premier personnage à mourir est Pâris, tué par Roméo mais ce dernier ne sait pas qui est sa victime. Le personnage qui suit Pâris dans la mort est Roméo. Il se tue pour Juliette mais surtout pour lui c’est un égoïste il veut échapper à sa fatalité. Il veut échapper à ce destin mais la mort des amants est annoncé plusieurs fois dans ce texte, le chœur au début, puis Roméo avant d’entrer au bal : « cette fête nocturne marque la fin de la vie méprisable « (p. 51, vers 110), Juliette nous le montra aussi lorsque l’identité de Roméo lui est dévoilée: « Alors dans la tombe je serai  déflorée « (p.59, vers 132). Dans la dernière scène Roméo dit : « Je bois à mon amour «. Il boit ce poison pour rejoindre Juliette mais pas parce qu’il l’a décidé, il aurait voulu que ça se passe autrement. Il dit aussi être « arraché au joug des étoiles ennemies «. Il n’est pas consentant, comme il est arraché, c’est contre sa volonté qu’il meurt. La dernière personne à mourir est Juliette, elle meurt car Roméo meurt. 2) La fatalité En se tuant, Roméo ne fait qu’accomplir sa fatalité due à la haine des deux familles (Montaigu et Capulet). Sa mort ainsi que celle de Juliette étaient inévitables, ils devaient mourir pour réconcilier les deux familles. Ces deux amants étaient nés sous de mauvaises étoiles, ils vivaient sou la haine des deux familles. En se tuant, ils deviennent libres. C’est leur vie contre leur liberté se que choisit Roméo, Juliette fera de même en suivant son amant dans la mort. Il n’y a pas que la haine des familles qui sera un facteur pour cette fatalité : si Roméo et Juliette ne c’était rencontrés, ils n’auraient pas eu à inventer un tel plan, ne seraient pas mort. Ou il aurait fallu que la lettre du frère Laurent arrive a temps ou que le père de Juliette n’avance pas la date du mariage. Quand à Roméo, il aurait dû aller voir frère Laurent pour savoir si Juliette était bien morte. II-Roméo : personnage torturé et aveuglé

1) Un héros pathétique Roméo est une personne qui suit ses idées sans réfléchir, il fait puis après réfléchit. C’est un personnage très impulsif. Quand il est en colère contre quelqu’un et très peu de temps après, cette personne là est morte (exemple avec Thybalt qu’il tue pour venger Mercutio ou Pâris qu’il tue car ce dernier l’avait provoqué). Pourtant un héros ne tue pas, il fait des actions héroïques qui apportent quelque chose à la communauté. Roméo tue Thybalt et Pâris mais ce n’est bien que pour sa famille. Lorsqu’il eut un bref éclair de lucidité en pensant que peu être Juliette était encore vivante : « Faut-il croire que la mort immatérielle est amoureuse, et que l’odieux monstre décharné te garde ici dans la nuit noire pour être ton amant ? « (p.170 vers 103-105). Il se dit qu’elle n’est peu être pas morte la voyant toujours aussi belle. Mais au lieu d’aller voir frère Laurent pour le lui demander il boit le poison sans réfléchir et en suivant ses sentiments comme il nous l’avait déjà montré. 2) Personnage qui s’inscrit dans le domaine de la tragédie Roméo se montrent très énonciateurs comme lorsque Roméo raconte à Mercutio et Benvolio avant le bal que cette fête lui apportera la mort. Il complète le chœur en parlant de sa mort et apporte plus de détails. Notre personnage vit dans ses rêves qui lui empêchent de voir la réalité. Lorsqu’il est en route pour Vérone où il va voir Juliette et achète se poison pour se donner la mort aux côtés de sa bien aimée, il imagine ce moment ce qui donne le moment de sa mort très théâtral. De plus ce personnage impulsif, agit soit trop tôt soit trop tard. Trop tard quand il s’excuse au près de Thybalt et Pâris après les avoir tué et trop tôt lorsqu’il boit le poison. Roméo et quelqu’un d’autocentré. Quand il tue, il pense que sa le consternait il meure il pense à sa fatalité qui le rendra libre en mourant. III- Une mort injuste

