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Écriture d'invention Rue des boutiques obscures

Publié le 21/06/2012

Extrait du document

"Et je ne me souviens plus si, ce soir la je m'appelais Jimmy ou Pedro , Stern ou Mc evoy " Vous rédigerez la suite de ce monologue intérieur de Guy Roland en veillant à mettre en avant les difficultés psychologiques liés à l'amnésie et à proposer des souvenirs cohérents pour chacunes des 2 identités proposés.      "  Et je ne me souviens plus si, ce soir la, je m'appelais  Jimmy ou Pedro, Stern ou Mc evoy. Lequel avais-je été ? Ils me semblaient tout deux si familiers... J'essayais d'associer chacunes des bribes de souvenirs associés à une de ces deux identités. Puis une mélodie émergeât du plafond, provenant sans doute de l'appartement du dessus. Je tapotai du pied sur le rythme de cette  musique entraînante. Elle se mélangeait dans ma tête au fur et à mesure à des chants joyeux et familiers... Une nostalgie venant de nulle part me procurai un intense bonheur jusque la méconnu. J'esquissai un sourire lorsque soudainement le silence plomba cette vieille sensation.   Poussant un soupir, je levai les yeux au plafond. L'éclat de la lampe retint mon attention..Des rayons de soleil caressaient  mon visage. Les yeux fermés, le son d'un rire cristallin atteignit mes oreilles. Un souffle de vent secoua les feuilles d'un palmier et vînt me rafraîchir dans cette chaleur insoutenable. Une voix m'appelait...Pedro? Je relevai mes paupières. Tout s'envola, à nouveau plongé dans l'oubli.  Etait- ce de simples rêves, espoirs tirés de mon imagination ou des véritables morceaux de mon passé? À qui appartenait ce rire ? Une femme oui, mais la mienne? Un frisson parcourut l'échine de mon corps signalant ma profonde frustration. Reprenons. Jimmy Stern. Je fixais chacune de ces lettres. Guy Roland, un anglais alors? Marmonnant de brèves phrases en anglais, je trouvais que ça sonnait plutôt bien. Donc c'était lui. Enfin c'était  moi. Tout de fois, Mc evoy correspondait tout aussi bien...  Revenu à la case départ un sentiment de désespoir s'empara de moi. Je ne suis rien. Guy Roland, sans passé et sans avenir. Je ne suis qu'une ombre parmi la foule, inconnu de tous. J'envoyais valser ces feuilles à travers la pièce et je fis plusieurs fois le tour de la pièce. Quelque part dans cette foule il y en avait une, qui m'attendait. Un fragment de rire auquel je m'accrochai désespérément! Je le repassais  sans cesse dans ma tête dans l'espoir d'y déceler quelques indices. De nouveau affalé au fond de mon fauteuil,  Je portai à mes lèvres une cuillerée de thé ou j'avais laissé s'amollir un morceau de madeleine. Cette saveur si suave me créait un certain réconfort. Mais de courte durée, quand je constatais que ma perte de mémoire y restait de marbre. Je me trouvai dans l'incapacité reconstituer ma propre vie antérieure. J'avais besoin que l'on me fournisse des preuves concrètes pour faire mon choix. Mais elles semblaient introuvables. Le temps était passé et avait effacé toute trace de mon ancienne existence. Alors l'évidence m'imposait sa  dure vérité.  Lequel avais-je été ? Peu importe. Ce mystère m'apparaissais  comme impossible a résoudre. Au fond tout dépendait de moi. Alors quel est celui que je souhaite avoir été ?"  

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