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Fiche de lecture Cannible

Publié le 18/05/2011

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Fiche de lecture

Cannibale de Didier Daeninckx

 

 

Biographie & Bibliographie

 

Didier Daeninckx est né le 27 avril 1949 en Seine-Saint-Denis. C'est un écrivain français, auteur de romans noirs, de nouvelles et d'essais. Il est issus d'une famille modeste, il prend alors le parti d'orienter son œuvre vers une critique sociale et politique grâce a laquelle il aborde certains dossiers du moment et d'autre qu'il fait ressurgir du passé, ce qui le conduit parfois à quitter le domaine policier pour un réalisme social que souligne la sobriété de son style. A 17 ans il devient ouvrier imprimeur, animateur culturel puis journaliste local. Et puis c'est au cour d'une période de chômage que Didier Daeninckx écrit son premier romans qui passera inaperçu Mort au premier tour (1982) où l'on voit apparaître le personnage de l'inspecteur Cadin qui fera parti de presque tout ses romans policier, puis il en écrit un second Meurtres pour mémoire (1984), et c'est cet ouvrage publié dans la Série noire qui lui ouvre les portes du succès. Et suivent la même année le Géant inachevé et Le der des der. Didier Daeninckx publie en 1988 son premier livre pour la jeunesse Le chat de Tigali qui dénonce le racisme et c'est aussi cette année où son ouvrage considéré comme le plus abouti est publié La mort n'oublie personne. Et c'est en 1990 que l'on voit disparaître l'inspecteur Cadin qui se suicide dans Le Facteur fatal. Le prix Paul Féval de Littérature populaire lui est attribué en 1994 pour l'ensemble de son œuvre qui sont aujourd'hui traduits dans une vingtaine de langues. Sa dernière œuvre endate est Galadio (2010) eet Dernièresstationavant autoroute (adaptation du livre de Hugues Pagan)

 

 

Résumé

 

Gocéné un kanak de la région de Nouméa raconte son histoire. Il raconte qu'il a embarqué le 15 janvier 1931 pour la France, Paris précisément pour participer à l'Exposition coloniale, avec des frères de sa région. Cette nouvelle les enchante, ils vont pouvoir visiter Paris. Mais une fois sur place les kanak déchantent très vite, ils sont contraints des ce comporter comme des bêtes, des sauvages, des « cannibales ». Mais les réels péripéties commence le jour ou les crocodiles du bassin voisin disparaissent brusquement... Alors très ennuyait le chef de la sécurité de l'Exposition coloniale fait venir des crocodiles d'un cirque de Francfort en échange du même nombre de kanak et c'est la que Gocéné voit partir sa bien aimée sur laquelle il devait veiller. Ne sachant où sont emmenés ses frères Gocéné et son ami Badimoin partent à leurs recherche. Leurs mésaventures se suivent et s'enchainent. Jusqu'au moment où les deux Kanak touchaient presque au but, c'est là que Badimoin se fait tuer d'une balle dans le dos lors d'une course poursuite, Gonécé est sur le point de subir le même sort lorsqu'un inconnu (Francis Caroz un ouvrier sans histoire) qui ne supporte pas que l'on tue des innocents, peutimporte leurss couleurs de peau,aarrête lee «massacree» et sauve donc Gonécé. Ils deviennent ami et le sont toujours au moment ou Gocéné raconte l'histoire.

 

 

Citation

 

« Je crois que les questions, on se les pose avant... Dans un moment pareil, ce serait le plus sur moyen de ne rien faire »

 

Avis personnel

 

Dans l'ensemble j'ai beaucoup aimé ce livre par ses péripéties surprenantes, le style sobre et simple à lire de l'auteur. Et puis surtout car il aborde un sujet qui, après quelques recherche est un sujet assez touchant et horrible, car ce livre parle principalement des « zoos humains » à l'époque des empires coloniaux (jusqu'à la Seconde Guerre mondiale) se sont des expositions ethnologique (études de l'unité linguistique économique et sociale des ethnies et des groupes humains). Ce sujet reste tabou dans les pays qui mettent en evidence l'égalité de tous les êtres humains. On retrouve dans ce livre un aspect où des individus (exotique) sont enfermés dans des cages comme des animaux, pour être monter en spectacle devant un public avide de distraction; cet aspect est exactement ce qu'il ce passé dans les « zoos humains ». Tout cela nous amène à penser qu'au jour d'aujourd'hui les mentalités ont évoluées mais enfaite le terme de « zoos humains » et simplement devenu le mot « racisme » certes les agissements ne sont plus les mêmes, mais les conséquences restes identiques.

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