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Commentaire: Mon rêve familier - Verlaine

Publié le 15/10/2013

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Myléna Guettier 2nd Le lundi 16 décembre 2011 Commentaire. Note : Observation : Au XIXème siècle, trois mouvement réagissent entre eux, d'une part, il y a le romantisme, où l'imagination et la sensibilité en sont la clé, et d'autre part, nous avons le parnasse et le symbolisme dans lesquels la théorie de « l'art pour l'art « est mise en vigueur. Sauf qu'entre ces trois mouvements se trouve un poète français, Paul Marie Verlaine, qui fait des approches avec ces différents mouvements, sans pour autant en respecter entièrement un. Poèmes Saturniens, recueille publié en 1866, est un exemple de la singularité de Verlaine, en effet, celui-ci représentent bien la volonté du poète à exprimer sa sensibilité suraiguë, la délicatesse mais aussi tout ce qui relève de l'intime. Effectivement, le recueille, Poème Saturniens, fait référence au poème bien sûr, mais aussi à la planète saturne, « sturnions «, or toute personne née sous l'influence de cette planète, a un caractère mélancolique et une destiné malheureuse, pour résumé ces personnes sont maudites de naissances. Verlaine, à l'intérieure de ce recueille, a formé des sections, plus exactement cinq sections, la première est nommé Mélancholia, et elle contient huit sonnets. Celle-ci, fait directement allusion à la mélancolie, sentiment de tristesse vague et indéfinie, dans lequel se mélangent les thèmes de la rêverie, du souvenir, de la fuite du temps et des sentiments amoureux. Ici, nous allons nous intéressé au sixième sonnet de cette section, nommé Mon rêve familier. Nous verrons en quoi ce poème respecte les principaux caractères de la première section, Mélancholia, en analysant, dans un premier temps, la souffrance du poète, puis en étudiant l'image de la femme aimé. Dans ce poème, Verlaine semble éprouver de la souffrance, en effet, on s'aperçoit, premièrement, de la présence d'une souffrance physique et moral mis en valeur par l'utilisation du registre lyrique. De plus, la sonorité et le rythme accentuent le lyrisme de ce poème. Tout d'abord, dans ce poème, le registre lyrique, qui traduit la souffrance du poète, est très remarquable. En effet, dès le titre de celui-ci, Mon rêve familier, la marque de la première personne, caractéristique principal du registre lyrique et marque de l'intimité, est présente grâce au déterminant possessif « Mon «, qui est aussi utilisé, en outre, aux vers 5 et 7. Par suite, le premier mots du premier vers est le pronom personnel « Je «, qui reviens fréquemment dans le poème, par exemple au vers 2, 9 et 10. Mais la marque du poète est aussi traduite par le pronom personnel « me « au vers 2, 4, 5 et 10. De plus, des points d'interrogations au vers 9 et 10 sont employés, mais aussi, un point d'exclamation au vers 6, tout ceci étant une ponctuation forte qui est, elle aussi, représentative du registre lyrique. D'ailleurs, le point d'interrogation accompagne une interjection, ou plus précisément une plainte : « hélas ! « (vers 6) qui serait ici représentatif du registre élégiaque, registre exprimant la plainte et le regret. Par suite, on peut remarqué la présence des sentiments amoureux du poète, en étudiant le champs lexical des sentiments et des émotions : « aime « fréquemment utilisé dans le premier quatrains (vers 2 et 4), « coeur « au vers 5, et enfin « pleurant « au vers 8. Ce champs lexical, dans lequel l'amour : « aime « et « coeur « se mélange avec des émotions relatives à la souffrance moral : « pleurant «, illustre bien la souffrance moral du poète dû à l'amour porté à cette femme. En ce qui est de sa souffrance physique, le vers 7 : « Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême «, démontre, grâce au « front blême «, le mal-être du poète, qui est tel, que celui-ci le rend malade. Par suite, le lyrisme de ce poème est accentué par un rythme et une sonorité spécifique. Premièrement, les rimes des deux quatrains pourraient traduire la peine et la tristesse du poète, par leur monotonie, effectivement se ne sont que des rimes embrassés qui de plus finisse par la même sonorité. Dans le premier quatrain, « pénétrant « (vers 1) rime avec « comprend « (vers 4), et « m'aime « (vers 2) rime avec « même « (vers 3) et dans le deuxième, « transparent « (vers 5) rime avec « pleurant « (vers 8) et « problème « (vers 6) avec « blême « (vers 7). À cela s'ajoute de nombreux parallélisme qui amène un rythme et une musicalité synonyme de douceur, et très calme : « et que j'aime, et qui m'aime « (vers 2), « et m'aime et me comprend « (vers 4) et enfin « ni tout à fait la même/ Ni tout à fait une autre « qui est aussi un enjambement (vers 3 et 4). De plus, dans le deuxième quatrain, une anaphore est présente : « Pour elle seule « (vers 6), « Pour elle seule « (vers 7) et « Elle seule « (vers 8), ce qui accentue la monotonie du poème, et la mélancolie du poète. Pour finir, dans ce poème les phrases