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droit, la necessaire prevention des difficultés d'une entreprise

Publié le 14/03/2011

Extrait du document

droit

Alexandre Russello

Jérémy Gaubert

Ts2 B1

La nécessaire préventions

des difficultés d'une entreprise

 

Thème n°2

 

 

1/

Dans le secteur de la restauration, de nombreux établissements subissent des dépôts de bilans, cela pour différentes raisons.

En effet la restauration est un métier très fragile, de nombreuses difficultés et de risques sont à prendre en compte, les plus courants sont les problèmes de rentabilités, concurrences, erreurs stratégiques ou même incompétence.

 

Les jeunes entreprises sont les plus touchées, la moitié des faillites concerne les entreprises de moins de 5 ans.

Une des premières raisons qui font qu'une entreprise va vers le déclin est la compétences et l'expérience de l'entrepreneur, car la restauration est une activité ouvert à tous, sans diplômes nécessaires. Aucunes compétences nécessaires n'est exigées. C'est pourquoi certains se sont lancés dans tout et n'importe quoi, ils se prétendent responsable d'un établissement et s'installent car ils ont mis un peu d' argents de cotés, or cela ne suffit pas. Ils confondent cuisine familiale et cuisine de restaurant. On assiste ainsi à des ouvertures en tout sens, qui vont donner une mauvaise image du métiers et pénaliser également les établissements de qualités déjà installé sur place.

Pour contrer à tout ces risques, tout entrepreneur voulant réaliser une ouverture devrait détenir un certificat de qualification professionnelle pour ainsi savoir cuisiner et gérer une entreprise.

Sans oublier qu'un connaissance des règles d'hygiène et de protocoles ( haccp )et autres normes indispensable est nécessaire.

 

Par ailleurs, même un restaurateur fort de ses compétences, n'est pas affranchi de tout risques d'échecs. Un restaurant est une entreprise difficile à gérer car difficilement rentable.

Leur capacité réduite et la faiblesse de leur chiffre d'affaires les empêches d'embaucher.

Beaucoup ne parviennent pas à dégager de bénéfices. De plus l'exploitation d'un restaurant nécessite des investissements permanents car pour survivre ils leurs faut sans cesse s'adapter aux normes de sécurité, d'hygiène, aménager, animer et donc investir.

Mais les banques ont peur et ne souhaitent plus soutenir un secteur qu'elles considèrent à risque. Elles sont avant tout soucieuses d'obtenir des garanties financières.

 

Dans ces conditions il est difficile de s'adapter dans un environnement concurrentiel qui ne cesse d'évoluer, car il faut savoir que la demande à évolué, pour cause d'un développement de la restauration, de l'arrivée de nouveaux concepts et de la multiplication des points de ventes.

Le restaurateur est contraint de se conformer aux nouvelles modes en matières de cuisines et de décors. Mais nous savons qu'il est difficile vu le vieillissement constant de tout les concepts.

Il s'avère donc difficile de coller à la demande et de satisfaire un besoin en perpétuelle évolution.

Emplacement concepts et prix sont autant de domaines qui, mal définis peuvent mener un restaurateur dans le mur.

 

2/

 

L'hôtellerie rencontre elle aussi les même difficultés, car tout comme la restauration, elle doit s'aligner au nouvelles attentes de la clientèle afin de satisfaire toute clientèle potentielle. Ainsi que de la concurrence, qui est en évolution constante et ne cesse de grimper. L'hôtellerie demande un plus gros investissement encore, que la restauration, car s'agit de réfléchir et d'étudier le marché, notamment d'étudier la clientèle, concurrence, choisir un bon emplacement afin de mettre tout de son côté. Tout comme la restauration, pas besoin de diplôme, il faut simplement savoir s'entourer des bonne personnes, qui ont diplômes et autres qualités nécessaires.

La construction d'un hôtel demande un énorme investissement, il faut donc avoir une bonne stratégie et notion de marketing ( 4 P ) et être sure de pouvoir assurer une bonne rentabilité. Une bonne rentabilité passe tout d'abord par une bonne gestion de l'établissement et une bonne gestion passe avant tout par des compétences minimum à avoir, on ne s'invente pas hôtelier. De plus nous en revenons au même que pour la restauration, les banques sont de plus en plus réticentes à apporter leurs aides aux hôteliers, et ont peur de ce secteur connu a risques, de dépôts de bilan et autres procédures judiciaire, car oui ce secteur est l'un de ceux qui ouvre le plus d'établissement chaque année mais en revanche il est aussi celui qui connais le plus de difficultés.

Il faut savoir qu'un hôtel demande une large connaissance du métier, hébergement, restauration, gestion, GHR.. il concerne de nombreuses branches.

 

De plus, l'hôtellerie ne peut s'appuyer sur ses acquis, elle doit sans cesse renouveler ses offres et s'adapter aux nouvelles tendances, nouveaux concepts, nouvelles clientèle avec des besoins différents, en perpétuelle évolution, car nous savons que le marché est saturé.

