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Effet du tabac sur l'organisme

Publié le 12/10/2011

Extrait du document

I. Effet du tabac sur l’organisme

 

  • Le cancer de la bouche, des joues, des lèvres, de la langue, des gencives, de la gorge, du larynx, de la trachée, des bronches et des poumons en général ;
  • Les maladies des artères et du cœur ;
  • La diminution de la circulation sanguine ;
  • La bronchite chronique.

 

Au niveau du coeur et des vaisseaux sanguin, la nicotine et le monoxyde de carbone sont les principaux responsables des maladies cardio-vasculaires, la nicotine augmente les battements de votre coeur de 40 % durant quarante minutes après la consommation de votre cigarette ce qui à également comme conséquence d'augmenter votre tension artérielle de façon importante et qui induit des troubles de votre rythmes cardiaque.

 

A long terme :

Sur l'appareil respiratoire, les particules de la fumée pénètrent dans les zones les plus profondes du poumon, les alvéoles, ce qui favorise le développement des bronchites chronique et les risques de cancers augmentent avec la quantité de tabac et l'inhalation. Le tabac fait partie des poisons cumulatifs, ce qui signifie qu'il ne tue pas immédiatement, mais lorsque la dose maximale que votre corps peut supporter est atteinte, le cancer se développe.

Je fais du sport et je fume j'élimine les effets toxiques de la cigarette ? C'est faux. La fumer génère également une sécheresses des muqueuses nasales et buccales pharyngées, comme les cancers de la bouche (lèvres, langue, face internes des jours) de la gorge, des troubles de la voix peuvent être les prémices du cancer des cordes vocales.

Les effets de la cigarette sur le système digestif, troubles gastriques divers et cancer de l'estomac, du pancréas est la principale affections digestive.

Autres troubles liés à la cigarette, baisse des capacités sexuelles et fertilité, coloration des dents, affection des gencives, mauvaise haleine et trouble du goût sont les symptômes les plus fréquents liés à la consommation de cigarette.

 

Le tabac a également des effets délétères sur la cicatrisation, en entraînant une vaso-constriction, une augmentation de l’adhésivité plaquettaire et une diminution du transport d’oxygène aux tissus. La cicatrisation est donc plus lente, avec un risque de nécrose des lambeaux et greffes et des résultats moins satisfaisants après chirurgie plastique.

 

 

 II. Les besoins du sportif

 

              A.

   Lors d'un effort, les besoins en oxygène sont accrus, le débit du sang oxygéné est augmenté par un effort conjoint du coeur et des vaisseaux. On constate une augmentation du débit cardiaque, une augmentation du débit circulatoire dans les régions en activité ainsi qu'une augmentation de la circulation pulmonaire. Il existe 2 façons d'augmenter le débit cardiaque: en augmentant le volume systolique ou la fréquence cardiaque.

La fréquence cardiaque : La fréquence augmente dès le début de l'effort. Lorsque l'on constate le second souffle, c'est que le débit cardiaque s'est ajusté à la consommation musculaire. Un entraînement régulier permet d'atteindre plus facilement cet état. La fréquence cardiaque désigne le nombre de battements par minute (BPM) nécessaires au cœur pour pomper le sang à travers tout l’organisme.

Le volume systolique :C'est le volume de sang envoyé  par le ventricule gauche à chaque contraction. Ce volume est fonction du travail demandé depuis l'enfance: le coeur de sportif a ainsi un volume systolique plus important ce qui lui permet de garder une fréquence cardiaque plus basse et donc être plus efficace.

Grâce à l’augmentation de la fréquence respiratoire, le volume d’air inspiré est augmenté. La fréquence cardiaque est elle aussi augmentée afin de pouvoir faire circuler le nouveau volume d’air.

 

La pratique régulière d'un sport diminue la fréquence cardiaque, la pression artérielle, améliore la capacité respiratoire et l'endurance.

Comme le sport diminue la fréquence respiratoire, il diminue donc le pouls. Ce qui permet au sportif lors de l’effort physique d’atteindre moins rapidement sa fréquence cardiaque maximale, afin de pouvoir effectuer plus d’efforts qu’un individu ayant un pouls au repos supérieur.

 

 

 III. Conséquences du tabagisme sur un sportif

 

 

A.

 

Le système cardio-vasculaire du fumeur est plus sollicité et moins performant. Pour tenter de compenser l‘hypoxie produite par le monoxyde de carbone, l‘organisme augmente le débit circulatoire. Ainsi, avant même d‘effectuer un effort physique, la fréquence cardiaque et la pression artérielle du fumeur augmentent. Le fumeur atteint donc plus rapidement qu’un non-fumeur un rythme cardiaque très élevé et sa capacité de récupération est bien moindre.

 

La nicotine provoque des troubles de la vigilance qui peuvent être néfastes à la pratique de certains sports où l’attention est importante (sports de combat, danse, sport mécaniques). Pendant la traversée des muscles en plein effort, le sang reçoit les déchets de l’activité musculaire, et récupère donc aussi les déchets laissés par le tabac.

 

La température des muscles est élevée, ils produisent du gaz carboniques et des acides. Le fumeur présente une résistance anormalement élevée de l’air dans les poumons, par diminution de calibre des bronches et des bronchioles, ce qui est gênant dans le cas du sportif, qui voit ses besoins en dioxygène augmenter durant l’effort.

 

La prise de nicotine pendant ou après l'effort  intensifie d‘ailleurs ces effets en provoquant une augmentation du travail cardiaque, et notamment du myocarde, ce qui peut entraîner des risques d’infarctus très importants chez les plus de 40 ans soumis à un effort physique intense

 

B.

 

La consommation de tabac chez un sportif provoque donc :

 

           - une altération des performances musculaires ( modification de la qualité des fibres musculaires, altération du bon fonctionnement du muscle )

- une diminution de la capacité respiratoire

- diminution de l’endurance (par exemple : sur une course de 12mn il peut y avoir jusqu’à 20% de baisse de la performance pour un fumeur comparé à un non fumeur)

- une diminution de la résistance

- une diminution des performances de vitesse et de force (effet moins perceptible que sur l’endurance)

- une augmentation des risques cardiovasculaires (risque d’infarctus)

- une augmentation des risques cardiaques

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