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Commentaire d'un dialogue entre Socrate et Calliclès (492a – 493c) - Gorgias de Platon

Publié le 06/12/2010

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socrate

Comment se comporter face à ses passions pour trouver le bonheur? Telle est la question qu’une partie du dialogue entre Socrate et Calliclès dans le Gorgias de Platon cherche à résoudre après que Calliclès ait fait l’éloge de l’homme fort et l’ait présenté comme celui capable, à l’aide de son intelligence et de son courage, d’assouvir ses passions. Au cours de l’échange, la thèse qu’expose Calliclès est réfutée par Socrate qui considère que l’homme ne pourra trouver la satisfaction qu’en apprenant la mesure  et la tempérance.                         

Cette état d’esprit n’est pourtant pas inné à l’homme, être de passion, qui, sans cesse traversé par de nouveaux désirs, serait plus enclin à tendre vers ce qui l’habite plutôt que de devoir y renoncer. Aussi pour que la raison prenne le pas sur les passions il faut que l’homme prenne conscience de leur vanité. 

Après que Calliclès ait expliqué que les passions étaient, selon lui, nécessaires puisqu’elles permettaient à l’homme qui parvenait à les assouvir d’être heureux, Socrate cherche alors à le convaincre de leur impasse et lui montre qu’une vie de contentement ne peut se trouver que dans une vie raisonnée.  

 

Le texte débute par une réponse : celle de Socrate, qui, après avoir écouté l’avis de Calliclès, le gratifie de sa sincérité. Calliclès vient en effet d'exprimer clairement sa pensée sur le rapport qu’un homme fort doit entretenir avec ses passions. Bien que son avis puisse être moralement contestable il ose exprimer sans gêne sa conception. Aussi peut-on juger sa démarche estimable et honnête puisqu’en ne trahissant pas, lors de son discours, sa pensée profonde, ce qu’il expose prend valeur de véritable conseil. C’est d’ailleurs ce que remarquait aussi Socrate antérieurement en parlant de sa démarche comme preuve de « bienveillance en son égard «. Cette concordance entre pensée et parole fait de l’avis de Calliclès un réel « point de vue «.  

Toutefois, si l’homme peut avoir un avis clair sur bon nombre de choses, tant que sa pensée est jugée contraire à la morale, il restera bien généralement dans le silence, préférant filtrer celle-ci plutôt que de l’exposer à autrui et d’être jugé.  Un homme favorable à l’esclavage aura, par exemple, rarement le courage de soutenir haut et fort son opinion dans un pays l’interdisant.  Cela insiste bien sur le fait que dans une société, si l’homme peut tout penser il ne peut tout dire ce qui rend dès le départ la parole et l’action ambiguë. Sa façon d’agir n’est donc pas toujours explicitement ce qu’il « dit faire «. Ainsi si de nombreuses personnes peuvent partager l’avis de Calliclès, bon nombre agiront comme lui sans le reconnaitre : le pacte du langage et par là même celui de l’action devient ainsi faussé.

 Il semble donc nécessaire de prendre en considération les différentes opinions quand ces dernières sont le résultat d’une pensée propre. Socrate prie alors Calliclès de ne pas renier ses principes et de les soutenir « coute que coute «. Dans cette opposition de point de vue c’est donc à celui qui sera capable de réfuter la pensée de l’autre sans que ce dernier n’ait le moyen de le contester. 

Aussi, si Socrate demande à Calliclès de poursuivre on sait dès le départ qu’il ne partage pas sa position. Calliclès impose en effet un point de vue qu’il considère comme le seul valable pour vivre tel que la Nature nous veut. Tout comme Socrate, il offre sa vision sur le «genre de vie qu’on doit avoir«. Le simple emploi du verbe « devoir «, que Socrate prononce presque ironiquement, ne semble pourtant pas approprié à la pensée de Calliclès. Un devoir ne laisse en effet pas la possibilité de choix, c’est une obligation que chacun doit s’imposer. Or peut-on réellement parler de devoir quand la nature de cette obligation n’est pas morale et est dangereuse aussi bien pour soi que pour autrui ? Cela est réellement provocateur de la part de Calliclès qui prône ainsi la loi qu’il considère être celle de la nature humaine plutôt que la loi des hommes : celle qui règle l’ordre des cités. 