1) Une génération de morte due à cette haine ancestrale La jeune génération des deux familles est morte dans cette œuvre. Morts sous la haine. Ces enfants n’ont fait que subir leur fatalité. Ils auraient pourtant pu être amis si il n’y avait pas eu cette haine mais c’était inévitable : comme les parents se détestait, ils l’ont transmis a leurs enfants pendant tant de générations que la cause en a était oubliée. Ils n’y a pas que les enfants qui sont touchés, mais aussi les amis de la famille et la communauté est divisée en deux : d’un côté le clan Montaigu et de l’autre le clan Capulet. Comme les enfants sont morts, il n’y a plus personne pour transmettre cette haine. La paix sera revenue. 2) Une mort injuste mais qui permet un dépassement Il y a un écho entre les amants quand il va mourir Roméo dit à Juliette : « Oh! Mon amour, ma femme « (p.171 vers91) Juliette dit une chose semblable : « Mon époux, mon Roméo « (p 173 vers148 et 150). En se disant ces paroles, ils se revoient leur amour qu’ils ont l’un en vers l’autre. Ils ne voulaient pas être séparés, rester ensemble pour toujours. Rester ensemble, ils le trouveront dans la mort. Ils deviennent libres d’être amoureux, en mourant ils deviennent libres. De plus, le lieu de leur mort est allumé par les flambeaux. Cette lumière nous rappel celle du bal : c’est une boucle qui est bouclée, qui se termine. Les amants se rencontrent une première fois vivant dans un lieu lumineux, au bal puis font connaissance pendant la scène du balcon. Puis s’ils se rencontrent une nouvelle fois au tombeau avant de mourir, un lieu lumineux aussi. Il y a un retour en arrière, une répétition. Les amants (re)feront connaissance mais cette fois si mort sans la haine pour mettre un barrage entre eux. Introduction : La fin du XVI° siècle est l’ère Elisabéthain : hommage à la reine Elisabeth I. Ce nom est surtout connu dans l’écriture. C’est dans cette période que William Shakespeare, auteur anglais de pièce de théâtre écrit Roméo et Juliette. Cet auteur ne sera reconnu qu’après sa mort. Cette pièce reste toujours d’actualité après plusieurs siècles car on peut s’y retrouver. Je situe ; deux amants Roméo et Juliette, s’aiment malgré la haine qui oppose leur famille. Le passage que nous allons étudier est la dernière scène du livre quand nos deux amants meurent. Dans un premier temps nous étudierons le côté tragique de cette pièce de théâtre. Dans un second temps, nous étudierons Roméo, personnage torturé et aveuglé par la haine et l’amour. Puis dans un troisième temps, nous étudierons la mort injuste des personnages du texte. Conclusion : Ayant des morts ainsi que des personnes subissant leur destin, W. Shakespeare s’inscrit avec cette pièce dans le domaine du tragique : mélange à la fois d’amour et de haine basé sur l’égoïsme de Roméo comme tout jeune héros, ainsi que des mauvaises personnes mortes. Mais Shakespeare ne fit que s’inspiré de l’antiquité avec Thysbée et Pyrame : deux amants, Pyrame étant mort croyant son amante décédée, puis cette dernière se tua a son tour voyant Pyrame mort. Mais on a aussi une impression de déjà vu avec échange de la coupe entre Tristan et Iseut, voulant échapper à leur destin. Transition entre I et II : Roméo se retrouve à être un personnage tragique. Transition entre II et III : La génération de Roméo est née sous une mauvaise étoile

« intellectuelle avec « nos langages insuffisants » ligne 8 et 9 ou « nos opinions insensées » ligne 10, mais aussi une faiblesse desmœurs « nos usages ridicules » ligne 9 ainsi qu'une faiblesse politique « nos lois imparfaites » ligne 9 également.Il qualifie même les différences des hommes de « petites différences » ligne 7-8 et de « petites nuances » ligne 11.Par ailleurs, Voltaire insiste fortement sur le comportement destructeur de l'homme avec des verbes comme « haïr » ou « égorger» ligne 6, « ne nous déchirons pas » ligne 23 ou le nom commun « persécution » à la ligne 12.D'autre part, on notera que toutes les différences qu'établit l'auteur sont susceptibles de provoquer la haine entre les hommescomme le montre le paragraphe qui s'étend de la ligne 12 à 20.

