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Dom juan scène de dénouement

Publié le 26/01/2011

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juan

Intro : • Bien + qu'un simple dénouement, fin donne tout sens à œuvre qui ne cesse de converger vers ce rendez-vous et confrontation annoncé entre DJ et C. Pièce n'a-t-elle pas pour titre DJ et festin pierre ? • Contrairement à certaines représentations dont film de Bluwal, DJ va pas vers C, il la trouve sur son chemin. En un sens, elle vient le chercher et lui demander des comptes. 1) Les différents allégories placées sur son chemin : a. Le spectre : • Pers mandaté par Ciel car lexique religieux ('miséricorde, repent, perte') et cette pression à repentance immédiate ('n'a plus qu'un moment') • Rappel femmes bafouées, déshonorées (DJ croit reconnaître voix, signe que représente un passé) • S'adresse à DJ à 3ème pers : aspect solennel, étrangeté surnaturelle • Repentance encore possible en vertu de la 'miséricorde' • 1er avertissements chargé de toucher conscience par rappel mal commis b. Le temps avec la faux : • Allégorie du tps qui passe qui conduit à la mort (faux) •Apparition + fugitive : pas un mot prononcé, 'elle s'envole' : représentation notion abstraite, impalpable et changeante c. La statue du commandeur : • Comme spectre, chargé d'arrêter DJ • Ordres (impératif) soulignent affrontement à son comble : 2 volontés contraire à présent face à face • Mais elle n'a rien d'immatériel : sa consistance, la pierre contraste avec être de chair DJ • Matière a connotation de immuable, froideur / antithèse avec H éphémère • 'Grâce' rappelle 'miséricorde' que DJ a jusqu'au bout rejetée • Délivre pas ultime avertissement mais prononce jugement (péché => mort) et exécute châtiment • Geste qui signe fin est main donnée : emblématique du lien, contrat que DJ a repoussé pendant pièce et qui, littéralement, va l'entraîner • Ordre cérémonieux dernière réplique (présent de vérité générale, article défini) 2) Dom Juan reste fidèle à lui-même : a. Par rapport aux avertissements : Son rationalisme : • 'je veux voir' phrase rappelle croyance DJ qui croit que ce qu'il voit (2 et 2) • Essaye d'engager combat physique avec apparition tps • 'éprouver' : cherche preuve concrète mais est trompé par le surnaturel (1er signe défaite qu'il veut pas admettre) Sa détermination à ne pas céder : • Ne réagit pas sur contenu paroles prononcées mais surtout sur fait que qqun ose lui adresser la parole • 'Qui ose ?' : orgueil DJ qui est dans affrontement et défi : refus de se soumettre à la moindre autorité • Lexique trahit volonté inflexible, sourd à tout appel à repentance : répétions 'vouloir, non, capable', négation appuyée ('non, non'), impératifs • Refuse de se rendre à évidence et continu repousser avertissements car supporterais pas donner image négative montre une fierté, orgueil irréductible (importance négation 'il ne sera pas dit' : a conscience du mal mais phrase prononcée sur ton défi qui approfondit endurcissement DJ) ==> Donc commence déjà à envisager et accepter conséquences actes (quoi qu'il arrive') : il refuse le repentir pour braver l'au-delà b. Devant le jugement du Commandeur : • Plus rien semble pouvoir arrêter DJ, bien décider à aller jusqu'au bout 'Ou faut-il aller ?' • Geste d'engagement perso sans hésitation ('La voilà') • Cette force lui maintient sa grandeur : DJ reste fidèle à ses convictions, quitte à se perdre 3) Une fin tragique ou comique ? a. Pourquoi ce mélange des registres ? Un contrepoint à la grandeur de Dom Juan : • Comique de S fait ressortir par antithèses noblesse de DJ : - peur / courage, affront - superstition / conviction, terre à terre, rationalisme, libre penseur - matériel / spirituel (cherche défi avec D) - bassesse / héroïsme • A travers crainte S on voit la hauteur et audace de DJ La noirceur de la fin est tempérée : • Le tragique et même le fantastique (surnaturel inquiétant) apparaissent uniquement à la fin • Il reste des traces de farces (S fidèle à lui-même : peureux, matérialiste, superstitieux et est le dernier humain qui lui demande conversion) • Mais il est constamment en 2nd plan (pas intégré au cœur de la scène) • C'est S qui a le dernier mot, ça se termine pas sur mort DJ telle quelle : atténue le tragique • Son verdict suit celui C, - sentencieux, il le redouble néanmoins par énumération fautes DJ et peut apparaître comme victime exclusive, dindon de la farce avec refrain matérialiste comique 'Mes gages, mes gages...' b. L'irruption brutale du tragique : Des éléments de tragique : • Mort du héros par châtiment • Compte à rebours jusqu'au moment fatidique et brève répliques créer tension dramatique • Homme face au divin, force > (flammes, foudre du Ciel...) Mais...DJ reste libre de son destin à l'inverse tragédies classiques (droit repentance jusqu'au bout) Qui ouvrent l'horizon de cette comédie : • Pas seulement une comédie de mœurs (inconstance, libertinage) qui consiste à mettre en scène un travers, vice comme dans Tartuffe • Pièce dépasse cette dimension et philosophique et mythologique (met grande question H en jeu) • DJ est pas tragédie, bien qu'elle s'achève mal pour héros : mais c'est fin d'un pers avec lequel il s'agit pas de mettre spectateur en accord et pour lequel nulle pitié n'est possible. Sans compter que fin peut s'entendre comme éclat de rire grinçant. Conclusion : • DJ finit comme il a vécu, dans l'éclat d'un moment • Derniers moments donnent dimension mythique avec rencontre où H en face mort et au-delà, histoire acquiert porté + profonde, symbolique.

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