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En quoi cet extrait est il burlesque

Publié le 05/05/2013

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Introduction : Sganarelle est un personnage très récurent chez Molière, en effet il apparaît dans « le médecin volant « , L’école des maris , Dom juan etc. Sur le plan théâtral c’est un personne burlesque, grotesque et ridicule. Néanmoins si ce nom est souvent assimilé à la farce , Sganarelle est aussi le défenseur d’idées et des positions morale, tant bafoué par Dom juan, sur le plan social ou/et religieux.       Le défenseur de la religion et de la morale   A)  La superstition de Sganarelle    Pour Sganarelle la religion se résume à la récompense et le châtiment. Dans ses paroles il n’est question que du Ciel et de l’Enfer, les deux topos de la religion. Il ne cesse de dire que le Ciel doit châtier Dom juan, son maître et que ce dernier ira en Enfer, ce qui se produira finalement. De plus, malgré son allure de dévot, il n’évoque jamais Dieu ou le Christ qui sont les fondements de la religion chrétienne.    Sganarelle croit aux superstitions de son époque, en effet « le loup garou « (I, 1) est mentionné, ainsi que le « moine bourru « (III, 1) qui est un lutin malfaisant et vêtu de bure censé courir dans les rues en hurlant pendant l'Avent). Il semble mettre celui-ci au dessus du Ciel et de l’Enfer «  Et voilà ce que je ne puis souffrir ; car il n'y a rien de plus vrai que le Moine bourru, et je me ferai pendre pour celui-là. « (III, 1). A cela s’ajoute, Sganarelle dégénère dans sa superstition, puisqu’il met sur le même plan, le Loup garou qui est un mythe et Dieu le Tout Puissant. Il profite de sa prise de parole pour parler de choses inutiles, c’est à dire qu’il étale sa pseudo culture. B)   Un moraliste peu convainquant Sganarelle défend la morale qui veut que l’on soit fidèle à nos femmes, ainsi que respecter nos engagements et nos pères etc. Il se contredit puisque lui même à des dettes dont il n’a pas la moindre intention de régler.  Lorsqu’il dénonce Dom juan sur ses pratique peu catholique ou même le défier, il en devient donc complice/ Par exemple, lorsque le séducteur promet le mariage à Charlotte, une de ses conquêtes, il prend  Sganarelle en tant que témoin de la promesse et il répond ironiquement «  il se mariera avec vous tant que vous voudrez « (II, 2). Il se moque de Dom juan mais en même temps il le soutient dans sa stratégie de séduction, car Charlotte ne comprend pas le second degré de cette réponse.   C) Lors de sa première apparition, il vante le tabac, non pas pour les bienfaits physiques qu'il était, à l'époque, censé procurer, mais parce qu'il créé des liens sociaux. Sans cesse il est du coté de ceux que Don Juan trompe, bafoue, et il les plaint, non pas tellement pour eux-mêmes, mais parce que chaque fois c'est une relation sociale qui est détruite. Cela est très net dans sa réplique finale, où il énumère les liens sociaux que Don Juan a brisés. Néanmoins il s'émeut assez faci- lement : « Pauvre femme ! « (IV, 6) Plus que la réalité, c'est l'apparence que défend Sganarelle. Il se sent médecin dès qu'il est déguisé en docteur (III, 1). Il fait même des ordonnances.

« nos pères etc.

Il se contredit puisque lui même à des dettes dont il n'a pas la moindre intention de régler.  Lorsqu'il dénonce Dom juan sur ses pratique peu catholique ou même le défier, il en devient donc complice/ Par exemple, lorsque le séducteur promet le mariage à Charlotte, une de ses conquêtes, il prend  Sganarelle en tant que témoin de la promesse et il répond ironiquement «  il se mariera avec vous tant que vous voudrez » (II, 2).

Il se moque de Dom juan mais en même temps il le soutient dans sa stratégie de séduction, car Charlotte ne comprend pas le second degré de cette réponse.   C) Lors de sa première apparition, il vante le tabac, non pas pour les bienfaits physiques qu'il était, à l'époque, censé procurer, mais parce qu'il créé des liens sociaux.

Sans cesse il est du coté de ceux que Don Juan trompe, bafoue, et il les plaint, non pas tellement pour eux-mêmes, mais parce que chaque fois c'est une relation sociale qui est détruite.

Cela est très net dans sa réplique finale, où il énumère les liens sociaux que Don Juan a brisés.

Néanmoins il s'émeut assez faci- lement : « Pauvre femme ! » (IV, 6) Plus que la réalité, c'est l'apparence que défend Sganarelle.

Il se sent médecin dès qu'il est déguisé en docteur (III, 1).

Il fait même des ordonnances.. »

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