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Fiche de lecture: La mort est mon métier - Robert MERLE

Publié le 27/07/2010

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lecture
 
I. Le paratexte Œuvre : La mort est mon métier Auteur : Robert MERLE, écrivain de nationalité française (1908-2004) Edition : Gallimard Collection : Folio Nombre de pages : 370 pages Nombre de parties : Sept parties Robert MERLE a également écrit : -1955 : Oscar Wilde ou la « destinée « de l'homosexuel (essai) -1959 : Vittoria, Princesse Orsini (biographie) -1965 : Moncada, premier combat de Fidel Castro (histoire contemporaine) -1965 : Ahmed Ben Bella (histoire contemporaine) II. L'œuvre
Cette œuvre est une biographie romancée de Rudolf Höß, renommé Rudolf Lang dans l'œuvre, qui était le commandant du camp d'extermination d'Auschwitz durant la deuxième guerre mondiale. III. L'histoire
L'histoire se passe en Allemagne , dans plusieurs grandes villes comme Auschwitz, et dans certains pays attaqués par l'Allemagne, entre les années 1913 et 1945. Ce récit est raconté par Rudolf Lang, qui est le personnage biographié et donc le personnage principal de l'histoire. C'est un jeune homme, qui a 13 ans au début de l'histoire, maigre, qui a une peur bleue de son père. Il est issu d'une famille croyante, dont le père est militaire déséquilibré, aimerait voir son fils devenir prêtre. Le père, comme dit précédemment, est militaire et déséquilibré. Extrêmement sévère et à cheval sur ses habitudes telles que les prières quotidiennes, le respect des règles dures et parfois même incompréhensible qu'il impose (Interdiction de regarder par la fenêtre lorsque l'on nettoie les carreaux…), souhaite de son fils qu'il devienne prêtre et va tout faire pour que, même après sa mort, ses amis, ou du moins confrères, veille à ce que Rudolf le devienne. Dans l'histoire il nous indique d'où vient le comportement de Rudolf, c'est-à-dire d'avoir peur de ses supérieurs et de respecter à la lettre sans jamais commettre d'erreur les ordres qui lui seront donnés, quitte à mettre en jeu la vie de ses camarades ou même la sienne. Sa tante, qui après la mort de sa mère sera chargé de l'éducation des deux sœurs de Rudolf, elle, nous montre l'abandon de Rudolf de par sa famille. Après la mort de ses parents, celle-ci ne fait rien pour aider Rudolf dans la vie civile. Dans cette histoire, le sujet principal est le nazisme, l'horreur de cette guerre raconté par un officier. On se retrouve donc très vite à l'intérieur de cette guerre, on s'y retrouve piégé et on y découvre l'extermination de la communauté juive. Dès le début de l'histoire on apprend vite que malgré la volonté de son père, Rudolf veut devenir militaire. Il désire s'engager au service de l'Allemagne. Après son premier travail dans les unités médical, il fera à seulement 16ans plusieurs tentative pour atteindre le front de combat. Il sera rejeté, mais n'abandonne pas pour autant, et c'est ainsi qu'avec une volonté de fer, il gravira les échelons, les grades. Après qu'un de ses supérieurs l'ai relativement forcé à épouser une femme, Elsie, il lui sera attribué un haut grande dans les armées nazies… Dans le livre les seuls mots m'ayant créé une difficulté sont les mots allemands, très présents dans ce roman. En voici quelques-uns : -Mädchen : Fille -Kerl : gars -Donnerwetter : Tonnerre Unteroffizier : sous-officier IV. Jugement personnel Tout d'abord, ce livre m'a plu dans sa rédaction. On se met très vite dans la peau du personnage, on est très vite aspiré dans l'histoire et il est dur de s'en décollé jusqu'à connaitre la fin. Néanmoins il relate la pire guerre jamais vécu, une guerre raciste, un génocide qui est selon moi la pire horreur jamais vécue. Il informe le lecteur sur la propagande à cette époque contre la communauté juive, et sur le pouvoir de l'armée militaire allemande de la supprimer. C'est à l'histoire que j'ai été le plus sensible car cela m'a peiné de me retrouver comme présent quelques décennies plus tard en tant que témoins extérieur. La phrase que j'aimerais le plus retenir de ce livre est l'une des dernière de ce roman : « Il me semblait que ma propre mort ne me concernait pas. « Cette phrase nous montre que Rudolf Lang ne ressentait rien, ne regrettait en aucun cas ses gestes. Cette phrase est choquante.
 

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