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Courtes Et Claires Explications De Freud, L'inconscient, In Métapsychologie

Publié le 16/01/2011

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freud

Philosophie, Sigmund Freud, 1915

 

   Introduction

 

L'auteur, pour mieux le comprendre : 

 

Sigmund Freud né en 1856, il était  médecin neurologue et psychiatre, fondateur de la psychanalyse. 

Parmi ses oeuvres principales, il faut mentionner Totem et Tabou (1913), l'Introduction à la psychanalyse (1917), Au-delà du principe du plaisir (1920), L'avenir d'une illusion ( 1927 ), Malaise dans la civilisation (1929).

En 1933, les nazis brûlent ses livres et, en 1938, il doit quitter l'Autriche pour I'Angleterre. ll meurt à Londres, le 23 septembre 1939 d'un cancer de la mâchoire dont il souffrait depuis 1923 après mainte opérations. 

Freud, père de la psychanalyse, méthode d'investigation qui met en évidence des significations inconscientes et constitue une méthode psychothérapique fondée sur l'analyse du transfert, a effectivement exercé la médecine toute sa vie, ce qui donne à ses ouvrages un authentique ton scientifique et expérimental.

 

   Le texte

 

   résumé du texte 

 

→  Le texte se décompose en plusieurs partie, d'abord il explique que les autres scientifiques conteste l'existence d'une inconscience, puisque ceux-ci se basent principalement sur des faits observables. Pour répondre à cela, il explique qu'il est nécessaire d'accepter et d'admettre l'existence de cet inconscience pour comprendre le ciomportement des invidus, la conscience seule étant insuffisante. Pour prouver cela, il exprime que l'inconscience serait présent en chacun et ferait parti du psychisme humain à part entière , puis il l'illustre avec les actes manqués et les rêves et explique que ces actes ne sont pas rares mais bien souvent quotidiens, sous forme d'idées qui viennent d'on ne sait où. De là, il revient à son opposition, sa démonstration pour les lecteurs et autres scientifiques en concluant qu'il est nécéssaire, et légitime puisque prouvé, d'admettre la présence de cet inconscience en chacun, aussi bien «homme sain« que «malade« et que pour expliquer ces actes manqués il faut voir au delà d'une simple conscience lacunaire. Il affirme alors que les autres scientifiques et les hommes en général sont prétentieux de penser qu'ils sont totalement maitre de leurs actes.

 

   thèse de l'auteur et solution au problème

 

 

La thèse de l'auteur n'est autre qu'une thèse qui détruit la thèse selon laquelle "nous ne saurions vouloir aucune chose que nous ne percevions par même moyen que nous la voulons" et, avec elle, le rejet de l'idée d'inconscient

L'hypothèse de l'inconscient est légitime et nécessaire: on ne peut s'en passer. Elle a d'ailleurs du succés. 

En effet, pour Freud «l'homme est obscur à lui-même«, il ne serait pas totalement maître de lui grâce à sa conscience mais serait au contraire déterminé par des forces obscures, auxquelles il ne pourrait pas avoir accès. Selon lui, le psychisme se divise en deux parties : la conscience ainsi que l'inconscient. La conscience, qui est la connaissance immédiate que l'esprit a de ses actes et de ses états, serait donc complétée par l'inconscient, qui serait alors un complément de connaissance que l'esprit aurait, permettant ainsi d'expliquer certains actes, certaines pensés qui restent inexplicable avec l'unique conscience.

 

Avant Freud, certains philosophes avaient déjà montré que la représentation cartésienne du psychisme humain était insuffisante. 

Pour Descartes, l'esprit s'identifiait avec la conscience, avec la pensée claire et distincte. On pouvait avoir accès, par la conscience, à tout ce qui se passe en nous, sans possibilité d'erreur.

Dès le 17e, un contemporain de Descartes, Leibniz, a répondu à Descartes que cette conception du psychisme humain n'est pas valide, et est insuffisante. Pour Leibniz, contrairement à Descartes, on ne peut pas rendre compte du psychisme, et même du comportement en général, sans reconnaître l'existence de pensées inconscientes. 

Sa thèse va donc être que l'on n'a pas accès (ou conscience de) à tout ce qui se passe en nous. La pensée n'est pas toujours pensée consciente : nous pensons toujours mais nous n'avons pas conscience de toutes nos pensées.  

 

Avec la découverte de l’inconscient, Freud estime ainsi avoir infligé la troisième blessure à l’humanité : 

   première blessure : Copernic : la terre n’est pas au centre de l’univers.

   deuxième blessure : Darwin : l’homme n’est pas arrivé le premier sur la terre mais tard dans la lignée animale

   troisième blessure : Freud : le moi n’est pas le maître dans sa maison. Il existe quelque chose de plus profond, un inconscient psychique.

( Le «moi« étant le corps, la personnalité telle qu'on la connait, le «surmoi« étant une sorte de censure morale, de gardien des idées innaceptables donc refoulées et le «ça« regroupent toutes les choses les plus terribles dont on a pas vraiment conscience.)

