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DISCOURS DU PRÉSIDENTE M.SARKOSY EN AFRIQUE

Publié le 03/04/2012

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discours

Le 26 juillet 2007, le président de la France, Nicolas Sarcozy, donna un discours à l'université de Dakar, Cheik Anta Diop au Sénégal, devant une assistance constituée d’intellectuels, de chercheurs, d’historiens, et de jeunes africains universitaires. Son discours a été très critiqué par d'innombrables personnalités politiques et intellectuelles, autant en Afrique qu'en France, à cause du contenu colonialiste : « Le drame de l’Afrique, c’est que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire. Le paysan africain, qui depuis des millénaires, vit avec les saisons, dont l’idéal de vie est d’être en harmonie avec la nature, ne connaît que l’éternel recommencement du temps rythmé par la répétition sans fin des mêmes gestes et des mêmes paroles « a dit le premier mandataire français.

M. Sarkozy présent dans ce discours, que « l'homme africaine n'est pas assez entré dans l'histoire « donc, pratiquement l'Afrique n'a pas d'histoire. On constate que les préjuges et les discours méprisant envers l'Afrique noire sont toujours bien présent. Le mots du président Sarkozy, sont munis d'un très fort caractère Hégélien, et rejoint le panthéon des discours coloniaux prononcés par de grandes personnalités Européens, telles que le philosophe allemand Friedrich Hegel qui soutien dans son ouvrage La raison de l'histoire (1830) : « ce que nous comprenons en somme sous le nom Afrique, c'est un monde anhistorique non développé, entièrement prisonnier de l'esprit naturel et donc la place se trouve encore au seuil de l'histoire universelle «. Aussi, les paroles les paroles du grand poète et écrivain français Victor Hugo qui, à l'occasion du 31e anniversaire de l'abolition de l'esclavage, en 1879, donna un discours et se félicita de dire « Au 19e siècle, le Blanc a fait du Noir un homme; au 20e siècle, l'Europe fera de l'Afrique un monde. Refaire une Afrique nouvelle, rendre la vieille Afrique maniable à la civilisation. L'Europe le résoudra «

L'histoire écrite de l'Afrique noir a été rédigé avec l'encre des missionnaires, expéditionnaires et négriers européen, c'est pourquoi pour le vieux continent l'histoire de l'Afrique commence avec l'arrivé des colonisateurs et avant ça le néant absolu. Mais aujourd'hui on donne de l'importance et de la légitimité à la tradition de la littérature orale grâce à des techniques d'investigation historique travaillées par l'historien Joseph Ki zerbo (« Histoire général de l'Afrique «) et Jan Vansina (« De la tradition oral: essai de méthode «). Cette tradition orale a voyagé dans l'espace-temps du continent africaine et s'avère très répandue grâce aux familles de « griot «, conteurs et détenteur de la culture africaine.

 

D'autre part, la science a démontré que l'histoire de l'Afrique remonte à l'origine même de l'homme. En 1974, le paléontologue Yves Coppens découvre en Éthiopie le fossile de l'espèce Australopithecus, bipède qu’il surnomma Lucy, datant de 3 ou 4 millions d'années. Cette découvert corrobore la thèse de Darwin qui propose que l'homme est originaire d'Afrique, est formulée dans « La filiation de l'homme et la sélection liée au sexe « publié en 1871. Le découvert de Lucy est une révolution en soi, car elle place l'Afrique comme le berceau de l'humanité, d'où l'histoire de l'homme serait commencée. John Lliffe, dans son ouvrage « Les africains, histoire d'un continent «, attribue aussi à l'Afrique le commencement de l’humanité.

 

Cheikh Anta Diop, historien, anthropologue et homme politique sénégalais publia en 1954 son livre « Nations nègres et culture «, où il expose la formule qui affirme que la civilisation Égyptienne, l'une des plus grandes civilisations de l'antiquité, étudiée très profondément, est négro-africaine. Son but est de restauré l'historicité africaine.

 

En ce qui concerne la partie du discours où Monsieur Sarkozy dévoile sa vision du peuple africaine en disant que l'Afrique continue de vivre en harmonie et parcimonie avec la nature, en répétant les mêmes geste et les mêmes paroles, il faudrait lui rappeler que les peuples traditionnels africaines ont dû s'adapter au changements climatiques et a la sécheresse qui frappe l'Afrique depuis environ 5000 ans, qu'ils ont inventé et réinventé l'agriculture dans une zone hostile, qu'ils ont crée un pastoralisme sédentaire, qu’il existe une poterie qui date de milliers d'années, qu'ils ont développé une organisation politique, sociale, militaire et religieuse.

