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discours de kennedy

Publié le 01/03/2014

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Sujet 2 : « ich bin ein Berliner «, discours de J. F. Kennedy 5 10 15 « Je suis fier d'être venu dans votre ville. (...) Je suis fier d'avoir visité la République fédérale avec le chancelier Adenauer, qui durant de si longues années a construit la démocratie et la liberté en Allemagne. Il ne manque pas de personnes au monde qui ne veulent pas comprendre ou qui prétendent ne pas vouloir comprendre quel est le litige entre le communisme et le monde libre. Qu'ils viennent donc à Berlin. D'autres prétendent que le communisme est l'arme de l'avenir. Qu'ils viennent eux aussi à Berlin. Certains, enfin, en Europe et ailleurs, prétendent qu'on peut travailler avec les communistes. Qu'ils viennent donc ceux-là aussi à Berlin. Notre liberté éprouve certes beaucoup de difficultés et notre démocratie n'est pas parfaite. Cependant, nous n'avons jamais eu besoin, nous, d'ériger un mur pour empêcher notre peuple de s'enfuir. (...) Le mur fournit la démonstration éclatante de la faillite du système communiste. Cette faillite est visible aux yeux du monde entier. Nous n'éprouvons aucune satisfaction en voyant ce mur, car il constitue à nos yeux une offense non seulement à l'Histoire mais encore une offense à&...
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« 2 1°/ Le texte proposé est un extrait du discours du président des Etats-Unis, John Fitzgerald Kennedy, prononcé à Berlin-Ouest le 26 juin 1963.

K ennedy, démocrate, a été élu en décembre 1959 (entré en fonction en janvier 1960) succédant ainsi à Eisenhower.

En 1963, soit deux ans après la construction du mur de Berlin, il fait une visite o fficielle en République fédérale d’Allemagne, invit é par le chancelier Konrad Adenauer.

Il se rend alors à B erlin, où il est accueilli par une foule immense, et prononce ce célèbre discours sur la place de l’Hôte l-de-ville.

2°/ En 1945, après la capitulation de l’Allemagne, ce pays est divisé, comme le prévoient les accords de Yalta et de Potsdam, en quatre zones d’o ccupation, gérées respectivement par l’U.R.S.S.

à l’est, par les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la F rance à l’ouest.

Un conseil quadripartite, composé des représentants des quatre pays, s’occupe des aff aires communes.

La capitale, Berlin, située dans la zone gérée par l’U.R.S.S., est elle aussi divisé e en quatre zones d’occupation.

Les trois zones occidentales de la ville sont reliées à la partie o uest du pays par des routes et voies ferroviaires.

La gestion quadripartite de l’Allemagne s’avère imposs ible lorsque la guerre froide éclate.

Les trois zones occidentales fusionnent alors en 1 947-1948 et constituent en mai 1949 un Etat indépendant, la RFA (République fédérale d’Allemagn e) après l’échec du blocus de Berlin-Ouest décrétée par l’U.R.S.S.

(juin 1948-mai 1949).

La RD A (République démocratique allemande) est créée à son tour, en octobre 1949, sur le modèle communis te.

L’Allemagne est désormais séparée en deux par le ri deau de fer.

Mais le statut de Berlin n’est pas modifié.

La zone orientale de la ville fait partie de la R.D.A., dont elle est la capitale ; la zone occidentale reste attachée à la R.F.A..

3°/ La ligne de démarcation séparant Berlin en deux n’est pas hermétique, les Berlinois peuvent circuler facilement.

C’est pourquoi les Allemands d e R.D.A.

empruntent ce passage pour fuir en R.F.A..

Plus de deux millions passent ainsi à l’Oue st entre 1952 et 1961.

La R.D.A., soutenue pas l’U.R.S.S., veut mettre fin à cet exode qui s’accél ère du fait de la prospérité de la R.F.A.

: en 1961 , ce sont chaque jour 15 000 personnes, en général jeune s et qualifiées, qui fuient.

Toutes les négociations sur la question entre les pays occiden taux et l’U.R.S.S.

échouent car Khrouchtchev veut que la partie occidentale de la ville soit annexée par la R.D.A.

ou bien que Berlin soit placée sous contrôle de l’O.N.U., ce que refusent les Etats-Uni s.

C’est alors le coup de force : dans la nuit du 12 au 13 août 1961, la R.D.A.

et l’U.R.S.S.

font const ruire un mur entre les deux parties de la ville.

La séparation entre les deux parties de la ville est d evenue une frontière infranchissable : le rideau de fer passe désormais au milieu de Berlin.

L’Occident est indigné par ce qu’il appelle alors l e « Mur de la honte » (l 14.15), car celui-ci provo que la séparation des familles berlinoises.

Ce coup de force permet à la R.D.A.

de mettre fin aux flux d’émigration vers l’Ouest, mais donne à l’opinion i nternationale une image tout à fait négative des dirigeants communistes ( l 8)> « cri de solidarité » de JFK : « Ich bien ein Berliner » 4°/ Par son discours, Kennedy affirme que la constr uction du mur de Berlin est la preuve de l’échec du communisme ( l 12) puisqu’il a été const ruit pour empêcher la fuite des Allemands de la R.D.A.

à l’Ouest.

Ces départs massifs montrent que les populations qui vivent sous un régime communiste n’en sont pas satisfaites et préfèrent a ller vivre en Occident, même si les régimes libéraux et démocratiques de cette partie de l’Euro pe, Kennedy en convient, ne sont pas parfaits et « éprouve certes beaucoup de difficultés » (l9).

Le fait que les populations vivant à l’Ouest n’aient jamais cherché à fuir leur pays est le signe de la supériorité des régimes occidentaux (l 10.11).. »

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