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Fiche de Lecture : L'ÉTRANGER d'Albert CAMUS

Publié le 27/07/2010

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PREMIÈRE PARTIE

Chapitre I L’action se situe à Alger, dans les années trente. Meursault, le narrateur, vient d’apprendre le décès de sa mère par télégramme. Il quitte la société d’import-export algéroise où il est employé pour se rendre à l’hospice de vieillards de Marengo, à quatre-vingts kilomètres d’Alger. Il repart de la morgue sans avoir souhaité voir le corps de sa mère. Il se conforme avec docilité aux rites de la veillée funèbre. Les vieillards qui l’entourent lui font l’effet d’un tribunal. Meursault suivra le cortège funèbre le lendemain matin et assistera à l’enterrement sans verser une larme. Chapitre II Le lendemain de la cérémonie funèbre, Meursault rencontre sur la plage Marie Cardona, une ancienne collègue avec laquelle il entame le soir même une relation amoureuse. Paraissant nullement affecté par le décès de sa mère, il s’apprête à reprendre le cours monotone de sa vie, comme si de rien n’était. Chapitre III Meursault reprend ses habitudes d’employé de bureau dès le lundi matin (sa mère a été enterrée un vendredi). Il semble répondre sans se poser de question aux manifestations d’amitié de son voisin de palier, Raymond Sintès. Ce personnage peu recommandable lui confie le souhait de se venger d’une maîtresse mauresque infidèle qu’il a déjà rossée. Il fait appel à Meursault afin qu’il rédige à sa place une lettre destinée à la piéger. Meursault accepte docilement. Chapitre IV Une semaine ordinaire a passé. Le samedi, Meursault et Marie vont se baigner. Le dimanche, les bruits d’une violente altercation entre Raymond Sintès et une femme leur parviennent. La police intervient. Sintès, convoqué au commissariat, sollicite le témoignage de Meursault. Chapitre V Meursault et Marie sont invités par Raymond à passer le dimanche suivant dans un cabanon près de la mer. Marie propose le mariage à Meursault. Il accepte passivement, avec indifférence. Le vieux Salamano, son second voisin de palier, lui confirme qu’il a été l’objet de vives critiques dans le quartier après sa décision de mettre sa mère à l’asile. Chapitre VI Raymond, Marie et Meursault s’en vont passer leur repos dominical dans le cabanon de Masson, un ami de Raymond. Ils s’aperçoivent qu’ils sont suivis par un groupe d’Arabes. Parmi eux, Raymond reconnaît le frère de la maîtresse infidèle avec lequel il a déjà eu maille à partir. Après le déjeuner, les trois hommes se promènent sur la plage et tombent sur deux membres du groupe d’Arabes. Une bagarre s’ensuit pendant laquelle Raymond est blessé par arme blanche. Plus tard, quand Raymond et Meursault retournent sur le lieu de la lutte, l’irréparable se produit. Meursault s’empare du révolver de Raymond et, comme poussé par les événements, tire cinq coups de feu, tuant ainsi un des assaillants. DEUXIÈME PARTIE Chapitre I Meursault est arrêté ; il subit plusieurs interrogatoires. Son avocat le presse de s’expliquer sur son impassibilité à la mort de sa mère tandis que le juge d’instruction lui demande les raisons de son geste meurtrier. Son attitude apathique et indifférente irrite juge et avocat. Le juge le sermonne et lui parle de Dieu. L’instruction s’étale sur onze mois. Chapitre II En prison, Meursault est mis dans une cellule isolée. Si les premiers temps de son incarcération sont difficiles à supporter, il se résigne vite en se réfugiant dans le souvenir et le sommeil. Il reçoit une seule visite de Marie au parloir, pendant laquelle il est incommodé par le brouhaha ambiant. Chapitre III Le procès se tient en été, un an après son emprisonnement. Meursault s’y rend sans crainte, avec une pointe de curiosité, comme s’il demeurait plus que jamais extérieur à lui-même. Les témoins défilent