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Ernst, Max - sculpture.

Publié le 15/05/2013

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Ernst, Max - sculpture. 1 PRÉSENTATION Ernst, Max (1891-1976), peintre et sculpteur français d'origine allemande, figure essentielle du mouvement Dada et du surréalisme. Le foisonnement et la richesse de son oeuvre, à la fois singulière et surprenante, font de Max Ernst un artiste majeur dans l'art du 2 XXe siècle. UN PEINTRE DANS LA GUERRE Né à Brühl (Rhénanie du Nord-Westphalie), Max Ernst grandit dans une famille de la bourgeoisie catholique. Il est initié à la peinture par son père, professeur à l'Institut pour sourds-muets de Brülh et peintre amateur. En sa compagnie, Max Ernst apprend le dessin et l'observation de la nature lors de promenades dans la forêt de Brühl, promenades qui seront une source d'inspiration pour les paysages fantastiques qu'il peindra plus tard. Max Ernst entre à l'université de Bonn en 1909, où il étudie la philosophie, la philologie, la psychologie, l'histoire de l'art et la littérature. En 1912, il participe activement aux réunions du groupe expressionniste Der Blaue Reiter et se lie d'amitié avec le peintre August Macke. Passionné d'histoire de l'art, Max Ernst s'intéresse aux maîtres du passé ainsi qu'à ses contemporains ; cet intérêt l'amène à rédiger des critiques d'art pour le journal de Bonn, Volksmund. En 1913, il expose ses premières oeuvres à Bonn, puis à Berlin, à la galerie Der Sturm. Les toiles présentées révèlent des influences cubiste, futuriste et expressionniste. Au cours de la Première Guerre mondiale, malgré ses positions antimilitaristes, Max Ernst sert dans l'armée allemande comme artilleur ; blessé aux mains et à la tête, il est décoré de la croix de fer. La guerre ne l'empêche pas de publier des critiques d'art et d'exposer en 1916, de nouveau à la galerie Der Sturm, une cinquantaine de peintures. Un mois avant l'armistice, il épouse une historienne de l'art. 3 L'ENGAGEMENT DADA Après la guerre, Max Ernst souhaite se consacrer à la critique d'art et établit dans ce but des contacts avec différents groupes d'artistes d'avant-garde. Son sentiment de désillusion provoqué par la guerre et son esprit de révolte contre les conventions le font s'intéresser au mouvement Dada, dont l'esprit subversif lui apparaît comme une alternative préférable à la politique et à tout autre mouvement artistique du moment. En 1919, il prend ses distances avec l'expressionnisme et le futurisme pour s'installer à Cologne, où, avec Jean Arp -- rencontré avant-guerre -- et Johannes Thomas Baargeld, il crée un important foyer du dadaïsme. Max Ernst réalise alors ses premiers « collages intégraux «. Il élabore des procédés de travail qui lui permettent d'effacer les traces techniques de ses travaux ; ce qui le démarque des cubistes et des dadaïstes, pour qui ces traces font partie de la composition iconographique finale. Parmi les différents procédés utilisés, on peut citer les débuts du grattage et du frottage, ainsi que l'utilisation de la gouache comme une colle permettant de ne laisser aucune trace de montage. Toutefois, c'est essentiellement par l'utilisation du photocollage et du photomontage qu'il parvient à une intégralité finale. En réalisant des agrandissements photographiques de collages faits à partir de photomontages, Max Ernst use d'un procédé de mise en abyme qui provoque l'illusion à plusieurs niveaux. Dans un premier temps, les étapes de fabrication telles que la provenance des matériaux, les coupures et les traces de colle disparaissent, dans un deuxième temps le changement de format crée la surprise. Les matériaux utilisés pour ces collages sont triviaux (brochures, livres d'aviation, etc.), selon le message dadaïste de l'éclatement du concept traditionnel de l'oeuvre d'art, et permettent à Max Ernst de construire un univers étrange à partir d'éléments connus -- principe fondamental de toute son oeuvre. Ces collages dévoilent la déchirure existentielle de la guerre -- une des principales accusations dada --, par le biais de corps disloqués, et dénoncent la décadence de la civilisation occidentale par l'absurdité évidente de la mort collective et anonyme : les Cormorans (1920, photomontage et encre de Chine, collection particulière, Paris), l'Anatomie jeune mariée (1921, collage et rehauts de gouache et crayon, Musée national d'art moderne, Centre Pompidou, Paris), Santa conversazione (1920, photomontage, collection particulière, Paris). Admirateur de la peinture de Giorgo De Chirico, Max Ernst