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Gounod, Charles - compositeur de musique.

Publié le 17/05/2013

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Gounod, Charles - compositeur de musique. 1 PRÉSENTATION Charles Gounod Library of Congress - compositeur de musique. Gounod, Charles (1818-1893), compositeur français d'opéras, notamment de Faust, et d'oeuvres majeures de musique sacrée. 2 INSPIRATION MYSTIQUE Né à Saint-Cloud, Charles Gounod est élevé par une mère musicienne et passe son baccalauréat de philosophie tout en étudiant la musique avec Antonin Reicha. Il entre ensuite au conservatoire de Paris, où il est l'élève de Jacques Halévy, JeanFrançois Lesueur et François Paer. Gounod obtient le second prix de Rome en 1837, puis le grand prix en 1839. En Italie, où il demeure deux ans, il explore la musique religieuse ancienne, en particulier la tradition polyphonique romaine et les oeuvres de Giovanni Palestrina, dont l'influence sur lui sera profonde. Il approfondit également ses connaissances de l'oeuvre de Mozart, Lully, Gluck et Rossini. Il se lie au peintre Ingres et fait la rencontre du mystique Lacordaire, dont la pensée lui inspire ses premières oeuvres religieuses : Hymne, Requiem (1842), Te Deum et deux Messes brèves. Avant de rentrer à Paris, Gounod passe par l'Autriche, où il découvre la musique de Bach et dirige lui-même deux de ses oeuvres à Vienne. De retour à Paris, il est nommé organiste et maître de chapelle aux missions étrangères en 1843. Sombrant dans le mysticisme, Gounod entreprend des études de théologie, mais renonce à entrer dans les ordres. Sa rencontre avec la cantatrice Pauline Viardot lui inspire son premier opéra, Sapho (1851). Poursuivant ses compositions pour le théâtre, il écrit la Nonne sanglante (1854) puis le Médecin malgré lui (1858), d'après Molière. Durant ces années, son succès ne cesse de s'accroître et son talent de compositeur atteint son plein épanouissement dans l'Ange et Tobie (1854) et dans ses deux symphonies (1855 et 1856). 3 OEUVRES DE LA MATURITÉ Après une nouvelle crise mystique qui est à l'origine de son internement en 1857, Gounod triomphe avec son Faust (1859), adaptation intimiste de l'oeuvre de Goethe, qui est considérée comme son chef-d'oeuvre. Parmi ses autres opéras figurent également Philémon et Baucis (1860), Mireille (1864) et Roméo et Juliette (1867), son dernier succès. Dans ses dernières années, il se consacre à la musique sacrée, avec notamment la Messe solennelle de sainte Cécile (1855), la Messe des Orphéonistes (1870), de nombreux motets dont Gallia, pour soprano, orchestre et orgue (1871), des oratorios comme Jésus sur le lac de Tibériade (1878) et deux trilogies sacrées, la Rédemption (1882) et Mors et vita (1885). Son Ave Maria (1852), également intitulé Méditations sur le premier prélude de Bach, pour violon, piano et orgue, est inspiré du Clavecin bien tempéré de Jean-Sébastien Bach. Parmi ses oeuvres de musique symphonique et de chambre, Gounod a composé de nombreuses mélodies pour chant et piano, une Suite concertante pour piano et orchestre (1888) et une Petite Symphonie (1885). Il a également écrit plusieurs livres : Autobiographie (1875), le Don Juan de Mozart (1890) et Mémoires d'un artiste (1896). Ce compositeur subtil a su mêler des formes nouvelles de la musique française aux harmonies et modes anciens, et a influencé des compositeurs comme Georges Bizet et Jules Massenet. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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