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Fiche de La révolution à l'école républicaine de Françoise Mayeur

Publié le 08/06/2015

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Histoire générale de l'enseignement et de l'éducation en France De la Révolution à l'école républicaine Françoise Mayeur Intro : Guerre de 14 n'a qu'une influence indirecte sur le monde de la pensée et des habitudes pédagogiques donc l'historien de l'éducation prolongera la description de ce système jusqu'aux années 30 (car : on ne touche pas aux institutions, mais elles perdent une part de leur caractère mythique sous la nouveauté du regard influencé par l'évo des sciences, psycho, pédagogie, changmt sociaux,...) => idée de nécessaires réformes de fond. De l'AR (ancien régime) à l'entre deux guerres = mutations de l'H éducative => liées à la démographie (de 25 à 39 millions d'hab dont plus de vieux en 1930 ), à l'urbanisation (plus de 50 % en 1930) = mutations de esprits => phénomène des couches nouvelles, classes populaires = classes de l'industrie, prolétariat ouvrier donc à partir du 2nd Empire décalage entre aspirations de la société en matière d 'éducation technique et professionnelle et ce qui lui est offert. France au XIXe passe de culture orale à culture écrite => alphabétisation à peu près terminée en 1900. École pas que seul moyen de parvenir à l'instruction et à l'éducation : passent aussi par la famille, l'environnement OR ce siècle croit aux vertus de l'institution. Lutte scolaire ? L'état veut affirmer ses prérogatives alors que l'église considère l'éducation comme une de ses missions traditionnelles. École devient un droit autant qu'un devoir => service public. => ordonnances, lois soutenues par l'activité ministérielle, aidées par des sociétés à caractère philanthropique (ex : La société pour l'instruction élémentaire) unification de formation des maîtres avec les écoles normales (1833 pour les hommes, et 1879 pour les femmes). Dans les années 1880 l'organisation de l'école est très précise : répartition des élèves, rythmes scolaires, présentation et progression de chaque discipline. Pbm : absentéisme saisonnier + manque d'équipement => après 1930 l'assiduité scolaire est + respectée. Victoire des républicains = victoire de l'école Du débt à fin du siècle, l'école subsiste aux frais des collectivités locales => histoire de l'école au XIXe = H de son insertion dans le milieu local. Progrès de l'école = 2 temps : - la mise en tutelle par l'état, ses modalités, ses implications. - achèvement de la conquête de l'école par ceux à qui elle est destinée. Scolarisation : philanthropie tout droit héritée des Lumières + souhait de former des hommes utiles à la société. Encyclopédie : « Devenir plus instruits, afin de devenir meilleurs et plus heureux. » En 1880 = aspect « définitif » : se libérer du joug clérical,... I) L'enfant et les éducateurs aux XIXe Leitmotiv du siècle, au moins jusqu'à la fin du 2nd Empire : la mère éducatrice. (cf : éducation d'Edgar Quinet) Essai de Guizot d'un enseignement primaire (humanités + enseignement professionnel) : destiné à la petite-bourgeoisie (pour ceux qui occuperaient dans le monde du W les positions entre ouvriers et dirigeants) => ne prospère pas jusqu'à l'époque de Jules Ferry qui procède à une re-création (même esprit). Enseignement secondaire de Victor Duruy (répudiait les Humanités, remplacées par le Français) => cherche à adapter son contenu à l'activité éco dominante de la ville. Succès chez familles commerçantes, industrielles et agricoles. Large abandon de la scolarité : en 1854, pour 107 000 élèves, il y a 4 600 bacheliers // le nbre de bacheliers ne dépasse 7 000 élèves qu'après 1891. Familles en faillite retirent leurs enfants de l'école (ex : Le Petit Chose de Daudet) + baccalauréat : guère d'intérêt pour milieux d'industrie et du commerce. => la forme de l'éducation choisie dépend de la société dans laquelle on veut insérer l'enfant et de l'image que les parents se font de l'enfance. Il existe une influence du fouriérisme de Considérant. Cet idéal sociétaire a en effet tenté de s'incarner dans le modèle éducatif => dbt de la IIIe Répu une école qui dure 13 ans est fondée dans la Seine-inférieure selon les principes fouriéristes. + personnalités telles que l'ouvrier Louis-Arsène Meunier (instituteurs dans l'Eure, directeur de l'école commerciale du Palais Royal, fondateur de L'Écho des instituteurs en 1845) et Jean Macé. Pensée de Jacotot http://www.institut-jacotot.eu/joseph-jacotot/trois-3-principes-fondateurs-pensee-pedagogie-jacotot (cad système « d'enseignement universel », où la « volonté » est l'élément principal // établie selon aphorisme ex : « toutes les intelligences sont égales » c'est donc la volonté qui fait la différence entre les intelligences) // « tout est dans tout » donc « sachez une chose et rapportez-y tout le reste » = la mémoire est mise à l'honneur + idée que « chacun peut s'instruire tout seul »), confondue avec une tradition morale héritée de Kant teintée de protestantisme, s'est trouvée présente aux origines de l'enseignement secondaire féminin qui fut créé en 1880. Dans enseignement féminin de la 1ère moitié du XIXe se sont produits de véritables modèles, théories pédagogiques fécondes, originales, nbses (peut-ê car nouveauté de l'enseignement et absence de réglementation) 1879 = Loi Paul Bert crée une école normale de filles par département. Elisa Lemonnier crée en 1862 la Société pour l'enseignement professionnel des femmes => 1ère école rue de la Perle = ouverte à 6 élèves et sert de modèle aux autres écoles de la Société et aux écoles professionnelles de Paris au début des années 1880. => éducation des jeunes filles souffrent du refus général des pouvoirs publics de l'assumer directement jusqu'à la victoire des républicains. Duruy, la République et l'éducation des jeunes filles Jules Simon