À première vue, il parait évident que pour l'Europe coloniale d’accepter l'idée que du sang africaine coure dans ses veines serait inimaginable; pour le vieux continent, l'Afrique était un terre des sauvages où régnait la barbarie. C'est pour cela que, sans justifier les mots de Hegel ou de Victor Hugo, il parait inacceptable qu'en 2007 un chef d'état puisse donner un discours de caractère colonialiste. Les pays africains n'ont pas refusé d’intégrer à leur mode de vie l'électricité, la téléphonie, l'Internet, le transporte, etc. Les pays africains sont les précurseurs de différents styles musicaux tel le Jazz ou le Blues à titre d'exemple, ils participent aux jeux olympiques, ils font partie de l'ONU. Les pays africains sont-ils vraiment restés encrés dans l'Afrique précoloniale?

 

Le problème majeur pour L'Afrique est sans doute le fait que l'Europe colonialiste a divisé l'Afrique en deux; d'un part l'Afrique arabe, riche en histoire, et d’autre part celle de l'Afrique noire, sauvage et barbare. Mais dans le cas qui nous concerne, M. Sarkozy laisse entrevoir dans son discours une manière de justifier l'esclavage, de justifier le chaos que les pays colonisateurs européens ont laissé comme héritage dans les pays Africains au moment où ces derniers ont gagné leur indépendance, et en fin, une manière de se départir de toute responsabilité au sujet des conflits que vit l'Afrique aujourd'hui

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« Cheikh Anta Diop, historien,anthropologue et homme politique sénégalais publia en 1954 son livre « Nationsnègres et culture », où ilexpose la formule qui affirme que la civilisation Égyptienne, l'une des plusgrandes civilisations de l'antiquité, étudiée très profondément, estnégro-africaine.

Son but est de restauré l'historicité africaine. Ence qui concerne la partie du discours où Monsieur Sarkozy dévoile sa vision dupeuple africaine en disant que l'Afrique continue de vivre en harmonie etparcimonie avec la nature, en répétant les mêmes geste et les mêmes paroles, ilfaudrait lui rappeler que les peuples traditionnels africaines ont dû s'adapterau changements climatiques et a la sécheresse qui frappe l'Afrique depuisenviron 5000 ans, qu'ils ont inventé et réinventé l'agriculture dans une zone hostile,qu'ils ont crée un pastoralisme sédentaire, qu’il existe une poterie qui datede milliers d'années, qu'ils ont développé une organisation politique, sociale,militaire et religieuse. À première vue, il parait évidentque pour l'Europe coloniale d’accepter l'idée que du sang africaine coure dansses veines serait inimaginable; pour le vieux continent, l'Afrique était unterre des sauvages où régnait la barbarie.

C'est pour cela que, sans justifierles mots de Hegel ou de Victor Hugo, il parait inacceptable qu'en 2007 un chefd'état puisse donner un discours de caractère colonialiste.

Les pays africainsn'ont pas refusé d’intégrer à leur mode de vie l'électricité, la téléphonie,l'Internet, le transporte, etc.

Les pays africains sont les précurseurs dedifférents styles musicaux tel le Jazz ou le Blues à titre d'exemple, ilsparticipent aux jeux olympiques, ils font partie de l'ONU.

Les pays africainssont-ils vraiment restés encrés dans l'Afrique précoloniale? Leproblème majeur pour L'Afrique est sans doute le fait que l'Europe colonialistea divisé l'Afrique en deux; d'un part l'Afrique arabe, riche en histoire, etd’autre part celle de l'Afrique noire, sauvage et barbare.

Mais dans le cas quinous concerne, M.

Sarkozy laisse entrevoir dans son discours une manière dejustifier l'esclavage, de justifier le chaos que les pays colonisateurseuropéens ont laissé comme héritage dans les pays Africains au moment où cesderniers ont gagné leur indépendance, et en fin, une manière de se départir detoute responsabilité au sujet des conflits que vit l'Afrique aujourd'hui. »

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