à la barre. Le directeur de l’asile, puis le concierge, s’indignent de l’insensibilité que Meursault avait manifestée à la morgue puis à l’enterrement. Pour la première fois, l’accusé se sent coupable et détesté. Céleste soutient son ami. Marie raconte le début de leur relation et en précise la date. Le procureur souligne avec solennité le fait que cette aventure démarra le lendemain de l’enterrement. Raymond, le souteneur, parle de lui comme son complice et son ami. Mais pour lui, sa présence sur la plage est le fait du hasard. Meursault sent que ce témoignage l’accable. Chapitre IV Meursault se sent plus que jamais exclu du procès. Le procureur le présente comme un monstre moralement parricide, qui a prémédité son geste. La plaidoirie de son avocat l’ennuie. Il ne se reconnaît dans aucun des deux portraits qu’on dresse de lui. Il est condamné à être guillotiné en public. Chapitre V Il voudrait bien échapper à son destin tragique, sans savoir comment. La visite de l’aumônier le met dans une violente colère, après laquelle vient l’apaisement. Il pense alors à sa mère pour la première fois et prend conscience de son sentiment de bien-être. Il en vient à souhaiter qu’une assistance nombreuse et des cris de haine accompagnent son exécution afin de soulager sa solitude. Composition de l'oeuvre L'oeuvre se compose de deux parties et est écrit chronologiquement: Première partie 6 chapitres, Seconde partie 5 chapitres. La première partie montre la vie de Meursault. Comment il rencontre ses amis, et le plus important, comment il a tué l'arabe. Cette partie a le sujet, parce que, dans cette partie l'auteur montre la vie quotidienne: Le travail, l'amour, les habitudes, la tristesse, la religion, l'espoir, etc. La partie seconde, montre la vie de Meursault quand il est dans le prison. C'est la partie des idées extrêmes. Étude du cadre spatio-temporel L’histoire se déroule à Alger et commence un jeudi de juin avant 1939, à deux heures, donc en plein été et à l’heure la plus chaude. La 1ère partie dure dix-huit jours et ne parle pratiquement que des six jours de loisir de Meursault en ne disant presque rien sur son travail, comme si cela n’avait pas d’importance. L’histoire finit aussi en juin mais la nuit, avec des étoiles pleins de sens, après 11 mois de procès. Le temps s’écoule toujours uniformément, sans jamais de retours en arrière. L’été est très raccourci car il ne semble pas comprendre d’autre mois que juin. Thème Meursault, le personnage principal de "L'étranger", reste mystérieux : il ne se conforme pas aux normes de la morale sociale, et semble étranger au monde et à lui-même. Il se borne, dans une narration proche de celle du journal intime, à faire l'inventaire des évènements, de ses actes, ses envies et son ennui de manière froide et distante, sans les analyser. Il se contente de retracer son existence médiocre, limitée au déroulement mécanique de gestes quotidiens et à la quête instinctive de sensations élémentaires. Ses actes semblent être dictés par les éléments naturels extérieurs plutôt que par sa volonté propre. C'est ainsi que l'assassinat qu'il commet ne répond pas à un instinct meurtrier mais trouve son mobile dans la chaleur suffocante, le soleil éblouissant et la lumière aveuglante. Pour Meursault les événements semblent s'enchaîner de manière purement hasardeuse en une sorte de fatalité. Il vit dans une sorte de torpeur, une étrange indifférence : au moment d'agir, il note d'ordinaire qu'on peut faire l'un ou l'autre et que "ça lui est égal". Dans la seconde partie du roman, Meursault est emprisonné et contemple sa mort en sursis. Il est alors obligé de réfléchir sur sa vie et son sens et est plus prolixe (= bavard) dans l'expression de ses sentiments et de sa révolte. On perçoit alors assez clairement la répugnance de Camus face à l'injustice et la peine de mort.