Pour Calliclès, en effet, la vie qui serait la plus proche de soi serait une vie qui, au lieu de chercher sans cesse à contenir et dominer les passions qui animent notre être, tendrait vers leur accomplissement. On doit alors nous interroger ici sur les raisons pour lesquelles l’homme devrait chercher à « assouvir « ses passions. Le simple terme d’assouvissement renvois l’idée de passion au rang de besoin que l’homme, pour son bien-être, devrait combler. Les passions sont en effet des pensées qui s’imposent à notre esprit et qui réduisent alors l’homme à un état de passivité face à celle-ci. On dit par exemple « tomber amoureux « ou « se laisser emporter par la jalousie «, termes évocateurs qui montrent bien que ces émotions peuvent subvenir en dépit de notre volonté. Les passions peuvent alors devenir source de souffrance, elles asservissent l’âme, l’agitent, la déchirent. Aussi chercher à les assouvir semblerai être un moyen pour les éliminer. 

Calliclès considère qu’assouvir ses passions permettrait à l’homme de vivre tel qu’il est vraiment. En effet les désirs ne sont que le produit de notre âme et donc de nôtre être: tendre là où nous entraine notre propre nature pourrait nous permettre d’être au plus près de nous-même et de connaître le contentement et le bonheur. De plus ne pouvant réellement se  libérer des désirs que provoquent la passion nous pouvons penser que mettre sa volonté en œuvre à leur réalisation donnerai à l’homme une entière satisfaction. L’homme ne serait alors plus empreint à la passivité puisque son être tout entier tendrait vers l’assouvissement de ses désirs. Volonté et passion s’épauleraient alors pour la réalisation d’un but toujours plus grand. En tendant de tout son être vers le bonheur que lui promettent ses désirs l’homme semble réellement lui-même. Cela peut même laisser songer à un tout harmonique entre âme et corps qui peut rappeler l’expression « se plonger corps et âme « dans un projet. 

Vivre tout ce que l’on « sent « peut ainsi mener l’homme au-delà de la morale et serait en cela dangereux et nuisible pour soi ou pour autrui. Un homme, si bien même il le désirer, ne peut, par exemple, violenter son semblable lors d’un désaccord tout comme il ne peut entretenir un rapport incestueux avec un de ses enfants. Aussi certains jugent préférable de contenir et de réprimer ses passions plutôt que d’en souffrir et d’avoir une attitude jugée immorale. 

Pour Calliclès, au contraire, « tous les moyens « sont bons pour permettre l’assouvissement. La tyrannie, le mensonge, la trahison, la violence, la tromperie seraient-ils pour lui des attitudes justifiables si cela permettait d’atteindre le but visé? Si l’on repense à ce qu’avait pu dire précédemment Calliclès sur l’homme fort on peut comprendre ici que seul l’homme puissant serait capable de tels agissements. Suivre ses passions nécessite, en effet, de les placer au-dessus des lois et donc avoir assez de pouvoir, de courage, d’intelligence pour outrepasser les règles d’une société. Aussi pouvons-nous mesurer l’impact que peut avoir, poussée à l’excès, cette façon de vivre en pensant  par exemple au tyran Caligula, qui, ne vivant que selon ses passions, exécuta et maltraita  une grande partie de ses sujets. L’avis de Calliclès est ainsi amplement contestable puisque selon lui l’homme peut et «doit «, pour être au plus près de lui-même et trouver son bonheur, agir pour son propre intérêt. Il devient donc un être purement égoïste, considérant autrui comme un moyen ou un obstacle à son accomplissement personnel. En cela tout l’ordre de la cité est remis en cause. 