détourne l'univers mystérieux et angoissant du peintre dans les huit lithographies Fiat Modes, Pereat Ars (1919, Bibliothèque Paul Destribats, Paris), dont la publication provoque de vives réactions. Max Ernst y développe un thème dadaïste : la machine et la standardisation qu'elle engendre. Ces planches de dessin évoquent la mécanisation de la vie et la dépersonnalisation de l'acte créateur par la mise en situation de pantins mutilés au milieu de machines imaginaires. Sa collaboration amicale avec Jean Arp, qui prône un travail « issu de la spontanéité créatrice «, permet à Max Ernst de développer de nouvelles possibilités de collages avec les FaTaGaGa (1920, Fabrication de Tableaux Garantis Gazométriques, collages élaborés à partir de catalogues d'achats par correspondance), mais également de se consacrer aux collages en relief : Fruit d'une longue expérience (1920, assemblage, bois et fils de fer peints, collection particulière, Genève). Tandis que les expositions du mouvement Dada de Cologne font scandale -- deux expositions sont interdites et fermées par la police en 1920 --, Max Ernst entame une correspondance avec Tristan Tzara et André Breton. Ce dernier l'invite à faire découvrir son travail à Paris et, en 1921, l'exposition « Dada Max Ernst «, dont le catalogue est préfacé par l'écrivain français, a lieu à la galerie parisienne Au Sans Pareil. Séduit par le surréalisme, né de la rupture avec Dada, Max Ernst se rapproche de certains de ses membres, dont Paul Éluard. Ce dernier lui rend visite à Cologne en 1922 en compagnie de sa femme, Gala. À cette occasion, le poète achète à Max Ernst le tableau Éléphant Célèbes (1921, huile sur toile, Tate Galleries, Tate Modern, Londres), ainsi que des collages pour son recueil de poésie Répétitions. La même année, les deux artistes collaborent à un ouvrage de poésie et de collage, les Malheurs des immortels. Quelques mois plus tard, Max Ernst abandonne son épouse et son enfant pour vivre un ménage à trois chez Paul Éluard et Gala, dans la banlieue de Paris ; dans le même temps, il rompt avec Dada. 4 L'EXPLORATION SURRÉALISTE Peu de temps après son arrivée à Paris, Max Ernst réalise des tableaux qu'il expose en 1923 au Salon des Indépendants : OEdipe-roi (1922, collection Claude Herraint, Paris) ; Au rendez-vous des amis (1922, huile sur toile, Ludwig Museum, Cologne). Dans ce dernier tableau, le peintre rend hommage au surréalisme et à certains de ses membres qu'il côtoie de manière régulière pour des séances d'hypnose. Max Ernst y fait figurer de gauche à droite, au second plan, Philippe Soupault, Jean Arp, Max Morise, Rafaele Sanzio, Paul Éluard, Louis Aragon, André Breton, Giorgio di Chirico, Gala Éluard, et au premier plan, René Crevel (de dos), lui-même, Fedor Dostoïevski, Théodore Fraenkel, Jean Paulhan, Benjamin Péret, Baargeld et Robert Desnos. Abordant des thèmes comme le feu, l'amour ou le cosmos, les peintures réalisées témoignent d'une exploration systématique de l'inconscient, préoccupation majeure des surréalistes. Peintre dévoué à l'esprit du mouvement, Max Ernst investit le champ des rêves et de l'absurde par la création d'un bestiaire fantastique, de machineries loufoques et de mondes imaginaires. Très vite, sa créativité débordante, nourrie du romantisme et du fantastique germaniques, l'amène à devenir la principale figure en peinture du surréalisme. En 1925, Max Ernst parfait ses techniques du frottage et du grattage expérimentées pour ses « collages intégraux «. Inspiré par la pratique de l'écriture automatique, qui permet aux surréalistes de libérer l'expression d'une pensée inconsciente, Max Ernst frotte à la mine de plomb une feuille de papier posée sur des surfaces choisies au hasard. De ces séances de frottage naissent des dessins « aux facultés méditatives et hallucinatoires « que l'artiste peut interpréter et préciser, telle Histoire naturelle (1926, frottage, MoMa, New York). De même, sa technique du grattage est améliorée par le retrait des pigments de la toile. Avec l'avènement et la maîtrise de ces nouvelles techniques, les thèmes de prédilection du peintre se mettent en place ; les formes sont déchiquetées, des apparitions fantomatiques et angoissantes surgissent, un bouleversement est appliqué à l'ordre naturel des paysages. Ses toiles révèlent un univers hautement poétique mettant en scène des métamorphoses surprenantes, inspirées par les joies et les angoisses de visions oniriques : Fleurs de coquillage (1929, huile sur toile, Musée national d'art moderne, Centre Pompidou, Paris), la Femme 100 têtes (roman-collage, Bibliothèque nationale, Paris). En quête permanente de nouveaux supports d'expression, Max Ernst peint une fresque murale dans la maison de Paul Éluard à Eaubonne (Val-d'Oise), et réalise, en compagnie de Joan Miró, les décors de Roméo et Juliette (1926) pour les Ballets russes de Serge de Diaghilev. Il apparaît ensuite dans le film de Luis Buñuel, l'Âge d'or (1930), puis travaille aux côtés d'Alberto Giacometti en 1934. Max Ernst personnalise la technique de la décalcomanie, empruntée au peintre Óscar Domínguez, en substituant l'encre utilisée par le peintre espagnol par de l'huile, la Nymphe Écho (1936, huile sur toile, MoMA, New York). La même année, il participe avec 48 tableaux à l'exposition « Fantastic Art, Dada and Surrealism « au MoMA. Les toiles présentées, réalisées au moyen d'éléments végétaux et minéraux, font apparaître un univers énigmatique et visionnaire : la Ville entière (1935, huile sur toile, Kunsthaus, Zurich), Barbares marchant vers l'Ouest (1935, huile sur toile, collection particulière, Paris). 5 REFUGE AMÉRICAIN ET CONSÉCRATION TARDIVE Désapprouvant certaines critiques d'André Breton à l'encontre de Paul Éluard, Max Ernst quitte les surréalistes. En compagnie de sa nouvelle compagne, Leonora Carrington, il s'installe en 1939 en Ardèche. À la déclaration de la guerre, sa citoyenneté allemande éveille les soupçons de la police française. Max Ernst est arrêté pour espionnage et est interné au camp des Milles (Marseille). Après l'intervention de Paul Éluard auprès d'Albert Sarraut, Max Ernst est libéré. Au cours de l'Occupation allemande, il est traqué par la Gestapo -- il est inscrit depuis 1933 par les nazis sur la liste des proscrits -- et il est à nouveau arrêté et interné au camp des Mille. Il réussit à s'échapper et fuit vers l'Espagne. Avec l'aide de Peggy Guggenheim, qui devient sa troisième femme en 1942, il émigre aux États-Unis en 1941. Il y achève alors l'Europe après la pluie (1942, décalcomanie, collection particulière). Cette toile -- commencée en 1933 --, dénonce les ravages du fléau totalitaire en décrivant un monde rescapé d'un gigantesque cataclysme. En pratiquant des éclaboussures sur ses toiles, Max Ernst invente la technique du dripping, reprise quelques années plus tard par Jackson Pollock. En 1944, il s'installe à Sedona (Arizona) avec sa nouvelle compagne, la peintre Dorothea Tanning. Les paysages désertiques et les reliefs accentués de l'Arizona sont propices à sa recherche de formes et de scènes improbables ; il profite de cet isolement pour réaliser une série de sculptures, devenues aujourd'hui emblématiques : Le roi joue avec la reine (1944, bronze, MoMA, New York), le Capricorne (1948, bronze, Menil Collection, Houston). Cette période de travail révèle un abandon des fantasmes obscurs de l'inconscient pour une représentation d'un univers de plénitude et de sérénité intensément coloré, comme dans Euclide (1945, huile sur toile, Menil Collection, Houston). Son retour en France en 1953 est suivi d'une reconnaissance internationale progressive. Il obtient le Grand Prix de peinture à la biennale de Venise en 1954 -- ce qui a pour conséquence son exckusion du mouvement surréaliste -- et diverses rétrospectives lui sont consacrées à Paris, New York ou Londres. À l'occasion de sa naturalisation française en 1958, le jour de sa date anniversaire, une célébration officielle est organisée au musée de l'Orangerie. En retrait du surréalisme, Max Ernst devient une source d'inspiration pour le Nouveau Réalisme et poursuit, jusqu'à sa mort, une production intense, tant en sculpture qu'en dessin et en peinture : Après moi le sommeil (1958, huile sur toile, Musée national d'art moderne, Centre Pompidou, Paris), la Paix, la Guerre et la Rose (1965, collage sur contre-plaqué, Menil Collection, Houston), Corps enseignant pour une école de tueurs (1967, roche dure de Vilhonneur, collection particulière). En 2005, la municipalité de Brühl inaugure un musée Max Ernst après une collecte des toiles et des dessins de l'artiste débutée en 1969. Tout au long de sa vie, Max Ernst, « l'homme des possibilités infinies « selon André Breton, et expérimentateur infatigable, a cherché les moyens de transcrire en deux ou trois dimensions le monde du rêve et de l'inconscient. Son oeuvre, dont la force tient dans la révélation d'un « au-delà de la peinture « donnée par les possibilités exploratoires de l'esprit, occupe de ce fait la place d'une iconographie de l'inconscient dans l'art du XX e siècle. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