au Corps législatif en 1867 : « Les filles même dans les pensionnats les plus élevés reçoivent une éducation futile, incomplète, toute d'arts d'agrément... Nous voulons faire des femmes les compagnes intellectuelles de leur mari, et il n'est personne qui puisse nier que l'instruction qu'on leur donne aujourd'hui ne les prépare pas à ce rôle. » Victor Duruy ministre de l'époque fait des cours secondaires (purs externats, donc filles pas enlevées de l'éducation du foyer) pour jeunes filles qui enlèvent à la religion le monopole de l'instruction des filles. Les cours mènent une vie précaire jusqu'en octobre 1870 où la guerre leur porte le coup de grâce + souffrent du manque d'organisation, de locaux, de personnels propre, de crédits. La peur du qu'en dira-t-on empêcha nombre de cours d'ouvrir. D'autres furent dépeuplés et disparurent rapidement. Discours d'avril 1870 à la salle Molière, Jules Ferry dénonce la barrière entre « la femme et l'homme, entre l'épouse et le mari, ce qui fait que bcp de mariages, harmonieux en apparence, recouvrent les plus profondes différences d'opinions, de goûts, de sentiments. Monde d'aujourd'hui partagé entre la société d'autrefois, la société d'AR avec son édifice de regrets, de croyances, d'institutions qui n'accepte pas la démocratie moderne, et la société qui procède de la Révolution... dans ce combt la femme ne peut plus ê neutre. » => donc, importance de l'éducation féminine car « celui qui tient la femme, celui-là tient tout parce qu'il tient l'enfant, ensuite parce qu'il tient le mari. » Enseignement féminin = le français, au moins une langue vivante, les littératures anciennes et modernes, l'histoire nationale, l'histoire générale, l'hygiène, l'économie domestique, les travaux d'aiguilles, le dessin, la musique et la gymnastique. + la « morale » (donc scission enseignement moral et religieux! => différentes conceptions de la morale : « universelle », morale chrétienne VS indépendante ) // sciences = simple initiation selon Camille Sée car avaient réputation de dessécher l'esprit féminin, et lui ôter sa grâce. Recrutement du personnel dans enseignement féminin (très diff de masculin) : selon certificat d'aptitude (examen qui devient concours : « Licence de Sèvres ») permet de devenir professeur titulaire de collège // les titulaires de lycées étaient pourvus d'agrégation (accessible aux licenciés, et certifiés) Création de l'école normale de Sèvres, fin 1881 => sur concours comme pour l'accès à la rue d'Ulm (O place à Sèvres pour les disciplines de philo, de physique, d'humanisme classique). A partir de 1900, réaction des pensionnats religieux dvt cette incursion sur un terrain où ils avaient le monopole => le Sacré-Coeur crée une école normale pour ses religieuses à son noviciat de Conflans en 1896. 1898 = Mère Marie du Sacré-coeur : Les religieuses enseignantes et les nécessité de l'apostolat. (estime l'enseignement féminin dans couvent inférieur à ce qu'il devrait être) : livre qui fait scandale => les catho traditionnels l'accusent de vouloir une éducation trop semblable à celle des laïques, ébranler la famille (et donc la société.) // huit ans après son échec, Mlle Desrez et Mme Daniélou (dirige école normale libre en 1908) continuent l'entreprise de Mère Marie => école de Daniélou répond aux besoins de formation des professeurs, sorte de contre-école, et même contre-université pour les femmes dans un esprit de reconquête catho : il faut préserver la jeune fille du monde laïcisé, dangereux pour sa foi et sa pureté, tout en lui donnant bagage intellectuel et moral. Catho contraints de sortir de l'immobilité par la politique de Waldeck-Rousseau et de Combes contre les congrégations => couvents remplacés très svt par des pensionnats sécularisés. Scolarité des jeunes filles donne accès à un Diplôme, attestation de scolarité et bon niveau (examen interne à l'établissement) => n'ouvre l'accès à aucune carrière // Diplôme supplanté par l'orientation à terme des jeunes filles vers le baccalauréat (vu comme ayant plus de prestige intellectuel). L'assimilation de l'enseignement secondaire féminin à son homologue masculin n'est acquis qu'en 1924 avec le décret de Léon Bérard. Net décalage lycées de Paris VS de province dans le privé comme dans le public // ce n'est qu'à partir de 1930 que naît véritablement un enseignement secondaire pour les jeunes filles dans les établissements privés de province. Enseignement secondaire => minorité : en 1914, 35 000 élèves VS 69 200 dans lycée de garçons. 1930 : + de 50 000 dans écoles de filles et plus de 100 000 dans écoles de garçons. La formation des filles est plus générale que celle des garçons / enfant de la toute petite bourgeoisie sont orientés vers le métier d'institutrice, de secrétaire, d'employée de commerce, ou d'administration publique / dans univers techniques les filles occupent des branches « féminine » comme la couture. II) apprendre hors de l'école intro : l'enfant reçoit ses plus profondes impressions de sa famille et de son entourage. Mais dans famille l'innovation et une évolution ont bcp de peine à faire jour car traditions, l'exemple des aînés. On voit au XIXe une science pour l'élevage des enfants : la puériculture (trouve son nom tardivement : 1865, médecin Caron publie La puériculture ou la science d'élever hygiéniquement et physiologiquement les enfants, mais le mot n'est adopté qu'en 1900 avec le professeur Pinard) => période préscolaire où l'enfant hérite du langage, des superstitions rurales, des premiers gestes de foi religieuse. Pour orphelins = crèches, salles d'asiles pour les tout-petits dont les mères W en usine ou atelier => raisons pour ces fondations caritatives : éviter la solitude dans la gde ville, le vagabondage enfantin / fin du siècle, fondations deviennent plus charité pure => répondent aux préoccupations scolaires et la salle d'asile devient finalement l'école