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Discours d'investiture de Kennedy.

Publié le 14/04/2013

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Discours d'investiture de Kennedy. Élu en novembre 1960, John Fitzgerald Kennedy entre en fonction le 20 janvier 1961. Comme le prévoient les institutions, il prête serment de fidélité à la Constitution américaine. Son discours, longuement préparé, est le plus court de l'histoire américaine après celui de Georges Washington en 1793. Tenu par sa promesse de conquérir « une nouvelle frontière «, Kennedy détaille son programme de gouvernement en promettant d'oeuvrer pour la paix et la liberté. Discours d'investiture de John Fitzgerald Kennedy « Nous célébrons aujourd'hui, non pas la victoire d'un parti, mais celle de la liberté, symbole d'une fin et d'un commencement, source de renouveau et de changement. [...] À nos vieux alliés dont nous partageons les origines culturelles et spirituelles nous promettons la loyauté des amis fidèles. [...] Aux jeunes États que nous accueillons parmi les États libres, nous promettons que l'ordre colonial ne sera pas remplacé par une tyrannie plus forte. [...] Aux républiques soeurs au sud de nos frontières, nous faisons une promesse spéciale, celle de transformer nos bonnes paroles en bonnes actions, dans une nouvelle alliance pour le progrès, pour aider les hommes libres et les gouvernements libres à repousser les chaînes de la pauvreté. [...] À l'assemblée mondiale des États souverains, aux Nations unies, notre dernier espoir à une époque où les outils de guerre l'emportent de loin sur les outils de paix, nous renouvelons notre promesse de soutien, notre promesse de l'empêcher de devenir un lieu d'invectives, de renforcer son bouclier pour protéger les nouveaux venus et les faibles, pour étendre le domaine sur lequel ses décisions sont appliquées. En fin de compte, aux nations qui voudraient se muer en adversaires, nous ne faisons pas de promesses, mais nous leur adressons une requête : que les deux parties en présence entreprennent de nouveau la recherche de la paix, avant que les sombres puissances de destruction engendrées par la science n'entraînent l'humanité dans une destruction organisée ou accidentelle. Nous ne les tenterons pas par notre faiblesse. Ce n'est que lorsque nos armes seront indubitablement suffisantes que nous serons indubitablement certains qu'on ne les emploiera pas. Mais aucun des deux puissants camps ne peut se satisfaire de la situation présente. [...] Que chaque camp formule, pour la première fois, des propositions sérieuses et précises pour assurer l'inspection et le contrôle des armements, pour placer le pouvoir absolu de détruire sous le contrôle absolu de toutes les nations. [...] Et si un début de coopération peut repousser la jungle des soupçons, que les deux camps inaugurent de nouvelles tentatives, pas un nouvel équilibre de la puissance, un monde nouveau du droit, dans lequel les forts seront justes, les faibles vivront en sécurité et la paix sera sauvegardée. Tout cela ne sera pas terminé dans les cent premiers jours. Pas même dans les mille premiers jours ou pendant la durée de mon gouvernement ou durant l'existence de notre planète. Mais commençons. « [...] Source : Kaspi (André), Kennedy, les 1 000 jours d'un président, Paris, Armand Colin, 1993. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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