Dix ans après la séparation entre Camille et Perdican, à l'occasion de la mort du baron, les deux cousins se rencontrent. Imaginez alors leur dialogue :
Publié le 21/04/2012
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Dix ans après la séparation entre Camille et Perdican, à l'occasion de la mort du baron, les deux cousins se rencontrent. Imaginez alors leur dialogue :
Camille : Perdican !
Perdican : Ma chère Camille !
Camille : Que vous avez changé.
Perdican : Et vous non ! Le temps n'a en rien épargné votre beauté.
Camille : reculant d'un pas Toutes mes condoléances pour votre père … C'était un brave homme ...
Perdican : Oui, un brave homme …
Camille : La dernière fois que je vous ai vu Perdican c'était pour la mort de la pauvre Rosette et aujourd'hui pour celle de votre père. Les personnes qui vous aiment finissent-elles toutes de cette triste manière ? Suis-je la prochaine à rejoindre le royaume de Dieu ?
Perdican : Ô Camille ! Ne dites pas cela, vous me faites bien de la peine. Je vous en prie, taisez-vous.
Camille : Mais je ne peux cesser d'y songer depuis que l'on m'a apprit la mort du baron.
Perdican : Cessez donc ! Souvenez-vous : il y a exactement dix ans dans ce même oratoire, dans les bras l'un de l'autre, vous m'aviez avoué que vous m'aimiez.
Camille : Oui, je me souviens mais je ne sais si je peux vous aimez encore. Votre orgueil a tout de même tué la petite Rosette …
Perdican : Camille, Ô Camille, ne voyez-vous donc pas que je vous aime, cela fait dix ans que j'attends ce moment où je vous reverrai et le voici : vous êtes là, devant moi, belle comme vous l'avez toujours été et vous refusez de prendre ma main.
Il lui tend la main
Camille : ignorant son geste Perdican, bien sûr que je vous aime mais cet amour est trop lourd à porter !
Levant les yeux au ciel Ô Seigneur, je vous demande votre aide !
à Perdican : Je ne sais plus quoi penser …
Perdican : se mettant à genou Ma chère Camille, regardez-moi, voyez comme je suis sincère, je vous aime trop pour vous faire du mal, aimez-moi de nouveau, épousez-moi, considérez cela comme la dernière volonté de mon père, je vous supplie.
Camille : tombant en sanglots dans les bras de son cousin Je ne peux cesser de vous aimer aussi. Ces dix dernières années furent les plus longues de ma vie.
levant les yeux vers Perdican Vous m'avez tant manqué !
Perdican : à voix basse Chuuut, Séchez vos larmes et embrassez-moi !
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