« principale figure en peinture du surréalisme. En 1925, Max Ernst parfait ses techniques du frottage et du grattage expérimentées pour ses « collages intégraux ».

Inspiré par la pratique de l’écriture automatique, qui permet aux surréalistes de libérer l’expression d’une pensée inconsciente, Max Ernst frotte à la mine de plomb une feuille de papier posée sur des surfaces choisies au hasard.

De ces séances de frottage naissent des dessins « aux facultés méditatives et hallucinatoires » que l’artiste peut interpréter et préciser, telle Histoire naturelle (1926, frottage, MoMa, New York).

De même, sa technique du grattage est améliorée par le retrait des pigments de la toile. Avec l’avènement et la maîtrise de ces nouvelles techniques, les thèmes de prédilection du peintre se mettent en place ; les formes sont déchiquetées, des apparitions fantomatiques et angoissantes surgissent, un bouleversement est appliqué à l’ordre naturel des paysages.

Ses toiles révèlent un univers hautement poétique mettant en scène des métamorphoses surprenantes, inspirées par les joies et les angoisses de visions oniriques : Fleurs de coquillage (1929, huile sur toile, Musée national d’art moderne, Centre Pompidou, Paris), la Femme 100 têtes (roman-collage, Bibliothèque nationale, Paris). En quête permanente de nouveaux supports d’expression, Max Ernst peint une fresque murale dans la maison de Paul Éluard à Eaubonne (Val-d’Oise), et réalise, en compagnie de Joan Miró, les décors de Roméo et Juliette (1926) pour les Ballets russes de Serge de Diaghilev.

Il apparaît ensuite dans le film de Luis Buñuel, l’Âge d’or (1930), puis travaille aux côtés d’Alberto Giacometti en 1934. Max Ernst personnalise la technique de la décalcomanie, empruntée au peintre Óscar Domínguez, en substituant l’encre utilisée par le peintre espagnol par de l’huile, la Nymphe Écho (1936, huile sur toile, MoMA, New York).