maternelle. Tout les enfants ne vont pas à l'école. Parfois dès 6 ans ils vont à l'usine dans les gdes villes industrielles dès les années 1830 au Second Empire, et au delà. => l'ouvrier de huit ans et le campagnard envoyé à la pâture se forment à la vie par l'affrontement direct avec la dureté des choses, gens, conditions de W. 1- Enfances => premiers pas dans la vie Philippe Ariès => importance de l'enfance, même échappant au souvenir, dans la construction de l'individu. Les rites de l'accouchement ont déjà une incidence sur l'avenir de l'enfant ( cf : de nos jour on en vient à un accouchement sans violence, et à domicile comme pour « démédicaliser » l'entrée en vie de l'enfant.) Or, au XIXe, pouvoir médical et paramédical prétend supplanter (par pvr rationnel et salvateur) la « dictature des matrones et commères ». Sage-femme pour l'accouchement (mais dans les campagnes, les sage-femme sont loin dc ce sont les voisins, amis, etc qui opèrent à la naissance). Sage-femme et matrone estiment avoir pour mission de « rectifier » ce qui apparaît imparfait dans le corps du bébé => (pratique condamnée) de rectification du crâne du nouveau-né, de son nez (avec deux planchettes maintenues pour une bande, un maillot). Nourrisson astreint d'aucune heure fixe => nourrit quand il le réclame, et on le laisse dormir quand il veut. Le berceau est d'introduction récente (recommandé par les hygiénistes et les autorités morales => avt l'enfant dormait dans le lit des parents) => 3 raisons : avant 1890 on craignait que l'enfant soit étouffé par les parents dormant / de 1890 à 1940, qu'il soit contaminé par les microbes des parents / après 1940 : raisons d'ordre psychanalytique. La révolution pastorienne permet à la puériculture de s'ériger en théorie => en 1903, le professeur Pinard dispense un cours de puériculture dans une école primaire de fille à Paris. Édition de son cours devient un manuel. La lutte contre l'invasion microbienne détermine une série de nouvelles conduites à observer dans l'élevage des nouveaux-nés => éloigner tout risque d'infection du corps, des vêtements, du berceau => chgt de l'enfant quand il se salit, on le baigne 1x/jour mais pas plus de 5min / importance de l'alimentation (biberon : le pire des allaitements car corne d'animal et tissu => généralisation de verre, porcelaine et tétine en caoutchouc => désinfection avec Pasteur : faire bouillir le biberon. / bcp d'enfants meurent de lait de vache car coupé à l'eau : 79 % des enfants morts de gastro-entérite en 1891 étaient nourris au biberon. / Dc Boucher donne description physique que doit avoir une « bonne nourrice » en 1870 : « pas - de 20 ans mais pas + de 35 ans, un peu d'embonpoint, brune, taille moyenne, le teint coloré, les dents saines et les gencives roses, le sein volumineux marbré de veines apparentes,... » Paris, 1860 : 41 % des nourrissons sont placés chez 22 500 nourrices. Théophile Roussel fait voter en 1876 loi sur la protection des enfants placés jusqu'à 2 ans en nourrice ou en garde hors de chez leurs parents. Taux de mortalité infantile fin 2nd Empire, très élevé : 175/1000 voire 217/1000 lors de la crise de 70/71 mais dbt de la IIIe République retrouve les taux du dbt du 2nd Empire avec 167/1000 jusqu'en 1889 => les plus atteints : enfants trouvés ou abandonnés, enfants d'ouvriers de la gde industrie dans les villes. Conférences médicales, publications, leçons et conseils, institution en 1893 de l'assistance médicale gratuite, augmentation du nbe de médecins : double de 1886 à 1914. Fin 1879 = 172 crèches en France dont 30 à Paris et 12 en banlieue / 1880 = qu'une seule crèche dans les départements limousins, au Dorat. => des manufacturiers ouvrent des crèches industrielles dans leur usine. Enfants abandonnés de - de 13 dans colonies pénitentiaires / - de 16 ans, apprentissage dans écoles de Montévrain et Villepreux => 1 330 enfants en 1880 et 3 000 en 1885. / orphelinat ont 4x + de filles que de garçons => en tout 16 170 enfants de - de 12 ans et 23 865 au-dessus de cet âge. L'entrée du jouet => à partir du 2nd Empire => ac dvpt de sociétés indus : 1860 = 3 534 990 F de CA annuel et en 1867 = 10 500 000 F ! 1878 = 18 millions / plus de 50 millions en 1902. => cf Casse-noisette, les jouets ont une destination précise selon les sexes. Loi de 1886 met les salles d'asile en tête de la liste des établissements d'instruction primaire => 1 : éducation morale, connaissance sur objets usuels, éléments de dessin, écriture, lecture, exercice de langue, notion d'histoire naturelle et de géographie, récits // 2 : exercices manuels // 3 : chant et mouvt synoptiques gradués.==> 1867 : 432 141 enfants dans les salles d'asile et en 1883 : 679 085. En 81, classes de salle d'asile sont divisées en 2 sections selon les âges des enfants. Il faut avoir 21 ans pour être directrice d'une école maternelle et ê titulaire du certificat d'aptitude spécial. 30 octobre 1886 : directrices d'école maternelle sont assimilées aux institutrices publiques => perçus comme des « école de soins ». Décret de 1890 : matériel obligatoire d'école maternelle = collection de jouets, d'images, de bâtonnets, lattes, cubes + matériel nécessaire relatif à la méthode Froebel. Lois de 1882 complétés par la loi Goblet en 1886 = l'instruction primaire est définitivement dissociée de la catéchèse : L'H sainte est remplacée par l'H de France. 2- Apprendre dans la vie. => enfants au W très vite associé au W de la communauté, des champs (ramasser crottin, piocher, sarcler la vigne, + bétail...cf. Tiennon) : expérience de vie où l'enfant s'instruit de « manière négative » : en faisant des erreurs / Dbt XIXe = création de ferme-écoles (cf : école de Grignon) 1875 naissance d'école pratiques d'agriculture, 1876 naissance de l'institut national agronomique (très sup, pour les cadres de l'agric) mais en 1880 qu'une 100aine de jeunes ont reçu cette formation. Loi de 1880 met les écoles d'apprentissage au nombre des écoles publiques primaires (elles sont en dehors de l'obligation qui se termine à 13 ans) + école manuelles d'apprentissage qui dépendent du ministère de l'instruction public + du ministère du commerce qui en fait des écoles pratiques de commerce et d'industrie (EPCI) => en 1920 elles sont rattachées à l'instruction publique et deviennent en 1941 des collèges techniques. 