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Cours sur les paysages d'un pays noir (de charbon)

Publié le 20/11/2012

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Les paysages miniers : Les paysages miniers sont souvent marqués par les poussières de charbon, qui donne leurs couleurs ou assombrissent les éléments du paysages : toits, murs, tuiles, briques, volets, portes, ciel, sol, etc.... Ainsi on appelle souvent les régions minières : « pays noirs « . Ces régions sont aussi reconnaissables par leurs terrils qui surplombent le site minier. Dans le paysage minier on peut aussi voir des chevalements ou chevalets. Les pays noirs sont souvent industrialisés, car généralement l'extraction de charbon permet à des entreprises utilisant des machines à vapeur de s'installer tout près du site minier puisque l'énergie des machines est tous proches ( peu de transport à fournir ). Alors la demande en main d'?uvres est de plus en plus forte, du coup les propriétaires de ces entreprises ou de ces exploitations construisent des bâtiment administratifs, religieux et éducatifs ou encore des corons , ce qui caractérisent en quelque sorte ces régions. Des centrales électriques, utilisant le charbon comme source d'énergie définissent aussi les sites miniers, de la même façon les transports précisent l'activité minière en effet il fournissait plus facilement les besoins des villages ou villes voisines. La mine : La mine est un gisement exploité de charbon (plus particulièrement la houille qui contient 60% à 90% de carbone). Elle peut être à ciel ouvert là où le charbon se trouve plus en surface ou souterraine où l'exploitation est souterraine . En surface, le "carreau" de la mine (les bâtiments) doit assurer le traitement du minerai brut, fraîchement abattu et remonté par des moyens de levages. Toute une machinerie est mise en place pour procéder au tri (séparation des déchets), au lavage (boues, poussières) et au conditionnement (emballage et stockage). Les déchets, les déblais, les poussières, tout ce qui est inexploitable sera tout simplement déposé a proximité de ces installations et va former un talus : le Terril. Des bâtiments sont construits pour permettre au personnel de circuler, de stocker le charbon, d'évacuer les déchets. La lampisterie assure la distribution, la remise en état, le remplissage des lampes ainsi que le comptage des mineurs grâce à un système de jetons permettant de vérifier qu'ils ont bien quitté le fond de la mine sains et saufs. Ces "infrastructures" supportent également les puits, surmontés par des chevalements, les voies ferrées, les locaux servant de vestiaires : les célèbres « salles de pendus « où les vêtements de ville sont accrochés en hauteur sur de longues cordes pour gagner de la place et pouvoir sécher. Dans la périphérie de la mine s'étendent les voies et les routes indispensables pour acheminer la production vers les grandes villes où elles seront revendues. Il faut également loger tout ce personnel, des centaines, voire, des milliers de familles entièrement dépendantes de la mine, agglomérées en faubourgs, en quartiers, une véritable ville dans la ville. Le XIX° siècle sera l'âge d'or de cette industrie minière en Europe. Le directeur de la mine nourrit, loge, pourvoit aux besoins de ses employés ; juste ce qu'il faut pour permettre à plusieurs générations vivant sous le même toit de produire le charbon. Ces conditions misérables dureront près d'un siècle. Les couches d'exploitations de la mine sont toutes relié par un réseaux de galeries menant à une seule destination le puit, qui constitue le siège de l'extraction de chaque « gîte «. Toutes les constructions évoquées ci-dessus sont pour la plupart sous terre et ne pourrait être utilisée par l'homme sans des systèmes pour faire évacuer l'air (dioxyde de carbone ou gaz toxique présent dans les mines et renouvellement du dioxygène ), évacuer l'eau, et d'autre pour remonter le minerai. Il faut donc imaginer le puits principal avec un ascenseur appelé cage qui descend et remonte les mineurs et qui emmene le minerai à la surface , en dessous de se puits on trouve la recette et après le puisard . Le puits d'extraction sert également d'entrée d'air et communique avec un second puits situé de l'autre coté de l'exploitation pour former un courrant de circulation : le puits d'aérage, alimenté par d'énormes machineries (essentiellement à vapeur) qui aspirent l'air frais circulant à travers tout le réseau de galeries avant de ressortir. Ces puits sont également équipé d'échelles fixes de sécurité, utilisé pour les secours ou les évacuations. Les puits sont aussi construit assez profond pour traverser deux couches de sédiment (houille). le terril : colline artificiel où s'accumulaient les déchets de charbon et les terres inutiles chevalement : est un assemblage de poutres et de madriers (bois de construction) qui supporte un mur, une construction qu'on reprend en sous- ?uvre Chevalet :support en bois pour surélever un tableau ou un objet à façonner corons :logements pour les ouvriers Gîte : dépôt de minerai contenant un gisement La recette : plateforme de manoeuvre, de stockage et d'évacuation des produits extraits Le puisard : endroit où est recueillit les eaux découlements pour limiter les risques d'inondations dans les galeries

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