La même année, il participe avec 48 tableaux à l’exposition « Fantastic Art, Dada and Surrealism » au MoMA.

Les toiles présentées, réalisées au moyen d’éléments végétaux et minéraux, font apparaître un univers énigmatique et visionnaire : la Ville entière (1935, huile sur toile, Kunsthaus, Zurich), Barbares marchant vers l’Ouest (1935, huile sur toile, collection particulière, Paris). 5 REFUGE AMÉRICAIN ET CONSÉCRATION TARDIVE Désapprouvant certaines critiques d’André Breton à l’encontre de Paul Éluard, Max Ernst quitte les surréalistes.

En compagnie de sa nouvelle compagne, Leonora Carrington, il s’installe en 1939 en Ardèche.

À la déclaration de la guerre, sa citoyenneté allemande éveille les soupçons de la police française.

Max Ernst est arrêté pour espionnage et est interné au camp des Milles (Marseille).

Après l’intervention de Paul Éluard auprès d’Albert Sarraut, Max Ernst est libéré.

Au cours de l’Occupation allemande, il est traqué par la Gestapo — il est inscrit depuis 1933 par les nazis sur la liste des proscrits — et il est à nouveau arrêté et interné au camp des Mille.

Il réussit à s’échapper et fuit vers l’Espagne.

Avec l’aide de Peggy Guggenheim, qui devient sa troisième femme en 1942, il émigre aux États-Unis en 1941.

Il y achève alors l’Europe après la pluie (1942, décalcomanie, collection particulière).

Cette toile — commencée en 1933 —, dénonce les ravages du fléau totalitaire en décrivant un monde rescapé d’un gigantesque cataclysme. En pratiquant des éclaboussures sur ses toiles, Max Ernst invente la technique du dripping, reprise quelques années plus tard par Jackson Pollock. En 1944, il s’installe à Sedona (Arizona) avec sa nouvelle compagne, la peintre Dorothea Tanning.

Les paysages désertiques et les reliefs accentués de l’Arizona sont propices à sa recherche de formes et de scènes improbables ; il profite de cet isolement pour réaliser une série de sculptures, devenues aujourd’hui emblématiques : Le roi joue avec la reine (1944, bronze, MoMA, New York), le Capricorne (1948, bronze, Menil Collection, Houston).

Cette période de travail révèle un abandon des fantasmes obscurs de l’inconscient pour une représentation d’un univers de plénitude et de sérénité intensément coloré, comme dans Euclide (1945, huile sur toile, Menil Collection, Houston). Son retour en France en 1953 est suivi d’une reconnaissance internationale progressive.

Il obtient le Grand Prix de peinture à la biennale de Venise en 1954 — ce qui a pour conséquence son exckusion du mouvement surréaliste — et diverses rétrospectives lui sont consacrées à Paris, New York ou Londres.

À l’occasion de sa naturalisation française en 1958, le jour de sa date anniversaire, une célébration officielle est organisée au musée de l’Orangerie. En retrait du surréalisme, Max Ernst devient une source d’inspiration pour le Nouveau Réalisme et poursuit, jusqu’à sa mort, une production intense, tant en sculpture qu’en dessin et en peinture : Après moi le sommeil (1958, huile sur toile, Musée national d’art moderne, Centre Pompidou, Paris), la Paix, la Guerre et la Rose (1965, collage sur contre-plaqué, Menil Collection, Houston), Corps enseignant pour une école de tueurs (1967, roche dure de Vilhonneur, collection particulière).

En 2005, la municipalité de Brühl inaugure un musée Max Ernst après une collecte des toiles et des dessins de l’artiste débutée en 1969. Tout au long de sa vie, Max Ernst, « l’homme des possibilités infinies » selon André Breton, et expérimentateur infatigable, a cherché les moyens de transcrire en deux ou trois dimensions le monde du rêve et de l’inconscient.

Son œuvre, dont la force tient dans la révélation d’un « au-delà de la peinture » donnée par les possibilités exploratoires de l’esprit, occupe de ce fait la place d’une iconographie de l’inconscient dans l’art du XX e siècle. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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