25 juillet 1919, loi Astier = cours professionnels obligatoires et gratuits pour les apprentis formés par les employeurs (pour - de 18 ans, pdt la journée, 4h/semaine, 100h/ an et pdt 3ans => permettent un CAP). Diff types de cours => complémentaires du jour, en 1884 et 1885 (pour enfants ayant certificats) : pdt 2 ans (jusqu'à 14 ou 15 ans) ils suivent des cours d'enseignement général le matin et l'aprem des cours d'apprenti / pour filles : cours de W manuel et ménager. => cours municipaux du soir : 20h30 et 22h. (que 1 300 en 1914) => système de préapprentissage et des cours en « demi-temps » => de 13 à 15 ans, les futurs artisans reçoivent un enseignement technique + général / + de 15 à 18 ans cours en fin de W. Années 1881 - 1890 : création de 6 écoles dont l'école de physique-chimie, l'école Boulle, l'école Estienne (spécialisée pour les métiers du livre). 1891 : l'école d'horticulture et d'arboriculture 1909 : l'école d'horlogerie + écoles professionnelles de filles dont : l'école de la rue Fondary, l'école Jacquard, école Elisa Lemonnier,... Bcp de départs en cours de scolarité => 20 % à l'école Diderot, 50 % à Bernard-Palissy et à Estienne, 57 % à Boulle Un élève coûte de 1 000 à + de 2 000 francs à la Ville. 1910 = 14 000 apprentis dans la capitale => écoles en reçoivent chaque années - de 500. 1912 = École des Arts et Métiers : 3 ans de scolarité au terme desquels l'élève sort sous-ingénieur, puis ingénieur en 1907. => l'éducation des adultes Imitation de ceux qui existent en GB : La société pour l'instruction élémentaire en 1816 : en 1821 ouverture de 2 écoles pour adultes / en 1828 il y en a 6 => de 238 à 900 élèves 5 ans plus tard. Peronnet en 1867 dresse le bilan des cours pour adultes : il y en a plus de 200 dans Paris + une centaine par L'association philotechnique. / créées officieusement en 1864 les chambres syndicales (reconnues en 1868) marquent une nvlle étape dans l'éducation populaire car elles organisent des cours pour leurs membres => patronat favorable au mvt d'éducation ouvrière (notmt patronat protestant) ( on sent l'influence du Saint-simonisme) . Jean Macé crée la ligue pour l'instruction populaire => chute de Thiers ralentit son action, fermeture des cercles / en 1914 il existe 27 000 cours d'adultes de la ligue. « Interventions culturelles militantes » Ribérioux cf. groupe de « l'art social », tendance anarchiste qui en 1896 veut créer un théâtre et une revue. 1909 : école socialiste où l'enseignement n'est donné que par des membres du parti / école de la jeunesse communiste + écoles du parti communiste. Mars 1899, sous présidence de Gabriel Séailles : La société des Universités populaires => « mémorable soirée » (Le Temps) lors de l'inauguration au faubourg Saint-Antoine : 2 200 adhérents viennent alors qu'on en attendait 500 / mais critique de Paul Lafargue, Jules Guesde, ou J. Lemaître qui voyait trop de « francs-maçons, libres penseurs,... » Def des UP en 1899 (convient aussi aux Soirées de Montreuil et de la rue Paul-Bert) «  assoc laïque qui se propose de dvper l'enseignement supérieur populaire, qui poursuit l'éducation mutuelle des citoyens de toutes conditions, qui organise des lieux de réunion où les travailleurs puissent venir, tâches accomplies, se reposer, s'instruire, se distraire. » mais en 1901 def : « affirmation de UP face à la bourgeoisie / assoc ouvrière qui se propose de déterminer l'enseignement convenant aux travailleurs libres, qui poursuit l'éducation de la classe ouvrière afin de la rendre apte à concevoir et à réaliser la liberté. » 1902 : 47 UP à paris, 48 en banlieue, 48 en province Autre initiative => 1870 l'oeuvre des cercles, par Albert de Mun : empreint de paternalisme (utile à la bourgeoisie et à l'aristocratie), s'enrichit de la pensée de La Tour du Pin après 1891 (année de l'encyclique de Léon XIII (rerum novarum) 1900 : 21 cercles existent à Paris = on y discute religion, questions relatives à la famille, l'éducation, questions sociales. 1901 : formation d'un institut populaire (action analogue à l'UP) en dehors de la politique et recrute élite ouvrière. Activité de l'édition : 14 000 ouvrages publiés en 1875 (VS 7000 en 1850) Ouvrage des plus pop = Daudet Tartarin de Tarascon ( de 1872 à 1912 fini par atteindre 212 000 exemplaires) VS L'assommoir de Z n'atteint pas 150 000 exemplaires en 1977, même après 10 ans raisons : minorité s'intéresse aux livres, maisons d'édition jouent le rôle de bibli Invention de la rotative qu'en 1887 => journal tiré à 200 000 exemplaires en 1914 : 4 journaux dépassent 1 millions. Pour Le Petit journal et Le Petit parisien => + de 20 000 dépositaires en province / Mazière-en-gâtine dès 1880 : café servant de dépôt avec 40 abonnés. Succès de la comtesse de Ségur => tient aussi à l'époque où l'on prête bcp d'attention à l'éducation et à l'enfant Succès de l'édition française : Louis hachette, Hetzel et Pierre Larousse Hachette => Manuel général de l'instruction primaire / journal pour enfant La semaine des enfants (ac récits historiques, variétés instructives,...) Hetzel = Le Magasine illustré d'éducation et de récréation = rendre la science accessible aux enfants / Jules Verne s'adonne pour Hetzel à la littérature éducative (la géographie illustrée de la France et de ses colonies, histoire des voyages et des grands voyageurs, Christophe Colomb) JV = 28 millions d'ex en 1878 / de son vivant le + = Le tour du monde en 80 jours avec 108 000 D'autres auteurs = Erckmann et Chatrian = voient l'H de Fce dpuis la Révolution d'un angle pédagogique => culte de l'école et du W, de la patrie, regret des provinces perdues, pacifisme Larousse = encyclopédiste / ouvrage sur l'apprentissage de la langue : Traité complet d'analyse grammaticale en 1850) Grand dictionnaire du XIX => encyclopédie militante car convictions républicaines et anti-cléricalistes Enfants d'avant 1914 lisent Siméon, Gédéon de Rabier 1905 dans La Semaine de Suzette = Bécassine L'épatant avec les pieds nickelés, Bibi Fricotin / Tintin en 1929 Les bibli popu connaissent leur + gde prospérité entre 1880 et 1900 => pratique du prêt à domicile avec le préfet Hérold. Bibli scolaires => dvpt en 1860 avec le ministre Rouland (elles sont aussi destinées aux adultes) en 1869 = + de 14 000 / 1878 = 20 781 / 1888 = 36 326 => crédit annuel d'environ 200 000 francs / mais après 1886, les crédits s'étiolent : les fonds deviennent de + en + inadaptés. Évolution ? En 1906 : association des bibliothécaires français (après 4 ans a 250 membres / et 20 ans après 450) 1909 : création d'une commission supérieure des bibli => 1933 : La Revue du livre et des biblio (qui devient en 1936 l'organe de l'assoc pour le dvpt de la lecture publique III) L'essor de l'institution scolaires => 2nde République = rôle mince dans la législation scolaire (plus de projets que actions réellement exécutées) Loi de 1850 : conservatrice : rendre aux notables la haute main sur l'éducation. => l'Empire : période d'inaction pour l'instruction primaire => 3 étapes dans la législation de l'enseignement primaire : La loi Goblet (1886) Mais 1848 est très important dans l'h de la pensée républicaine en matière scolaire => permet aux républicains de 1879-1880 de trouver une référence, une légitimité dans leur action scolaire Différence école publique et école libre. Libre : religieuse, on n'enseigne pas l'écriture, ségrégation élite (bourgeois) / autres (comme à l'église) / occupation dans le jardin.=> offre aux parents un enseignement en apparence sélectif / distinction sur l'appartenance sociale Publique se veut uniforme => sert de référence aux autres écoles. => l'école avant jules Ferry L'effort pour le budget pour l'instruction s'est accru au lendemain de la révolution de juillet «  de 100 000 F pour 1829, (...) de 700 000 F en 1831, de 1 million en 1832 et de 1 500 00 F en 1833 » (Jules Simon) En 1866 l'instruction publique ne dépasse par 7 millions sur un budget total de 2 milliards = somme modeste VS aux dépenses d'instruction de l'Allemagne, de la Suisse, de la Belgique, ou GB,... Alors que les dépenses de l'instruction primaire étaient à la charge des communes, au dbt des années 30, l'état décide de verser une certaine somme à l'instruction primaire. Loi de 1833 fixe l'obligation à chaque commune d'entretenir au moins une école. Mais si chaque commune (ou presque) a son école à la fin du second Empire, les besoins ne sont pas pour autant pas satisfaits. Nbe d'écoles => 13 368 en 1863 16 926 en 1891 17 760 en 1906 Avant 1880, la croissance est surtout liée au dvpt urbain École de filles passent de 1 354 000 élèves en 1847 à 2 632 000 en 1881. En 1879, La Revue pédagogique recommande les tables à 2 places (contrôle de chaque élève, peu de dérangement,...) IV) L'éducation des élites 1- L'enseignement supérieur => facultés et maîtres à penser de la France romantique Division en cinq facultés qui demeurent presque inchangées de l'époque Napoléonienne à 1968 : décret du 17 mars 1808 : 1) facultés de théologie 2) facultés de droit 3) facultés de médecine 4) facultés de de sciences mathématiques et physiques 5) facultés de lettres. 22 écoles préparatoires en 1865 avec qu'un millier d'étudiants. Loi du 12 juillet 1875 rallie les libéraux du centre gauche sur le terrain de la liberté, et enlève aux facultés d'état le monopole de la collation des grades. Loi 1879 : sur la liberté de l'enseignement supérieur oblige les étudiants des facultés libres à prendre leurs inscriptions auprès des facultés de l'état pour passer leurs examens devant les jurys de l'état. Lille : cours de droits ouverts en 1874, puis faculté de théologie et de médecine (en 1880) 2- L'enseignement secondaire => Permanence des structures L'enseignement secondaire entend conduire l'enfant jusqu'aux professions libérales / formation qui a l'ambition d'être « totale ». Éducation et instruction de L'Encyclopédie française, 1939, Lucien Febvre L'enseignement chrétien pd cs qu'il faut « s'adapter pour survivre » // L'enseignement privé catho ressent la nécessité d'une structure qui renforce son unité, affirme sa mission propre, projet pédagogique : naissance de l'Alliance des maisons d'éducation secondaire (l'abbé Mingasson - séminaire de Bourge) en 1871 => véritable départ en 1882 avec la Revue de l'enseignement chrétien BUT : - s'associer pour se communiquer les méthodes les plus fécondes en pédagogie. - s'entendre particulièrement pour éliminer de nos maisons les livres sans Dieu que l'Université fournissait à nos classes. - reconnaître réciproquement et unir les maîtres chrétiens en une sorte de fraternelle légion qui combat pour faire régner Dieu sur le coeur et l'esprit de la jeunesse française. (« fonction positive et défensive ») Établissement de l'enseignement secondaire ecclésiastique avec 89 568 élèves en 1893 VS 85 291 dans les établissement de l'état = > ils élèvent donc 51 % de la jeunesse Les maisons affiliées = de 441 en 1918 à 617 en 1925 + 184 maisons étrangères La Revue a plus de 1 000 abonnés. En 1923, l'enseignement libre féminin se fédère en Union sous les auspices de l'Alliance : L'union publie un bulletin et la revue Studia (527 abonnés en 1925) qui fusionne bientôt avec L'Enseignement chrétien / L'Alliance se transforme pour avoir une existence légale, en syndicat des Maison d'éducation chrétienne. Les parents d'élèves se regroupent