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dom juan

Publié le 16/01/2013

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juan
Tirade 1 Une héroine pathétique Molière, le plus grand dramaturge français du 17eme siècle, utilise les travers de la société de son époque afin de les dénoncer dans ces pièces. Ainsi il choisit le personnage éponyme Dom Juan un grand séducteur pour mettre principalement en évidence l'athéisme et la séduction. Nous savons, en tant que lecteur ou spectateur, que Dom Juan n'est plus amoureux de Don Elvire, cependant, elle, ne le sait pas. C'est ainsi qu'elle pense que Dom Juan est parti malgré lui, et qu'il va bientôt revenir. Nous avons affaire, au début de cet extrait, à un véritable quiproquo, Don Elvire pensant recevoir l'amour de Dom Juan, et ce dernier ne sachant pas comment lui expliquer qu'il ne ressent plus du tout les mêmes sentiments vis-à-vis d'elle. Détresse Dom Elvire apparait pour la première fois sur scène, et dès les premières phrase elle s'exprime avec une ironie « Me ferez-vous la grâce « et utilise de terme « daignez « comme supplication de prière. Elle fait preuve de détresse en reprenant les phrases de Dom Juan ; Il dit « surpris «, il dit « attendais « elle répète ces deux termes. Elle fait un chiasme. Elle sait à qui elle a à faire depuis le départ. Ce personnage pathétique, nous montre une femme offensé par Dom Juan, son mari qui l'a faite sortir du couvent puis délaissé en soulignant le « mépris « de Dom Juan. Malgré cela, cette dernière reste calme et garde sa noblesse. Don Elvire est dans un désarroi complet et prend l'allure d'un personnage tragique dans sa confrontation, elle ne devrait pas car cette pièce est une comédie. Mais, de plus elle implore et fait alors appelle à sa condescendance. Ainsi, elle minimise « diminue « avec des euphémismes la part de responsabilité de Dom Juan « Je suis surpris « . Autocritique Ce personnage pathétique, est dans un conflit entre amour et raison. « Le coup d'oeil qui m'a reçu m'apprend bien plus de chose... «. Elle reconnait sa faiblesse « J'admire ma simplicité et la faiblesse de mon coeur « elle s'étonne de sa naïveté, elle ne voulait pas assumer et reconnaitre sa faiblesse. «  J'ai été assez bonne, je le confesse ou plutôt assez sotte « c'était un vrai examen de conscience, elle est tellement prise par la passion qu'elle cherche des raisons. Elle l'avoue et se confesse. « Travail à démentir «, pour exprimer la manipulation, elle utilise des hyperboles pour exagérer le sentiment dramatique et donc émouvoir le lecteur, le toucher « j'écoutais avec plaisir mille chimère«. Elle reconnait qu'elle à été manipulée par sa passion, elle est elle-même responsable de son aveuglement « je me suis forgé exprès « mais demande de nombreuses explications en montrant l'idée qu'elle à a ne pas être aimer, «  je vous prie et voyons de quel air vous saurez vous justifier « Tout cela donne un effet de lyrisme.et montre de plus en plus, ca lucidité. De plus, L'essentiel du discourt est au passé « j'ai était assez bonne «, « j'en rejeté «, j'écoutais «. Don Elvire vit encore dans le passé et montre qu'elle est centré sur elle-même avec l'accumulation de la première personne du singulier. Pour finir, Elle termine avec « mais enfin « qui est une amorse de conclusion. Elle retourne à l'idée de départ, avec un accueil indifférent. Elle confirme l'abandon. On peut comprendre le besoin légitime qu'éprouve Don Elvire, qui est de connaitre la verité sur les sentiments de son époux. Ce dernier, ne s'explique pas Don Elvire doit combler elle-même ses espoirs et ennonce dans sa tirade ce qu'elle aurait souhaiter entendre de son mari Tirade 2 Une Don Elvire differente Dans cette tirade est montrée une femme outragée qui réécrit le discours qu'aurait dû lui dire Dom Juan. Elle prend le dessus sur Dom Juan, en l'attaquant et en ayant du mépris « que vous savez mal vous défendre pour un homme de cours «, « j'ai pitié de vous voir la confusion que vous avez « elle lui reproche le fait de ne pas dire la verité et constate l'embarat de Dom Juan Elle dit qu'elle aurait aimer entendre de lui en faisant le discours du séducteur à la place de Dom Juan« toujours dans les mêmes sentiments pour moi «, « que vous m'aimer toujours avec une ardeur sans égale «, « que rien n'est capable, de vous détacher de moi que la mort « Un espoir sans issus Don Elvire est faussement lyrique car Don Elvire exagère ses sentiments, donc cela devient comique elle utilise des paroles hyperboliques, exagérées. De plus, il y a de nombreuses interrogations oratoires, anaphores : Don Elvire parle comme Dom Juan De plus, Don Elvire avait de l'espoir « que je n'ai qu'à me retourner d'où je viens, assurée que vous suivrez mes pas le plus tôt qu'il vous sera possible « Elle est très amère elle souffre, elle regrette qu'il ne lui est pas menti, car elle aime encore Dom Juan mais elle l'accuse, le rabaisse quand même. Elle se rend compte qu'elle a était manipulée Elle conclut en disant « voilà comme il faut vous défendre... « Nous avons donc ici une scène qui se trouve à cheval entre deux registres totalement opposé : le comique et le tragique. Non, seulement il prête à sourire de voir Don Juan pris au dépourvu par Don Elvire, et d'user de ses qualités oratoires pour s'en sortir, mais il est difficile de ne pas percevoir la tragédie que vit Elvire en sachant qu'elle n'est pas aimée en retour. Ce comportement qu'a Don Juan envers les femmes lui coûtera d'ailleurs la vie dans l'acte 5 scène finale

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