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De quoi chacun des auteurs du corpus fait-il dependre le bonheur ?

Publié le 05/12/2011

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De quoi chacun des auteurs du corpus fait-il dépendre le bonheur ? Nommez et interprétez pour chaque texte un procédé diffèrent au service de l’augmentation.

Ce corpus est constitué de quatre textes. Un extrait des pensées de pascal, un fable «  le philosophe de scythe » de la fontaine, un poème de voltaire le mondain et un extrait des « rêveries du promeneur solitaire » la cinquième promenade de rousseau. Chacun de ces textes a une visée argumentative : les auteurs défendent leurs propres conceptions du bonheur. Nous allons voir comment chaque auteur définit le bonheur et quels procédés argumentatifs utilisent-ils ?

Dans son essai blaise pascal, qui est un philosophe du 17eme siècle connu pour ses opinions jansénistes. Pour lui le bonheur c’est la foi en dieu. Les trois paragraphes peuvent être résumé en trois phrases : - tous les hommes recherchent le bonheur – or ils ne le trouvent jamais sans la foi – donc il faut croire pour être heureux. Pour convaincre son lecteur il utilise ici une construction logique habituellement réservé à la démonstration, le syllogisme pour développer une thèse que pourtant on ne peut pas prouver. Mais l’efficacité de son raisonnement en prenant l’apparence d’une rigueur indiscutable s’en trouve renforcé.

La fontaine, poète français de la période classique, fait dépendre le bonheur par un mélange de raison et de passion, de plaisir et de mesure. Ce texte du genre apologue plus précisément de la fable. La fontaine pour convaincre le lecteur développe d’abord un récit qu’il conclut par une morale. Le récit séduit d’avantage le lecteur parce qu’il parle a son imagination lui permettant un accès plus aisé à l’ouverture d’une réflexion (la morale). C’est la preuve que le récit peut avoir lui aussi une dimension argumentative.

Dans sa poésie voltaire dis que le bonheur c’est le superflu, pour développer sa conception du bonheur voltaire utilise le décasyllabe rimé qui joue sur le rythme de vers, l’apostrophe, l’interrogation, les références antiques des figures de rhétoriques. Voltaire se sert de cette forme poétique pour être plus convaincant grâce par exemple a des arguments d’autorité : »tout honnête homme a de tels sentiments » ou des paradoxes : «  le superflu, chose très nécessaire »

Rousseau écrivain et philosophe dis dans son récit autobiographique que le bonheur c’est la nature sauvage et silencieuse ou l’on vit en société réduite, à l’ écart du monde. Dans ce texte pré romantique rousseau se sert notamment de la description pour faire adhérer le lecteur a sa conception du bonheur : emploi de comparatifs : «  plus sauvage et romantique que » avec une dominante nette pour le comparatif de supériorité :  « s’il y’a moins de .. il n’y a plus de .. plus de.. de..de... » La fin du texte s’ouvre aux superlatifs «  le temps le plus heureux de ma vie » et a l’hyperbole « deux moi, deux ans, deux siècles » et toute l’éternité sans s’y ennuyer.

Ces quatre auteurs font dépendre le bonheur de différents facteurs qu’ils mettent en action par différent procédé au service de l’argumentation.

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