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germinal

Publié le 02/10/2013

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germinal
Germinal est un livre écrit par Émile Zola, publié en 1885 qui appartient au genre romanesque. C'est le treizième volume de la série « Les Rougon-Macquard « et peut-être le plus célèbre. L'action se déroule dans le bassin houiller du Nord de la France, lors d'une grève provoquée par la réduction des salaires. Outre tous les aspects techniques de l'extraction minière ainsi que les conditions de vie dans les corons, Zola nous y montre les débuts de l'organisation politique et syndicale de la classe ouvrière, mais aussi ses divisions entre marxistes et anarchistes.Le roman prémonitoire a précédé de vingt ans la catastrophe de Courrières, lors de laquelle 1099 mineurs ont trouvé la mort.  Ce roman raconte l'histoire d'une grève qui a eu lieu dans une mine française, en même temps il fait une description du monde de la mine et de la société qui l'entoure : Un jeune chômeur, Etienne Lantier, se fait embaucher aux mines de Montsou, dans le nord de la France. II fait la connaissance d'une famille de mineurs, les Maheu, et tombe amoureux de leur fille Catherine. Mais celle-ci, qui n'est pas insensible à Etienne, est la maîtresse d'un ouvrier brutal, Chaval. Etienne est révolté par les misérables conditions de vie des mineurs, et quand la Compagnie des mines, alléguant la crise économique, décide de baisser les salaires, sa révolte s'exaspère. Rêvant d'une société plus juste, il propage des idées révolutionnaires et pousse les mineurs à la grève. Mais l'armée intervient, et les mineurs se résignent à reprendre le travail. C'est alors que Souvarine, un ouvrier anarchiste sabote la mine. Les galeries inondées s' effondrent. De nombreux mineurs périssent. Etienne se trouve bloqué avec Catherine et Chaval. Ce dernier le provoque. Etienne le tue et devient l'amant de Catherine qui meurt d'épuisement dans ses bras. Etienne, sauvé, part pour Paris. Il a perdu ses illusions mais a le coeur plein d'espoir. Il sait qu'un jour viendra où la force ouvrière, encore en germination, s'organisera pour venir à bout des injustices. L'extrait que nous étudions appartient à la première partie du 3ème chapitre du livre. Il s'agit d'une description d'une mine vue par Zola puis par Lantier, la tonalité est donc double, à la fois réaliste et épique. Dans cet extrait on nous montre la première descente d´Etienne à la mine et sa description de ce milieu. Dans un premier temps nous allons montrer que la scène est décrite du point de vue interne mais aussi d'un autre point de vue. Ensuite nous allons expliquer en quoi ces points de vues participent à l'écriture réaliste. Puis nous allons dire quels éléments de la condition ouvrière nous découvrons en même temps que Lantier. Après nous étudierons ce qui permet la métamorphose de la mine et les procédés. De plus nous allons déterminer quels éléments du mythe du Minotaure sont présents. Enfin nous terminerons par une synthèse qui dira si Zola se limite à une description neutre ou objective et quels dimensions il donne au Voreux. On voit que la scène est décrite du point de vue de Lantier par le fait qu'il n'emploie pas des expressions qui montrent qu'il est qualifié en la matière comme : « Il ne comprenait bien qu'une chose « L1, « la cage de fer montait du noir « L6 Certains éléments ne relèvent pas de son point de vue mais de celui de Zola qui est omniscient car il utilise des termes assez techniques pour parler à propos de la mine : « les berlines « L8, « des moulineurs « L7. Zola parle du fonctionnement de la mine, des ouvriers qui descendent, du transport du charbon alors que Lantier lui ne connaît pas tout ça. Zola veut nous faire ressentir le roman et emploie pour ça une description détaillée avec le point de vue interne d' Etienne qui découvre la mine de l'intérieure. Zola quand à lui parle de « berlines «, « cage «, « moulineurs « pour nous expliquer de façon réaliste le fonctionnement de la mine. Ces deux points participent à l'écriture réaliste car ils nous aident à mieux comprendre la situation des mineurs. On découvre en même temps qu'Étienne la difficulté et la dureté des conditions de vie pour les mineurs. On apprend comment ils doivent travailler : « dès quatre heures « L3, « pieds nus « L4. Il y a le champs lexical de la voracité : « engloutir « L33, « dévora « 34, « gloutonne « L35, « boyaux « L37, « vorace « L38. Les mineurs sont comme des prisonniers : « la cage «, « les verrous «. La mine est animalisée : « bêtes nocturnes « L5, « beuglement « L11, «chargement de chair humaine « L12-13, « digérer « L36.

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