Elle doit être imaginative, innovante et développer de nouveaux produits, se démarquer de la concurrence, afin de palier aux éventuels risques auxquels est confronté l'hôtellerie aujourd'hui.

 

Pour résumer l'hôtellerie doit axer ses efforts sur trois points fondamentales, qui sont l'emplacement, le concept et les prix, qui tout trois bien gérés devraient permettre une rentabilité confortable.

 

 

3/

 

a)

 

Si la SA LOIREQUINOX connait des difficultés, il y a des signes avant coureurs tels que les indicateurs de ressources humaines ( turn-over élevé, apparition de conflits collectifs, négociation collectives ), il y a aussi des signaux venant des tiers ( experts comptable, commissaires aux compte, banques ) et signes internes a l'entreprise ( organes de gestions PDG, organisme de contrôle, commissaires aux comptes, droit d'alerte etc.. )

 

Ainsi que d'autres signes comme la perte ou la défaillance d'un client important, l'obsolescence d'un produit ou encore la politique agressive de certains concurrents, sont ainsi à l'origine de la phase de déclin d'un entreprise. )

 

Cela est souvent du à des difficultés mal anticipées qui peuvent entrainer des réaction en chaînes difficiles à rattraper, qui sont niées par le dirigeant. Ou bien par un manque de réactivité et de lucidité de la part du chef d'entreprise. Si l'on ne fait pas attention à tout cela, en quelques mois, tout peut basculer.

 

On les retrouve dans des traces administratives comme bilans annuels, compte de résultats prévisionnels, tableau et plan de financement prévisionnel.

 

M. Michel peut donc consulter les traces administratives citer ci-dessus, comme compte de résultat, bilans annuels, etc.. Uniquement des pièces administratives qu'il a a disposition, qui sont rendues publiques, rien d'autre.

 

 

b)

 

Les informations comptables que la SA LOIREQUINOX est obligé de rendre publique sont les documents annexes, bilan et compte de résultat.

 

c)

 

SARL : Ce serait comme une SA, même mise disposition des documents, documents rendues publiques.

 

Entreprise individuelles : non car une entreprise individuelle est seulement contrainte de rendre un cahier pour enregistrer les recettes au jour le jour, aucun autre document n'est tenu d'être publié. Il ne pourrai donc pas trouver les documents disponible dans le cadre d'une SA.

Il aurait rien vu du tout car il ne sont pas obligés de tenir de documents comptables, aucun documents n'est demandé, le patrimoine personnel et professionnel est partagé.

 

d)

 

Si les difficultés se confirmes, tout les créanciers de l'entreprise ( banque, fournisseurs ) pourront être au courant.

 

e)

 

Oui l'entreprise peut faire l'objet d'un droit d'alerte car toutes société juridiques donnent le droit à leurs tiers de faire appel à ce droit ( pour pouvoir s'informer de la défaillance ou non dans la gestion et les comptes de l'entreprise ).

Cette alerte peut être déclenchée par les différents associés, conseil d'administration, commissaire au compte, les différents actionnaires, le président du tribunal de commerce et comité de surveillance.

 

f)

 

Pour anticiper les difficultés, M. Michel peut faire appel à plusieurs organisme pour qui le but est d'aider les entrepreneur en difficultés, on peut citer le centre d'information sur la prévention des difficultés des entreprises ( CIP ), qui permettent ainsi d'évoquer les difficultés, de manière confidentielle, discrète et gratuite, avec un expert comptable, avocat ou ancien juge consultaire. Et ainsi d'arriver à mieux cerner les difficultés rencontrées par l'entreprise et d'envisager de les résoudre, en se confiant à des interlocuteurs qui ne sont pas ses interlocuteurs habituels.

Il peut aussi faire appel à la chambre de commerce pour qui l'objectif est de d'informer sur les solution existantes pour que le chef d'entreprise prenne les décisions qu'il pourra mettre en œuvre.

 

Il peut aussi faire appel à un commissaire aux comptes (CAC ) qui va exercer une mission légale d'audit, qui se résume par un contrôle comptable et financier, celui-ci certifiera que les comptes annuels sont réguliers et donner une image fidèle du résultat.

Bien sure il devra faire preuve de réactivité, d'anticipation et de lucidité afin de ne pas tomber dans une phase de déclin. Sans oublier qu'il devra aussi faire quelques réorientations stratégiques pour améliorer ses résultats et ainsi vivre plus aisément.

S'il manque de connaissance tout au long de son parcours il devra s'entourer des bonne personnes, qui pourront l'accompagner et l'aider au bon fonctionnement de son activité, munis de leurs diverses compétences.

Si les difficultés persistes, il pourra toujours se servir des procédures amiables telles que Mandat ad'hoc, sauvegarde ou encore conciliation.

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