Ces différences son accentuées par le démonstratifs « ceux qui »répété plusieurs fois dans cet extrait.Voltaire, par les articles possessifs « nos » ligne 5- 8- 9… « nous » ligne 6 « notre » ligne 5 s'incluse dans la critiques de lasociété.Opposition également entre « la tyrannie exercée sur les âmes » ligne 22 et le « brigandage » ligne 22.

Avec le nom commun «tyrannie » qui est un mot « fort » par rapport au « brigandage » qui semble banal ou qui présente peut d'importance. b) La responsabilité des hommes. - L'expression « Tu ne nous as point donné un cœur pour nous haïr, et des mains pour nous égorger » écarte la responsabilitédivine pour mettre en avant celle des hommes Dieu a donné des capacités aux hommes mais ils les utilisent mal.└> Dans cet extrait, Voltaire met en cause la responsabilité des hommes dans leur manière de vivre entre eux.- L'idée de division et d'intolérance entre les hommes est mise en relief par la structure des phrases : « ceux qui....

(ligne 12 à 16):[…] que ceux qui allument des cierges en plein midi pour te célébrer supporte ceux qui se contentent de la lumière de ton soleil ;que ceux qui couvrent leur robe d'une toile blanche pour dire qu'il faut t'aimer ne détestent pas ceux qui disent la même chosesous un manteau de laine noire ; qu'il soit égal de t'adorer dans un jargon formé d'une ancienne langue, ou dans un jargon plusnouveau ; que ceux dont l'habit est teint en rouge ou en violet […]. III.

Un manifeste du Déisme Le déisme de Voltaire c'est, la reconnaissance d'une divinité, le fait qu'il faut dépasser des pratiques rituelles qu'il juge inutiles.

Ilrejette toute forme de violence aussi bien sur le plan religieux que sur le plan social. a) La condamnation des rites religieux. - Habileté de Voltaire art de la réthorique- La critique de la hiérarchie religieuse est très présente ligne 15 à 17.

Voltaire reproche aux ecclésiastiques leur goût pourl'argent, la fortune et le pouvoir.

Il utilise même des périphrases pour désigner cette hiérarchie ecclésiastiques : « ceux dont l'habitest teint en violet » = évêque (ligne 16-17) « ceux dont l'habit est teint en rouge » = cardinaux (ligne 16-17) « quelques fragmentsarrondis d'un certain métal » = argent (ligne 18) « un jargon formé d'une ancienne langue » = latin (ligne 15-16) la plupart dutemps, ces périphrases dévalorisent ce dont il est question : jargon = latin ; fragments arrondis = pièces d'or. b) Un Dieu indéterminé et universel. - Dieu n'a pas d'identité :« De tous les êtres », « toutes les religions », « tous les temps » (l.

1 et 2) Dieu = divinité indéterminé; Dieu est universel : «Dieu de tous les êtres, de tous les mondes et de tous les temps » « bénir également en mille langages divers » (ligne 25).Pour l'auteur, peu importe l'identité de la divinité, il faut dépasser les apparences. c) Une exigence de compréhension entre les hommes. - Pour Voltaire, la compréhension et la tolérance se situe sur un plan religieux mais aussi sur un plan social : " guerre " Ligne 22.Voltaire voudrait que les hommes aboutissent à : " la paix " Ligne 23, " ne nous haïssons pas, ne nous déchirons pas " Ligne 22, "que nous nous aidions mutuellement " Ligne 6, " qu'ils ne détestent pas " Ligne 13, " qu'ils supportent " Ligne 12Conclusion : Le texte a donc en apparence la forme d'une prière, mais en réalité le contenu de la demande est adressé aux hommes.

Le but deVoltaire est d'amener les hommes à une tolérance mutuelle autant sur le plan religieux que sur le plan social.

C'est un appel à la. »

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