en assoc : dans la région d'Aix-Marseille en 1930. Encyclique de Pie XI en 1929 : Divini illius Magistri => mission éducatrice confiée à l'église 1880 = Caisse des lycées, collèges et écoles primaires = financement de réfections urgentes et des constructions. Déclin de l'internat : en 1809 : 63,7 % des élèves sont internes // à la fin du siècle, lycées et collèges n'ont plus tout à fait 1/3 d'internes. // A LLG de 1860 à 1880 le rapport de l'internat à l'externat est descendu de 64 à 44 % 36 lycées en 1810 à 100 en 1887 // 33 762 élèves en 1820 à 86 000 à la fin du siècle Géographie : discipline qui fait irruption avec Vidal de la Blache entre 1870 et 1885. Langues vivantes, deviennent obligatoires mais sont encore considérées comme un « art d'agrément en 1870 » => prix aux concours général dans ces matières est appelé le « prix des bonnes ». Sciences = place modeste dans l'enseignement secondaire traditionnel => modification d'horaires dans les années 1880 / 1885 / 1890 pour alléger le W des enfants se font au détriment des disciplines scientifiques surtout tandis que le latin et le grec exercent une royauté incontestée. (les sciences = surtout maths, saufs qqs éléments de sciences nat dans les petites classes. Gréard : « à Paris, en 1868, au moment où nous avons commencé la réforme des écoles, l'enseignement primaire supérieur n'était représenté que par 2 établissements : le collège Chaptal et l'école Turgot. » dans ce dernier abord 3 ans, puis 5 ans d'études (comme Chaptal). => gde majorité des anciens élèves de Turgot deviennent employés dans des emplois industriels ou les administrations / Chaptal, une 30aine obtiennent le bac ès sciences : de 1872 à 1874, 97 entrent dans des gdes écoles. 2 établissements différents pour 2 clientèles différentes selon Gréard => Turgot pour les classes moyennes + terrain d'expérimentation du pédagogue Marguerin (répudie la réglementation excessive, le vains entassement des tâches scolaires, et moyens humiliants de punitions )==> modèle pour 3 nouvelles écoles à Paris de 1867 à 1877 : Colbert, Lavoisier et Jean-Baptiste Say + diffusé aux établissements de filles en 1882 Réforme de Léon Bérard fortifie des classiques en 1923 V) Cinquante d'université républicaine 1- le temps de Jules De l'accession définitive des répu en 1877 à la chute de Jules Ferry en 1885 => intense activité législative notamment dans le domaine scolaire / période qui se clôt par le vote d la loi organisant l'enseignement primaire en 1886. Dans les années 1880 : la croyance dans les bienfaits de l'école pas que par pédagogiste et publiciste mais a pénétré les couches sociales nouvelles qui ont fait la république = c'est un idéal populaire. Bienfaits donnés à l'éducation : - Idéal des Lumière = croyance générale - elle moralise - elle unifie : assure la cohésion des citoyens (par delà les différences régionales, idéologiques,...) => Les Grandes lois scolaires Dès le 2nd Empire = les républicains sont persuadés de l'importance du dvpt de l'instruction pour leurs idées. D'abord, éducation du citoyen (cf. désastre du suffrage universel) Souhaite « triple étoile de la gratuité, de l'obligation et de la laïcité » (l'Action de la Ligue de l'enseignement popularise ces thèmes) Fin 1860 : l'instruction, moyen efficace pour s'affranchir de la tutelle cléricale. Programme scolaire des républicains (cf. Belleville) => J.Ferry y adhère (cf. discours de 1870, 10 avril dans la salle Molière) : veut faire disparaître l'inégalité d'éducation. Jules Ferry : membre du gouvernement de la Défense nationale, maire de Paris durant le siège, élu député des Vosges, qu'il siège au parlement ou au gouvernement à partir de 1879, comme président de l'instruction publique ou président du conseil, il ne cesse de prévaloir ses vues sur la question de l'instruction. / Reste fidèle au positivisme en 1875 qd il sollicite l'initiation maçonnique à la loge Clémente Amitié qui regroupe les positivistes parisiens + fervent admirateur d'Edgar Quinet et de son enseignement du peuple + trouve dans Condorcet un plan complet et une théorie d'éducation républicaine (Cf. Mémoires de Condorcet). Paul Bert s'est acquis au sein de l'Union républicaine une compétence dans les questions d'instruction : il est le rapporteur de la Commission créée par la Chambre en 1878 pour connaître de la proposition de loi républicaine sur l'instruction primaire, déposée par Barodet en février. Lois sur l'enseignement primaire : - celles qui affirment les principes qui guideront désormais l'école, obligation, gratuité et laïcité - celles qui disposent des moyens matériels à mettre en place avec : loi du 9 août 1879 (votée sur la proposition de Paul Bert) sur les écoles normales primaires = dans chaque département une école normale de jeune fille et de garçon (création d'une 50aine d'école), la loi sur les titres de capacité et les lois sur la construction des maisons d'école (1878 - institution d'une Caisse des écoles qui permettait d'obtenir aux communes par subvention et par emprunts les capitaux nécessaires à la construction ou à la réparation d'écoles - et 1883 - augmentation des fonds) La première loi du 16 juin 1881 = titre de capacité : privilège de la lettre d'obédience accordé aux congréganistes féminines était aboli cad tous les instituteurs et institutrices devaient être pourvus (dans un délais de 3 ans) du brevet de capacité, du certificat d'aptitude => nbe de congréganistes : 37 000 dont seulement 15 % déjà brevetées. => touche principalement l'enseignement féminin. En 1880 : 60 % ont gratuité scolaire (charité) obligation de 6 à 13 ans => constitution d'une commission municipale chargée de surveiller et d'encourager la fréquentation => L'achèvement de l'oeuvre républicaine Loi 1886 - René Goblet => se conçoit selon les textes qui l'ont précédée : parfaire le respect de l'obligation => instauration d'un conseil départemental, autorité de tutelle et de surveillance des écoles + donne nomenclature des établissements d'enseignement primaire / réseau de l'enseignement primaire se diversifie (avec : les écoles primaires élémentaires, les écoles maternelles, classes enfantines, les écoles primaires supérieures et les cours complémentaires, les écoles manuelles d'apprentissage.) 