Dernier jour d'un condamner
Publié le 10/04/2013
Extrait du document
Hugo fut souvent le témoin d'éxécutions capitales . Toute sa vie , il combattit ardemment la peine de mort . Il écrivit ce court mais intense récit à l'age de 27 ans . Sa parution en 1829 souleva un véritable tollé . Cependant , nombreux furent les pays abolitionnistes ( Colombie , Portugal... ) a lui rendre un hommage vibrant pour leur avoir ouvert la voie . La graine est desormais semée et nombreux seront les porte drapeau de renom ! En effet , Jaures , HYPERLINK "http://www.babelio.com/auteur/Fedor-Mikhailovitch-Dostoievski/49024" Dostoievski , Camus , Robert Badinter ( qui réussira à en obtenir L'abolition en 1981 , il ya juste 30 ans ! 30 ans seulement ! ) s'y opposeront farouchement , parfois avec succes...Le dernier jour d'un condamné est d'une force rare ! L'empathie et l'identification que suscite un tel monologue ne peut laisser insensible . L'on partage les états d'ame d'un condamné sans avenir ; le questionnement d'un sursitaire en proie à la terreur face au chatiment qui lui est réservé loin de ceux qu'il aime et qu'il ne chérira plus ; la torture psychologique engendrée par un compte à rebours désormais inéluctable égrénant les jours , les heures , les minutes beaucoup trop rapidement à son gout . Ah , pouvoir arreter le temps... Et cette question qui ne cesse de le tarauder , quid de la souffrance ?Le condamné égrenera une palette de sentiments . de l'acceptation a la panique la plus complete en passant par le fol mais vain espoir d'une grace royale . Si Hugo condamne de telles pratiques , il jette également l'opprobe sur tout un peuple qui vient assister à cela comme l'on vient au spectacle . Indécence terrifiante de l'humain qui vient se réjouir de la mort de l'un des siens . Un theme fort traité magistralement !Pour peu que vous soyez curieux de ce que l'on peut ressentir dans une telle situation , Le dernier jour d'un condamné devrait pleinement répondre à vos attentes ! Pour peu que celles-ci n'excedent pas six semaines... Ce texte met en cause la sentence de la peine de mort. Divisée en trois temps, comme nous pouvons le voir, avec un adverbe d'ordre « D'abord « (ligne 2), une conjonction de coordination « mais, reprend-on « (ligne 10) puis un adjectif numéral d'ordre «troisième et dernière raison « (ligne 18). Victor Hugo met en avant trois arguments adverses, comme «parce qu'il importe de retrancher de la communauté sociale un membre qui lui a déjà nui et qui pourrait lui nuire encore « (ligne 2), puis «il faut que la société se venge, que la société punisse « (ligne 10) et pour finir, « la théorie de l'exemple « où il fait le rapprochement entre les termes « faire des exemples « et « épouvanter « (ligne 19).Les arguments sont toujours suivis, respectivement, de contre-arguments qui appuient la thèse de Victor Hugo : « À quoi bon la mort ? [...] Pas de bourreau où le geôlier suffit. « (lignes 5 à 9), « Ni l'un, ni l'autre. [...] elle doit corriger pour améliorer. « (lignes 11 à 16) et « Eh bien ! nous nions d'abord qu'il y ait exemple. [...] le mardi gras vous rit au nez. «. (lignes 23 à 34)Avec l'utilisation de ce procédé de réfutation il peut ainsi tourner en dérision les arguments de ses opposants, opposants qu'il cite comme « ceux qui jugent et qui condamnent « (ligne 1)
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