sont longues, ce qui fait ressentir au lecteur, là aussi, le côté monotone et mélancolique du poète. Pour résumé, le poète est bien victime d'une souffrance physique et morale, qui est due à cette femme, et qui est représentée par le registre lyrique et par la sonorité et le rythme. De plus, un amour unique semble lié ces deux personnages. L'image de la femme aimé à une grande place dans Mon rêve familier, tout d'abord, on s'aperçoit que l'amour qui lie cette femme et le poète est fort, et par suite, Verlaine nous mène vers l'apparence et l'existence vague de cette femme. Pour commencer, l'amour entre le poète et la femme semble unique et fort. Premièrement, les rimes des deux quatrains, vues précédemment, pourraient également traduire, par leur rigueur, la profondeur et la stabilité des sentiments du poètes, étant donnés qu'elles sont toutes identiques. De plus, dans le deuxième quatrain, une anaphore est présente : « Pour elle seule « (vers 6), « Pour elle seule « (vers 7) et « Elle seule « (vers 8), celle-ci traduit une certaine douceur, et passion envers cette femme, puisque cette anaphore donne l'impression que le poète ne vit qu'uniquement pour elle. Mais cette amour, en plus du fait qu'il paraisse unique, semble être impossible et synonyme de douleur, puisque la femme peut guérir le poète uniquement grâce à sa tristesse, et celui-ci précise qu'il n'y a qu'elle qui puisse apaiser ses souffrances : « Elle seule les sait rafraîchir en pleurant « (vers 8). En plus, les sonorités, et les procédés comme les parallélismes (vers 2, 3 , 4) et l'anaphore (vers 6 à 8) vus ci-dessus, qui sont les plus importants et remarquables dans Mon rêve familier, concerne toute, sans exception, cette femme et leur amour : « m'aime « (vers 2 et 4), « me comprend « (vers 4), « la même «, « une autre « (vers 3 et 4) et « elle seule « (vers 6 à 8), ce qui démontre là encore l'extrême importance de cette femme. De plus ,cette amour est très présent dans le premier quatrain, puisque « aime « est répété trois fois, au vers 2 et 3. Enfin, les nombreux enjambements et la longueurs des phrases, assez importante, serraient probablement les moyens pour faire de ce poème une trace écrite, un épanchement, des sentiments du poète. Finalement, cette femme, tant aimé, n'a pas d 'aspect, ni d'existence définie. Premièrement, il est remarquable que les deux tercets sont consacrés à l'apparence de cette femme rêvée, apparence qui apparaît vague, en effet le poète n'est pas capable de décrire avec précision cette femme, seul des indices persistent. Verlaine commence, dans le vers 9, par nous faire par de ses lacunes, il ne se souvient pas de la couleur des cheveux de cette femme : « Est-elle brune, blonde ou rousse ? Je l'ignore « (vers 9). Puis, il tente de se rappeler de son nom, seul sa sonorité est gravée dans la mémoire de celui-ci : « doux et sonore « (vers 10). De son regard, il ne se remémore uniquement sa similarité avec celui des statues : « pareil au regard des statues « (vers 12). Enfin, il fini par la voix de sa bien-aimé, elle est calme, grave et lointaine : « lointaine, et calme, et grave, elle a « (vers 13). Le ton de cette voix est mis en valeur par le rythme du vers 13, effectivement, dans celui-ci de nombreuse virgule sont placées à fin de ralentir le rythme et donné un côté calme et grave. Et, il semble, que Verlaine attache une importance particulière à son regard et à sa voix, en effet deux répétitions sont présentes : « regard «, répété deux fois au vers 12 et « voix « placé une fois dans le vers 13 et une autre dans le vers 14. Pour finir, les apparences et qualifications vagues apportées à cette femme sont comparaient, par Verlaine, à des personnes mortes : « des aimés que la vie exila « (vers 11) et « des voix chère qui se sont tues « (vers 14), mais aussi à des objets sans vie en l'occurrence les statues : « pareil au regard des statues « (vers 12), ce qui créer une incertitude sur l'existence réel de cette femme. Cette méconnaissance de la femme aimés engendre, donc, une double dimension à cette femme : étrange mais familière. Donc, la souffrance du poète vu précédemment, serait causé par l'amour et par l'inexistence ou par l'existence passé de cette femme. De plus, de ses souvenirs, le poètes n'est capable que d'en restitué des fragments ce qui engendre la nostalgie du passé ou du rêve du poète. En conclusion, Verlaine respecte bien les caractéristiques de la section Mélancholia, dans son poème Mon rêve familier, puisqu'il joue sur la souffrance, sur la rêverie et sur la nostalgie, qui mène à l'utilisation du lyrisme, ce qui renvoie, à la mélancolie. De plus ce poème est basé sur la relation amoureuse entre le poète et la femme, ce qui est en totale accord avec Mélancholia, dans laquelle l'amour doit être évoqué. Reste encore une question, où la réponse ne pourrait être certifiée que par le poète, s'agit-il d'un rêve issu de son imagination ou d'un rêve inspiré par un souvenir personnel ?

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