 

Néanmoins cette inconscient, qu'on ne maitrise pas, a des moyens de se manifester, par l'hystérie, les lapsus, les actes manqués, rêves, tous ces comportements qui auparavant étaient considérés soit comme banals sont les moyens qu'a trouvés l'inconscient pour s'exprimer. Par là, on satisfait en quelque sorte symboliquement nos désirs réprimés

 

→ Les rêves en particulier représente pour Freud «la satisfaction inconsciente et déguisée d’un désir refoulé", 'où cette satisfaction au réveil : satisfaction liée au sentiment, à l'impression, d'avoir réalisé un désir, et d’avoir pu tromper la conscience.

 

→ L'hystérie est un trouble qui se manifeste de façon corporelle. Exemple : des tics, des peurs, des répétitions de certains actes, etc.

Longtemps, l'origine de ces troubles est restée énigmatique. A tel point qu'au Moyen-Age, les femmes qui en souffraient étaient accusées de sorcellerie. Plus tard, on attribua ces troubles à la frustration sexuelle.

Freud trouva, grâce à son hypothèse de l'inconscient, une explication plus "rationnelle" de l'hystérie : ainsi, selon lui, quand les conflits entre les exigences de la conscience et les désirs refoulés (inconscients) sont trop violents, et qu'on fait trop d'efforts pour rejeter les pensées/désirs inavoués dans l'inconscient, il arrive que l'on se mette à souffrir de troubles du comportement, qui se manifestent de façon corporelle. Les symptômes hystériques seraient dus à des chocs affectifs, dont le patient ne s'est pas libéré (ils traduisent un moment de la vie du sujet qui lui échappe). Les symptômes hystériques sont donc les moyens détournés qu'ont trouvé les désirs refoulés pour se satisfaire. Ainsi, le symptôme hystérique peut disparaître si on découvre sa cause. Cela se fait en cherchant à annuler l'amnésie qui accompagne toujours les symptômes hystériques : en comblant le vide du souvenir, on supprime le symptôme.

 

L'inconscient est donc pour Freud l'ensemble des désirs les plus primitifs, souvent sexuels, qu'ils soient refoulés ou originaires, de tout homme. En général, on dit que ce sont des désirs refoulés (dans l'enfance) qui le constituent.

Ce qui est nouveau, c'est que l'inconscient freudien est "agissant" (cf. fait qu'il est doté d'une énergie, force, qui le pousse vers le haut, et de résistance formée par des conflits). 

Freud dit que les propriétés essentielles de l’inconscient sont le refoulement ("opération par laquelle le sujet cherche à repousser ou à maintenir dans l’inconscient des représentations (pensées, images, souvenirs, liées à une pulsion") et la pulsion ("processus dynamique consistant dans une poussée -charge énergétique, facteur de motricité- qui fait tendre l’organisme vers un but")

Il y a des conflits entre conscience et inconscient : les contenus inconscients cherchant à sortir pour reparaître à la conscience, et la conscience s'y oppose grâce au surmoi.

 

   la pensée est-elle antérieure au langage ? Ou inversement  si celui-ci prééxiste à la pensée ?

 

→ Grâce à la pensée freudienne, on peut dire que la pensée existe avant le langage car par langage on ne doit pas comprendre simplement l’expression des pensées en mots, mais aussi le langage des gestes et toute autre espèce d’expression de l’activité psychique, comme l’écriture. Or même si certaines paroles (les lapsus) ne sont pas réflechis, ils proviennent d'une pensée, d'une pensée du ça qui n'a pas su être retenu par le surmoi et qui donc signifie quelque chose de précis, quelque chose de refoulé et qui s'est échappé.

Si l'on prend l'exemple de l'évolution de l'enfant, on peut voir qu'il passe par plusieurs stade :

   la naissance : l'enfant se trouve exposé au bombardement d'une série d'explosions et de stimulations. C'est ce bombardement de stimulations qui, d'une part, amène l'enfant à pleurer ou à gigoter, et d'autre part, constitue le prototype de toutes les angoisses futures.

   Le stade oral (0-1 ans) : Durant ce second stade on assiste à toute un éventail de nouveaux comportements comme :- Le développement de l'indépendance.- La déplacement de la libido dans la bouche. Le PLAISIR  est trouvé dans le fait de se nourrir car stimuler la bouche est agréable pour l'enfant.- La naissance du narcissisme primaire. L'enfant prend plaisir à ses propres sensations sans distinguer les objets qui les provoquent.

   Le stade anal (2-3 ans) : - La zone érogène est l'anus.- Le stade se caractérise par la possessivité.- C'est l'age de l'apprentissage de la propreté.- Le pouvoir naissant de l'enfant. L'enfant peut dire oui ou non.

   Le stade phallique (3-5 ans)

   le stade de latence (6, 10/12 ans)

   le stade la puberté, adolescence (…)

Or il est clair que durant le stade de la naissance, le stade oral et parfois au début du stade anal, l'enfant n'est pas apte à s'exprimer par des mots, des paroles, néanmoins ils pensent puisqu'ils savourent certaines choses, choisis de s'exprimer d'une autre manière (gestes, pleurs, sourires...), ils reconnaissent bien souvent les proches, connaissent la peur et la colère mais même s'ils la pensent, ils sont incapables de l'exprimer par des mots.

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