19 juillet 1889 : maîtres sont faits fonctionnaires d'état. 1880 : loi Camille Sée montre la sollicitude des républicains pour l'enseignement féminin mais jusqu'à 1914 les lycées et collèges de jeunes filles représentent à peine ¼ de l'enseignement dans son entier. / écoles congréganistes de filles (privées ou publiques) = déclin lent jusqu'en 1901=> en 1900 elles scolarisent plus d'1 million Après 1890 : politique anticléricale dans l'enseignement augmente. Écoles normales supérieurs ouvertes à Saint-Cloud pour les garçons (décret du 30 décembre 1882) forme de 1882 à 1914 : 790 élèves et 590 d'entre eux ont enseigné avt d'ê admis à l'école // à Fontenay pour les filles (13 juillet 1880) pour former les professeurs d'écoles normales. Ferdinand Buisson : Dictionnaire de pédagogie et d'instruction primaire, 1870 : bible des instituteurs, des inspecteurs, directeurs d'école normale (historiques et description des institutions, histoires des gds pédagogues et des gds moments de la pédagogie tels que les voit la République.) => L'institution primaire et ses prolongements La loi de 1886 consacre la diversification de l'enseignement primaire (plus qu'école élémentaire) Chgtp le + important = transformation des chambres d'asiles en école maternelle. Pauline Kergomard oriente les maternelles vers le statut actuel => programme de 1887 avec le jeu, exercices physiques au 1er rang des activités. Mais circulaire en 1905 indique à l'école maternelle la nécessité de rentrer dans les limites fixées par la loi (en faire une école comme les autres par une forte intégration au système d'enseignement primaire.) + formation professionnelle pas adaptée à la spécificité // dvpt de pédagogie nouvelles Idées modernes sur les enfants, Alfred Binet 1909 En 1921, théories de P.Kergomard seront préférées. Les écoles maternelles et classes enfantines accueillent environ ¼ d'une classe d'âge => 1 400 000 enfants dont 600 000 en maternelle en 1901-1902 Après les mesures de Combes, la fermeture d'écoles congréganistes entraîne la fermeture d'écoles maternelles / La scolarisation avt 6ans est surtout réservée aux classes défavorisées. Maternelle est concurrencée dans les classes bourgeoises par les jardins d'enfants privés (apports de pédagogues étrangers de Froebel à Montessori) / dans l'entre 2 guerres, la maternelle est tjrs affaire de classe populaire. VS enseignement de type primaire supérieur (à côté de l'enseignement secondaire spécial) / Les écoles primaires supérieures se partagent la clientèle de l'enseignement spécial. 1887 : décrets fixent le statut et les ambitions de l'enseignement primaire supérieur. Les cours d'étude et de programme sont normalement de 3 ans / matières déjà étudiées à l'école pirmaire + enseignement d'orientation techno en + (cf. Guizot «  travail du bois et du fer pour les garçon, W d'aiguille, la coupe et l'assemblage pour les filles ») De 1881 à 1901 = effectifs de l'enseignement primaire supérieur = x2 / cad de 24 200 à 55 900 élèves (viennent de milieux ruraux, de la toute petite bourgeoisie) => ils occupent ensuite emplois moyens ou subalternes de l'industrie (29 % en 1896) du commerce (23%), de l'agricult et de l'administration. L'enseignement primaire ( vs secondaire qui n'a pas su se doter d'institutions vmt destinées à la formation technique des futurs professeurs) a des écoles normales départementales et 2 écoles normales supérieures. => Les Universités de la République Loi des finances de 1889 = budget des universités 1893 création dans chaque ressort académique d'un corps de facultés doté de la personnalité civile et d'un budget. / loi du 16 juillet 1896 donne à ces corps de facultés le nom d'université en leur donnant le pouvoir disciplinaire sur les maîtres et les étudiants, et en les assurant d'une dotation plus large. Avant 1914, il existe 22 instituts de facultés de sciences qui étudient l'industrie appliquée / près de 29 % des étudiants en facultés des sciences suivent des études de type technique. Le nbe des étudiants à x4 de 1875 à 1914 : les facultés comptent alors 42 000 étudiants En 1908 l'université de Paris pour 5 facultés dispose de 320 professeurs dont 1/3 en médecine. 1907 = 2 300 étudiants étrangers venus d'europe orientale ( russie...) Sur 1 319 femmes étudiantes, 829 sont étrangères. Paris en 1900 a 41,5 % des étudiants en France / proportion dépassée dans les années 1930 / mais Besançon et Clermont n'ont que les lettres et les sciences / Seules Montpellier et Nancy ont 5 facultés / Après 1918, Strasbourg possède avec ces 2 facultés de théologie, 7 facultés. => Les remises en questions Alphabétisation : au temps de Duruy, 100 000 enfants quittent l'école sans savoir lire et écrire (16 % en 1865) / 124 000 autres savent tout juste lire et écrire = + de 1/3 G.Duvau constate une hausse dans le nombre de conscrits illettrés : 4,4 % (1908-1913), 5,3% (1920-1924), 7,6 % (1930-1934). Assiduité scolaire= fruit tardif de l'exode rural. - Du triomphe au dessèchement des valeurs laïques = Apogée du monde primaire dans les 50 ans suivant l'installation du système tel que l'avaient conçu Jules Ferry, Paul Bert et Ferdinand Buisson Dans l'oeuvre de Mme Fouillée, le Tour de la France par deux enfants,(http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Tour_de_la_France_par_deux_enfants // http://fr.wikisource.org/wiki/Le_Tour_de_la_France_par_deux_enfants/Texte_entier ) l'amour qui s'adresse aux parents, à la patrie va aussi à Dieu en 1877 / Dieu est remplacé par le « devoir » en 1907 Les savants = les