En agissant ainsi, et en se détachant des règles et d’une justice imposée par une société donnée, l’homme accomplirait excellemment sa nature. La force de sa volonté en lui permettant d’assouvir ses passions lui permettrait alors d’être heureux. C’est donc une apologie de la jouissance que Calliclès nous brosse ici, nous rappelant la célèbre formule de Pascal affirmant que « l’homme préfère la chasse à la prise «. Etre vivant selon Calliclès c’est aller d’exaltation en exaltation, de plaisir en plaisir et de considérer alors le désir comme la force vitale de l’homme. Il prône alors une vie qui vise l’instant plutôt que la durée et dont le bonheur se trouve par la répétition de cette instantanéité. 

Aussi devrait-on considérer que l’homme se satisfaisant de ce qu’il a sans chercher ailleurs ce qu’il n’a pas ne pourrait être heureux. Cela est perçu pour Calliclès comme étant une renonciation à vivre tel que nous sommes. Aussi si Rousseau a pu dire dans La Nouvelle Héloïse : « Malheur à celui qui n’a plus rien à désirer «  Calliclès pourrait aller plus loin en affirmant : « Mort à celui qui n’a plus rien à désirer «.  Un homme arrivant à se libérer de ses passions serait comparable à un être inanimé puisqu’en s’éloignant de sa nature il ne serait à même de ressentir la moindre émotion, la moindre jouissance et par la même perdrait tout élan vital. Comme des pierres ou des cadavres il ne ressent « ni joie ni peine «.

Toutefois si pour être heureux l’homme doit chercher à assouvir chacune de ses passions on peut se demander si à l’extrême inverse de ces êtres inanimés il ne connaisse jamais le repos. 

 

Pour Socrate la vie qu’expose Calliclès ne serait vouée qu’au malheur. En cela il considère cette vie comme « terrible «. On peut en effet penser que l’homme toujours soumis à chacune de ses passions ne pourrait qu’accomplir ce qu’elles exigent. Ne perdrait-il pas alors sa liberté d’agir en devenant ainsi l’esclave de celles-ci ? Cet homme, s’il peut exercer du pouvoir sur les autres ne serait ainsi même pas capable de se gouverner lui-même. Cela nous donne clairement l’image d’un « homme-objet « dirigé par une force qui le dépasse.

De plus une fois une passion assouvie, une autre apparait : il en est alors à se demander si cet homme puisse reprendre un jour le contrôle de lui-même. Il semble, par ailleurs, improbable que celui-ci trouve un jour la satisfaction et le bonheur puisqu’il ne connait jamais l’absence de la passion, l’absence du manque et donc jamais la paix intérieure. 

En effet, quoi de pire que de ne connaître jamais le repos ? De ne pouvoir gouter la satisfaction de l’assouvissement de la passion sans qu’une nouvelle ne naisse dans notre âme ? Cela peut très bien rappeler le mythe de Sisyphe qui, une fois parvenue péniblement à rouler son rocher en haut de la montagne ne peut constater qu’il est déjà retombé en bas. 

Aussi ne faudrait-il pas, plutôt que de satisfaire ces exigences de l’âme, apprendre la mesure ? Vivre serait alors accepter la limitation du désir et donc la mort d’une partie de notre âme ; accepter de ne pas vivre tout ce que nous sentons mais au contraire apprendre à passer outre, à dépasser cet état nous rapprochant davantage de l’animal que d’un être de conscience.  De ce fait, en se libérant de la tyrannie de la passion au profil d’une vie de tempérance basée sur le bien, l’homme accède à une toute autre forme de bonheur : bonheur fait de sérénité et de paix. C’est alors en acceptant de ne plus être un être régi par ses passions que l’homme goutera à un bonheur durable. 

