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corpus sur l'apologue

Publié le 13/05/2012

Extrait du document

apologue

L'apologue est une façon de délivrer un message par le biais d'un court récit. Dans ce corpus composer des quatre textes suivant, Le Loup et l'Agneau de La fontaine, Le crocodile et l'esturgeon de Florian, l'ogre et la fée de Victor Hugo et Emile ou De l'éducation de Rousseau, nous relèverons d'abord les points communs des trois premiers textes, puis nous parlerons des reproches de Rousseau envers les personnes qui font apprendre par cœur les Fables aux enfants.

 

 

D'abord ce sont des fables en vers régulier et donc rimés dans chacun des trois textes, ce qui correspond aux caractéristiques d'un apologue  « pure/ aventure », « enfant/tranchant », « velue/ salue ». Il s'agit également d' un récit, suivi d'une morale comme dans la fable de Florian ou de Hugo ou précédé de la moral comme dans Le Loups et l'Agneau. On peut remarquer un air de ressemblance dans le titre des trois apologues « Le Loup et l'Agneau », « Le Crocodile et l'Esturgeon », « L’Ogre et la Fée », composer de deux noms à chaque fois. Ensuite les personnages sont des animaux personnifiés, doter de la parole pour les deux premiers textes, ou alors ce sont des créatures de conte de fées dans la fable de Hugo. Les trois apologues appartiennent à un univers merveilleux et fantastique.

Dans ces trois textes la faim est le mot clé. En effet, dans Le Loup et l'Agneau, l'Agneau et mangé, dans Le crocodile et l'esturgeon un enfant est mangé ainsi que dans L’Ogre et la fée le fils de la fée est dévoré.

 

Rousseau fait de nombreux reproche. Selon lui les fables ne sont pas appropriées pour éduquer un enfant « amusant, les abuse, les séduit par le mensonge, les empêche de profiter ». Les morales sont dangereuses elle mène au mensonge, et le profit que l’on peut en tirer. Les enfants sont alors tentés de choisir le parti du plus fort « elles les porterait plus au vice qu'à la vertu ». Il critique également les Fables de la Fontaine pour les quelles il dit  « où brille éminemment la naïveté puérile ». Il accuse également les apologue de faire des enfants, des monstres «  Le plus odieux de tous les monstres serait un enfant avare et dur ». Pour finir la fable ne serai qu'une « leçon de basse flatterie , d’inhumanité, d'injustice de satire, d’indépendance ». Les enfants ne comprennent en réalité que le quart des fables et des morales.

 

Malgré les auteurs qui différent, l'apologue garde sa forme traditionnel, il reste court, facile, amusant, et dans un registre merveilleux qui permet au enfants de mieux s'identifier aux personnages, et à comprendre la morale. Cependant, certain auteur comme Rousseau sont contre l'idée d'apprendre les fables aux enfants car ils leurs reproche d’être incomprise ou mal comprise par ces derniers, ce qui peut les pousser à faire le contraire de ce qu'indique la morale.

 

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