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corpus

Publié le 02/02/2013

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Le corpus présente deux personnages masculins. Dans ce deuxième grand roman de Stendhal, Lucien Leuwen (1835), ce fragrant jeune homme à cheval, lors d'un défilé à Nancy semble être un héros ridicule. L'apparition de ce personnage déclenche le rire, il est détrôné. Quant au Nouveau roman de Claude Simon, Les Géorgiques (1981), ce très vieux général sur un cheval élégant démontre un portrait équestre. L'apparition du général glace le sang des soldats. Nous allons voir quels sont les effets du point de vue adopté par le narrateur. Tout d'abord, les deux auteurs Stendhal et Claude Simon font ici le portrait de deux officiers. On peut remarquer que les deux personnes n'ont qu'une seule chose en commun ce sont des soldats. Stendhal qualifie le jeune homme de « dérisoire « et Claude Simon parle du général comme un soldat « dur « qui glace le sang des autres soldats. On observe le jeune homme n'est jamais vraiment décrit ni même désigné de l'extérieur, ce qui peut souligner que ce personnage est peu important alors que le portrait du vieux général est un peu plus détaillé mais nous ignorons ses pensées « sans un atome de graisse, sec sinon même desséché... « (l2-3), « ne portait qu'un léger manteau de ratine... « l(6). Le vieux général semble presque aimer la guerre, il aime « exercer le droit de vie et de mort « (l19), il semble insensible. Mais on retrouve dans le roman de Stendhal un jeune homme perdu, avec une différente perception. En revanche, Stendhal à miser sur un texte humoristique, qui présente un personnage naïf, engourdi « tomba et le jeta par terre « (l20). Contrairement à Claude Simon qui mise sur un texte tragique avec un personnage sure de soi. Ces deux portraits de militaires sont présentés selon deux procédés narratifs différents. Stendhal mise pour un point de vue interne. Nous pouvons remarquer qu'il y a beaucoup d'indices du regard, des verbes de perception « Lucien leva les yeux «, « et vit une grande maison « (l1). Nous sommes amenés à connaître les sentiments et les pensées du personnage « Lucien se complaisait dans cette idée peu polie « (l5), « toutes les idées tristes de Lucien s'envolèrent « (l8-9). Contrairement à Stendhal, Claude Simon mise pour un point de vue externe. Nous remarquons alors qu'il y a des modalisateurs. Ces verbes qui émettent un doute, et insistent sur le degré plus ou moins une grande certitude par rapport aux propos « il y semblait insensible « (l6), « puisqu'il semblait... « (l11). Même si cette focalisation est externe, le personnage est un inconnu à l'identité problématique, mystérieuse. Nous remarquons alors que ces deux personnages sont tous les deux mystérieux mais très différents de l'un et de l'autre. Ces deux scènes se rapprochent beaucoup, le point de vue aussi. En effet, on connait les pensées, la perception de Lucien mais Stendhal accentue sur l'observation comme Claude Simon. Nous savons tout ce qu'il se passe à travers ses deux personnages et nous nous posons beaucoup de questions sur leurs portraits... Ils sont tous les deux très discrets mais en ayant un caractère totalement différents. Malgré ces deux points de vues différents, les effets sont les mêmes. Nous nous posons beaucoup de questions sur ces deux personnages, très peu détaillé. Ils sont tous les deux dans l'incompréhension, et dans le doute.

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