Ainsi les passions humaines sont un véritable leurre. Nous ne goutons jamais à l’objet convoité car, comme le montre bien Proust : « la possession flétrie toute chose « et nous sommes ainsi entrainé d’un objet à l’autre sans ne connaître la satisfaction. Est-ce réellement vivre que de rester dans une incessante mouvance vers une perceptive d’avenir qui ne vient jamais ? Cela peut rappeler la pensée de Pascal plus de deux mille ans après : «nous ne vivons jamais nous espérons de vivre«. L’homme est ainsi prisonnier aussi bien de ses passions que de son corps, cette enveloppe matérielle qui entraîne tout son être dans le monde sensible. Cela peut rappeler les propos de Platon dans Phèdre où il explique la chute de l’âme humaine qui, après avoir vécu dans le monde d’« en haut «, monde des Idées, est tombée dans celui du sensible en s’unissant au corps. Ainsi peut-on se dire que l’homme en temps qu’être pensant est mort puisque toutes nos réflexions ne sont orientées que pour la satisfaction de plaisirs sensibles. Notre  raison, la partie la plus noble de nous-même est alors occultée ce qui empêche l’accès véritable au monde intelligible des Idées. Nous vacillons ainsi toujours entre la vie de l’esprit et celle de la sensation, sans ne pouvoir gouter véritablement ni à l’une ni à l’autre. La raison humaine se trouve ainsi dénaturée par la passion. L’homme serait à l’image du personnage d’Othello de la tragédie de Shakespeare, devenu le pantin de sa passion, n’étant plus « lui-même « car ayant perdu sa raison. 

Ainsi, les passions humaines trompent l’homme dans le sens où elles lui donnent à voir comme vrai l’impression d’un moment. Un homme peut croire être heureux une fois que l’être aimé lui soit donné or la passion s’éteint laissant place à une autre. Aussi croit-il à tort que ce qu’il possède lui sera à jamais acquis sans se rendre compte que comme dans une passoire ce qui remplit son âme s’échappe. Cet homme ne possède alors rien et peut-on supposer que l’horreur du vide le pousse de plus belle vers l’accomplissent vain de nouvelles passions. Ainsi celui qui resterait dans une vie dirigée par la passion, n’ayant pas appris l’importance d’une vie raisonnée, ne vivraient bientôt qu’une perpétuelle insatisfaction. On peut ici comprendre l’attitude de la Princesse de Clèves préférant renoncer à sa passion plutôt que d’assister à la décroissance de son amour. Pour Platon ce n’est que par l’apprentissage de la réflexion que l’homme peut se détacher de ses passions et accéder à la sagesse raisonnée. Cela peut d’ailleurs faire penser à la théorie de réminiscence particulièrement illustrée dans le Ménon qui montre que l’âme peut retrouver sa raison par le ravinement du souvenir de son essence intelligible. A l’inverse celui qui n’accèdera pas au monde invisible de la pensée restera dans une existence sensible dans laquelle le sentiment de jouissance ne fait que s’altérer. 

Si, en effet, la passoire peut au départ contenir pour en temps le plaisir provoqué par l’assouvissement des passions, elle devient pour ceux qui cherchent incessamment la satisfaction du désir telle « une passoire percée  (…) incapable de ne rien retenir «. L’homme rentre alors dans un cercle vicieux n’étant plus son propre maître mais passif devant ses désirs. Ce sujet peut faire penser à ce que Descartes pu considérer, bien après, comme étant les « âmes faibles «.

