Commentaire: L'Énigme Des Blancs-Manteaux de Jean-François Parot

 Le texte que nous allons étudier est un extrait de l'incipit du premier roman d'une série policière de Jean-François Parot s'intitulant « l'Enigme des Blancs-Manteaux « paru en 2000. Ce roman est un texte narratif dans lequel deux hommes issus du peuple transportent des tonneaux au contenu inquiétant dont on ne connaît pas la nature. après voir pris connaissance de ce passage on est tout de suite plongé dans une affaire policière que l'on pourrait qualifiée « d'étrange «. Pour savoir ce qui participe à tout cela nous verrons dans un premier temps en quoi cet incipit produit un effet de réel , puis nous évoquerons l'atmosphère sinistre qui se dégage du paysage qui nous est décrit et enfin nous montrerons comment se développe une ambiance angoissante. Suite l'extrait que nous venons de lire nous pouvons voir que l'auteur a d'abord voulu instaurer dans cet incipit un effet de réel pour cela il utilise une description de paris en citant des lieux qui sont réels avec lesquels le lecteur peut donc se repérer : « courtille à la villette « ou encore des personnages et surtout un cadre spacio- temporel bien définit : « vendredi 2 février 1761,  à Bassignano en 1745, Royal Dauphin « ainsi, le lecteur peut se repérer. Ensuite la présence de passages descriptifs avec un nombre considérable d'informations très précises sont fournies au lecteur ; «  Journée sombre «, « cheval étique «, « enveloppés de capes dont les pans noirs étaient à demi éclairés par la lueur d'un méchant falot «, « sol détrempé «, «  lumière livide « on peut alors s'imaginer la scène et même s'y projeter. Ce qui nous permet ensuite d'analyser l'atmosphère sinistre qui se dégage. En effet cette atmosphère sinistre est évoquée dès le départ lorsque l'auteur nous indique la présence des tonneaux : «  deux tonneaux s'entrechoquaient sourdement « ici l'attention du lecteur est attirée sur le chariot, sur le contenu des tonneaux ce qui le pousse à se poser les questions « pourquoi ces deux tonneaux ? Quelle particularité ont-ils ? Aussi l'auteur émet de nombreuses figures d'insistances sur le contenu : « une odeur tenace «, «  insistance douceâtre «, «  épouvantable puanteur «, « vague immonde « toutes ces gradations ne font qu'augmenter le sentiment d'inconnu, le lecteur est poussé à se poser encore et toujours plus de questions. Enfin dans le dialogue lorsque l'un des hommes évoque une odeur de viande : « pour sur qu'elle sent la viande « et lorsqu'il prononce le mot « cadavre « le lecteur n'émet plus de doute, il pense que ces deux derniers ont commis un crime. Tous ces éléments nous évoquent bien donc une atmosphère sinistre pour enfin laisser place à une atmosphère angoissante. De fait tous les éléments qui nous donne une information sur l'obscurité créent chez le lecteur un sentiment de peur, d'angoisse : «  la journée avait été sombre «,  « obscurité «, « rares lumières «, « lumière livides «,  « brouillard «,  «  les deux ombres «, «  méchant falot « le fait que l'auteur ne souhaite pas volontairement que les lieux ne soient pas éclairés. De plus la description de la campagne qui nous est faite, n'est pas une description qui donne envie d'être dans un tel environnement bien au contraire :  «  les dernières maisons des faubourgs disparurent «, « des collines couvertes de ronciers s'élevaient de part et d'autres du sentier «. On sait alors que les deux hommes sont alors seuls et libre de faire ce que bon leur semble. L'auteur attire alors l'attention sur ces deux derniers, sur leur comportement : « flagellée «, « tords la gueule «,  « frappant a deux reprises sur la croupe décharnée « il y a là, la présence d'une très grande violence ; leur manière de s'exprimer est aussi évoquer : « prends-la «, « tire-nous de la «, « arrête «, « vois « toutes ces expressions sont en majorité à l'impératif dans le dialogue, ce qui renforce cette atmosphère angoissante et inquiétante. Ainsi nous pouvons dire que Jean-François Parot transmet bien au lecteur le sentiment de l'angoisse en utilisant différents procédés, et chronologiquement pour que celui-ci est l'impression de vivre l'action avec les deux personnages principaux de cet extrait. Il y a donc une certaine intrigue et le lecteur veut en savoir toujours plus.