 

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« l'asile, puis le concierge, s'indignent de l'insensibilité que Meursault avait manifestée à la morgue puis àl'enterrement.

Pour la première fois, l'accusé se sent coupable et détesté.

Céleste soutient son ami.

Marie racontele début de leur relation et en précise la date.

Le procureur souligne avec solennité le fait que cette aventuredémarra le lendemain de l'enterrement.

Raymond, le souteneur, parle de lui comme son complice et son ami.

Maispour lui, sa présence sur la plage est le fait du hasard.Meursault sent que ce témoignage l'accable. Chapitre IV Meursault se sent plus que jamais exclu du procès.

Le procureur le présente comme un monstre moralementparricide, qui a prémédité son geste.

La plaidoirie de son avocat l'ennuie.

Il ne se reconnaît dans aucun des deuxportraits qu'on dresse de lui.

Il est condamné à être guillotiné en public. Chapitre V Il voudrait bien échapper à son destin tragique, sans savoir comment.

La visite de l'aumônier le met dans uneviolente colère, après laquelle vient l'apaisement.

Il pense alors à sa mère pour la première fois et prend consciencede son sentiment de bien-être.

Il en vient à souhaiter qu'une assistance nombreuse et des cris de haineaccompagnent son exécution afin de soulager sa solitude. Composition de l'oeuvre L'oeuvre se compose de deux parties et est écrit chronologiquement: Première partie 6 chapitres, Seconde partie 5chapitres.La première partie montre la vie de Meursault.

Comment il rencontre ses amis, et le plus important, comment il a tuél'arabe.

Cette partie a le sujet, parce que, dans cette partie l'auteur montre la vie quotidienne: Le travail, l'amour,les habitudes, la tristesse, la religion, l'espoir, etc.

La partie seconde, montre la vie de Meursault quand il est dansle prison.

C'est la partie des idées extrêmes. Étude du cadre spatio-temporel L'histoire se déroule à Alger et commence un jeudi de juin avant 1939, à deux heures, donc en plein été et à l'heurela plus chaude.La 1ère partie dure dix-huit jours et ne parle pratiquement que des six jours de loisir de Meursault en ne disantpresque rien sur son travail, comme si cela n'avait pas d'importance.

L'histoire finit aussi en juin mais la nuit, avecdes étoiles pleins de sens, après 11 mois de procès.

Le temps s'écoule toujours uniformément, sans jamais deretours en arrière.

L'été est très raccourci car il ne semble pas comprendre d'autre mois que juin. Thème Meursault, le personnage principal de "L'étranger", reste mystérieux : il ne se conforme pas aux normes de la moralesociale, et semble étranger au monde et à lui-même.

Il se borne, dans une narration proche de celle du journalintime, à faire l'inventaire des évènements, de ses actes, ses envies et son ennui de manière froide et distante,sans les analyser.

Il se contente de retracer son existence médiocre, limitée au déroulement mécanique de gestesquotidiens et à la quête instinctive de sensations élémentaires.

Ses actes semblent être dictés par les élémentsnaturels extérieurs plutôt que par sa volonté propre.

C'est ainsi que l'assassinat qu'il commet ne répond pas à uninstinct meurtrier mais trouve son mobile dans la chaleur suffocante, le soleil éblouissant et la lumière aveuglante.Pour Meursault les événements semblent s'enchaîner de manière purement hasardeuse en une sorte de fatalité.

Il vitdans une sorte de torpeur, une étrange indifférence : au moment d'agir, il note d'ordinaire qu'on peut faire l'un oul'autre et que "ça lui est égal". Dans la seconde partie du roman, Meursault est emprisonné et contemple sa mort en sursis.

Il est alors obligé deréfléchir sur sa vie et son sens et est plus prolixe (= bavard) dans l'expression de ses sentiments et de sa révolte.On perçoit alors assez clairement la répugnance de Camus face à l'injustice et la peine de mort.. »

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