nouveaux héros (cf. Pasteur peint comme un savant idéal, dont les découvertes profitent au monde entier) Bocquillon : Le patriotisme à l'école => anecdotes marquant l'antipatriotisme de nbx instituteurs. Article de Ferdinand Buisson dans Le Manuel général de mai 1905 : « Quoi qu'il en soit, l'école aura rempli sa mission si elle fait de tout jeune français un patriote au sens de la Révolution, c'est-à-dire un homme de raison et de conscience, qui même soldat, se souviendra qu'il est citoyen, qui, même au régiment ou sur un champ de bataille ne se laissera dépasser par personne en fidélité, en discipline, en héroïsme, mais qui, tout en faisant la guerre quand il faudra, revendiquera le droit, une fois rentré dans ses foyers, de la maudire et de travailler tout son pouvoir à faire disparaître cette atroce survivance de barbarie. » 2 mvts = conversion au socialisme qui s'oppose parfois à la conversion ou au retour à la religion catholique de jeunes instituteurs venus de milieux indifférents (cf. itinéraire de Davidée Birot -héroïne d'un livre de René Bazin-) => administration et gvt ont encouragé la formation des amicales au courant du siècle : consquence de congrès pédagogiques destinés à infuser un esprit commun au corps enseignant. => 1901 : premier congrès des Amicales ac ministre et directeur de l'enseignement primaire / après congrès devient fédération nationale / peut du gvt envers assoc de fonctionnaires (préfiguration de syndicats?) => donc congrès de 1903 en présence de Combes et de Pelletan. 1907 = ¾ des instituteurs et institutrices adhèrent aux amicales => cgt de statuts car amicales deviennent des organisations revendicatives Passage au syndicat ? Qqs jeunes instituteurs => Louis Roussel, Dufrennes, EmileGlay, Marius Nègre publient en 1905 Le Manifeste des instituteurs syndicalisés. (= « pdre connaissance au milieu du syndicat ouvrier des besoins intellectuels et moraux du peuple ») / La première amicale à devenir syndicale est celle du Var. En 1905, L'Émancipation décide que chacune des assoc membres prendra la forme syndicale. Radicalisation du mvt syndical => en 1912, les instit participent à l'oeuvre du Sou du Soldat pour entretenir le lien entre jeunes soldats syndiqués et leurs anciens qui luttent pour la révolution sociale. Marseille, 1910, revue sociale : L'Ecole émancipée Disciple de Proudhon, Albert Thierry : oeuvre pédagogique libertaire dans articles de La Vie ouvrière, L'école rénovée,... => qd mm une minorité car les syndicats ne rassemble qu'1/40 instit. Victoire laïque en 1923 car les devoirs envers Dieu dans l'enseignement primaire disparaissent. => Des valeurs et des préoccupations peu ou mal prises en compte Tri idéologique dans certaines disciplines comme dans l'Histoire / sous-estimation de l'importance dans l'éducation des préoccupations scientifiques et techniques Critique de création d'écoles professionnelles => vs apprendre « sur le tas » : les syndicats ouvriers craignent la constitution d'une élite ouvrière,... Dans l'enseignement primaire, la gymnastique n'est obligatoire jusqu'à la fin de 2nd Empire dans les écoles primaires supérieures et les écoles normales. Duruy met en place l'infrastructure qui prépare l'obligation, inscrite dans la loi de 1882. / mise en avt de l'aspect thérapeutique de la gymnastique mais mal vue car apparaît comme discipline discipline difficilement dissociable des exercices militaires. / 1887 : cgt de programme d'éducation physique dans les lycées : place importante faite aux jeux, la morale du sport (devient comme en GB un phénomène de masse) / 1907 : création dans les collèges et les lycées d'un degré supérieur du certificat d'aptitude à l'enseignement de la gymnastique. / Renouveau de la gymnastique scolaire en 1933 ac la création de l'école normale d'éducation physique et sportive. Dans l'enseignement secondaire le sport fait son apparition dans les années 1880 dans les lycées parisiens de garçons. => Des découvertes de la psychologie à une éducation nouvelle. Essor de la psychologie de l'enfant avec en 1882, L'Ame de l'enfant par W. Preyer : observation scientifique appliquée jour sur jour sur un enfant. Gds noms de psychologues de l'enfance : Jean Piaget et Henri Wallon Wallon : «  toute nourriture intellectuelle n'est pas bonne indifféremment à tous les âges ; on doit tenir compte des intérêts et des besoins de chaque période. (...) de saines méthodes peuvent augmenter le rendement des élèves et accélérer leur croissance spirituelle sans nuire à sa solidité. » + fonde Le laboratoire de psychologie de l'Enfant à la Sorbonne grâce auquel, refonte totale du système éducatif. Nouveau regard sur « l'idiotie » (cf. Victor de l'Aveyron par Itard => socialisation trop tardive dans le dvpt de l'enfant qui reste privé de la parole - met en avant le rôle de l'éducation dans le processus « d'hominisation »). Organisations types scoutisme, s'emparent de la jeunesse non par l'école et finalité = pourvoir à une éducation à l'intérieur d'un même gpe d'âge. CONCLU Au début du XIXe, institutions publiques, ou privées n'arrivaient pas à couvrir tout le champ éducatif / au lendemain de la guerre de 14, elles prolifèrent , s'accompagnent d'initiatives variées + pluralité des valeurs à promouvoir. Début du siècle : accumulation des intérêts contradictoires,... => processus de réformes lent et malaisé. Ainsi, la réforme, de quelque urgence qu'on la déclare, en arrive à stagner dans l'immobilité. Le temps de la réforme ininterrompue est aussi le temps de la réforme indéfiniment ajournée. http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l%27%C3%A9ducation_en_France http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_la%C3%AFcit%C3%A9_en_France http://www.vie-publique.fr/politiques-publiques/enseignement-primaire/chronologie/ http://dcalin.fr/cerpe/cerpe01.html

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