Aussi Socrate montre-t-il à Calliclès à quel point leur conception de l’homme heureux est opposée. Il s’appuie alors, sur la remarque  d’un « sage «, figure considérée dans l’antiquité comme synonyme de philosophie et de science ayant alors la connaissance parfaite. En citant ainsi un homme de raison Socrate montre d’emblée que l’être sage dépasse l’être « irréfléchi « dans le sens où il perçoit ce que l’autre subit et ne distingue pas : la vanité des passions. Aussi compare-t-il l’être soumis à ses passions à ceux errant dans le monde des morts. Il est alors représenté par l’image d’un être réduit à devoir remplir d’eau une « passoire percée « à l’aide d’une  «écumoire« sans ne connaître la délivrance où le repos. Ce châtiment peut très bien évoquer le supplice de Tantale, de Sisyphe ou d’Ixion à jamais prisonniers d’une répétition douloureuse et inutile. En ne sachant puiser de  «l’eau « à l’intérieur de lui-même l’être est alors incessamment soumis à l’illusion extérieure pensant pouvoir combler un récipient troué. Le sage le présente alors comme étant le plus malheureux de ceux peuplant l’Hadès.

Cette image de la passoire n’est en fait qu’une allégorie de l’âme. Celle des êtres régis par la passion ne serait qu’une âme vide sans rien qui ne puisse jamais la remplir et la contenter.  En ne se souvenant pas de ses satisfactions passées et en ne considérant pas la raison comme chose essentielle à l’homme, l’âme en serait réduite à ne rien retenir jamais. Allant d’oublis en oublis aucun fondement solide ne peut permettre alors à l’homme d’élever sa pensée et de trouver en lui-même le terreau du bonheur. Dans cette comparaison, Socrate montre à quel point cette vie est « terrible « et souhaitable à personne. 

Par cette démarche de l’allégorie, Socrate cherche alors à faire « comprendre « à Calliclès la vanité des passions ce qui s’oppose à la démarche du sophiste qui cherche lui à faire « croire «. Cette démonstration apparait alors convaincante à celui qui l’entend. Plutôt qu’une vie sans aucune limite qui chercherait toujours ailleurs des plaisirs illusoires, la sagesse selon Socrate serait une vie de tempérance qui se contente de ce qu’elle sait avoir. L’homme au lieu d’être aveuglé par la passion serait éclairé par la raison et par l’esprit. C’est ainsi à l’intérieur de lui-même que l’homme puise son bonheur s’affranchissant par la même de l’instabilité et de l’incertitude des circonstances extérieures. Cette pensée peut d’ailleurs très bien préfigurer la conception du stoïcisme comme celle d’Epictète apparut un siècle plus tard. C’est en effet dans le repos que le bonheur durable se trouve et ce n’est que dans une attitude de modération face à ses désirs que l’homme peut atteindre. L’homme n’est donc ainsi pas un être de désir il est un être de pensées qui doit pour être heureux se libérer de l’entrave de ses passions. En se soumettant aux règles et aux lois de la cité, l’homme ne perdrait alors ni son bonheur, ni sa liberté mais trouverai, à l’inverse, par la sagesse de la raison l’harmonie de l’âme.

 

Dans ce dialogue Platon oppose ainsi deux conceptions totalement différentes du bonheur. Calliclès se montre comme l’ardent défenseur de la passion n’ayant aucun scrupule à transgresser les lois pour pouvoir vivre selon son désir et être lui-même. Cette conception du bonheur se voit toutefois réfutés par Socrate qui par des allégories présente la vie qu’expose Calliclès comme une vie de malheur toujours en mouvement et jamais contentée. A cela il oppose une vie modérée basée sur la raison permettant de gouter la vie dans sa réalité et non dans les conceptions fausses que notre imagination nous envois.

Cette conception du bonheur visant la satisfaction par le détachement de l’emprise des passions fut, une question sans cesse reprise durant l’histoire de la philosophie occidentale. Il en est à se demander si toutes les constatations sur les dangers des passions ne peuvent se comprendre qu’une fois que l’homme d’après ses propres expériences en aura fait lui-même le constat. C’est toutefois pour Platon par l’art du dialogue que l’homme accède à la pensée véritable. Aussi peut-on considérer que toutes les questions et les réflexions qui peuvent naître par la lecture de ces discussions nous rendent plus alerte et plus raisonné modifiant peut-être alors notre propre vision du bonheur.

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