Dictionnaire: de FOI à FORMALISER
Publié le 13/08/2010
                            
                        
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 FOI. n. (du latin fides, « confiance, foi «, d'où vient aussi le mot «  fidèle «). 1° Sens classique : fidélité que l'on promet ; confiance que l'on a en  quelqu'un. Donner sa foi. Avoir foi en. Il s'agit d'une confiance absolue. 2° Sens religieux : croyance très vive et très profonde en Dieu ou  dans les vérités d'une religion. Certitude intérieure. J'ai la foi. Par  extension, ensemble des vérités (doctrine) qui font l'objet de cette foi. La foi  chrétienne. 3° Sens courant : forte croyance dans une réalité ou dans une  personne. Avoir foi en l'avenir. Avoir foi en l'école de la République. Avoir  foi en son Président. N.B. On oppose classiquement la foi et la raison. Même dans le domaine non  religieux, la foi est une forme de conviction intuitive, intérieure, qui déborde  la pure logique de l'esprit. Poussée à l'extrême (sans le contrôle de la  raison), la foi débouche sur le fidéisme. Cela dit, bien des croyants  estiment pouvoir concilier les adhésions de leur foi et l'exercice de leur  raison. FOISONNANT. adj. Qui foisonne, qui se produit «à foison «, c'est-à-dire  en quantités abondantes et variées. Cet adjectif s'emploie au sens propre comme  au sens figuré. Un jardin foisonnant de fleurs. Un livre foisonnant d'idées. Une  imagination foisonnante. Un foisonnement d'étoiles envahissait le ciel. FOLKLORIQUE. adj. 1° Qui est relatif au folklore, c'est-à-dire aux  coutumes, arts et fêtes populaires d'un pays. Des danses folkloriques; des  rites, des croyances, des légendes folkloriques. D'où : coloré, animé,  pittoresque. 2° Qui manque de sérieux, sous une apparence pittoresque et plaisante.  Farfelu. Un personnage folklorique. Une réunion syndicale plutôt folklorique.  Quand le folklore devient artificiel, vide de sens, le terme devient péjoratif. FOMENTER. V. tr. Préparer, organiser secrètement, susciter ou entretenir  une action néfaste. Fomenter une révolte, une émeute, un complot, des troubles. FONDAMENTALISME. n. m. Dans le domaine religieux, attitude de ceux qui  préconisent un retour à la doctrine fondamentale de leur religion, et sa stricte  observation. Le fondamentalisme musulman.  FONDEMENT. n. m. Élément de base, principe essentiel sur lequel repose  une philosophie, une doctrine, une théorie ou une réalité sociale. Selon  Rousseau, un « contrat social « sert de fondement à la société. Les fondements  de la morale. Les fondements théoriques d'une science. Les fondements de la  République sont inscrits dans sa devise : Liberté, Égalité, Fraternité. Sur quoi  fondez-vous votre raisonnement ? Une accusation sans fondement (sans base  réelle). N.B. En ce qui concerne les édifices, on dit fondations. FORFAITURE. n. f Trahison, déloyauté. Crime ou manquement grave commis  par un fonctionnaire dans l'exercice de ses fonctions. Un policier accusé de  forfaiture.
FOR INTÉRIEUR. (du latin forum, « place publique, tribunal «). Expression qui désigne le fond de la conscience, ce lieu intérieur où l'on débat avec soi-même et où l'on se juge. Ne s'emploie pratiquement que sous la forme «en (dans) mon (ton, son, etc.) for intérieur« : au plus profond de moi-même (de toi, de soi). Il n'en laisse rien paraître, mais en son for intérieur, il regrette sa conduite.
FORMALISER (SE). v. pron. Être choqué par un manquement aux règles formelles de la politesse, aux conventions sociales. Il ne me salue pas : je pourrais m'en formaliser, mais je passe là-dessus.
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