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ecriture d'invention suite du poeme la genisse la chevre et la brebis en societe avec le lion de jean de la fontaine

Publié le 02/02/2011

Extrait du document

societe

« Si quelqu’une de vous touche à la quatrième

Je l’étranglerai tout d’abord. »

 

Puis il s’en alla, tout fier de son butin, emportant avec lui les morceaux du Cerf. Le Génisse, la Chèvre et la Brebis, une fois certaines qu’il ne put rien ouïr, éclatèrent de rire.

« Quel goujat… ce félin-la ! » hoqueta la Chèvre entre deux éclats.

La Génisse s’esclaffa de plus belle. La Brebis, pleurant de rire, parvint à s’exclamer:

« S’il croit nous priver, il se trompe fort ! »

Un hérisson vint à passer par là. Entendant les rires des trois consœurs, il s’approcha et s’enquit de la situation:

« Bien le bonjour, mesdames. Qu’avez-vous donc à vous tenir ainsi le ventre ? »

La Génisse, tentant de répondre:

« Hi, Hi ! C’est…hi, hi,… le lion,… ha, ha ! »

Le hérisson, depuis toujours effrayé par le Roi des animaux, se réjouit trop vite:

« Le Lion ?? Il est mort ??

-Non, rigola la Chèvre, mais en tout cas,… il se complait dans sa stupidité ! »

Voyant bien que le hérisson n’entendait rien à la raison de cette joyeuse atmosphère, la Brebis l’en informa:

« Ma sœur la Chèvre que voici a il y a peu chassé un cervidé, mais le Sire s’en est allé en l’emportant, trop heureux par son extrême méchanceté de ne nous rien laisser !

-Mais alors, s’étonna son interlocuteur, vous devriez être outrées, et non folles de joie…

-Nigaud que tu es, ne sais-tu donc pas que nous sommes herbivores ? La viande ne nous intéresse point !! »

Il commença alors à comprendre, et rit de l’erreur du Seigneur de ces contrées.

« Voila pourquoi, continua la Génisse, nous nous moquons de l’ignorance du Lion, qui va s’engraisser en pensant que nous mourrons de faim !

-Et nous comptons bien en profiter pour lui faire une farce, n’est-ce pas mes sœurs ?

-Tout à fait, approuva la Brebis, même si son action ne nous affecte pas, nous devons lui faire payer son comportement indigne. Il ne fera plus le fanfaron bien longtemps ! Acceptes-tu de nous aider, Hérisson ? »

Ce dernier, trop heureux de se venger des méfaits commis par le lion à son égard, se joignit alors à elles.

Tout d’abord la Brebis s’en alla quérir un énorme chou, son plat favori, qu’elle eu aucun mal à trouver puisque Sa Majesté tenait cet aliment en horreur. La Génisse, habile de ses cornes mais maladroite pour trancher, proposa à la Chèvre de découper avec ses dents le légume en quatre quartiers égaux. Celle-ci s’exécuta, puis ils s’en allèrent chez le Lion, portant chacun un morceau du choux. Lorsqu’ils arrivèrent, le Lion, repu, recula difficilement devant le met détesté, tandis que, chacun à leur tour, les quatre complices lui donnaient ses présents:

« Pour celui qui s’appelle Lion ! s’exclama le Hérisson.

-Pour celui qui est le plus fort ! dit La Brebis.

-Pour celui qui est le plus vaillant ! s’écria la Génisse

-Et voici le dernier, puisses tu t’étrangler de rage avec !

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