Gustave Flaubert: Exposé

Gustave Flaubert

A: Eléments biographiques

•12 décembre 1821 – Naissance à Rouen de Gustave Flaubert. Achille, le premier enfant d’Achille Cléophas et d’Anne Justine Flaubert est né le 9 février 1813.

•1841-1843 – Études de Droit à Paris.

•24 mai 1848-12 septembre 1849 – La Tentation de saint Antoine (1re version).

•Été 1851 – Début de la rédaction de Madame Bovary.

•1856-1857 – Publiée en revue à la fin de l’année 1856, Madame Bovary fait l’objet d’un procès retentissant en janvier 1857. L’oeuvre paraît en volume en avril chez Michel Lévy.

•Avril-juin 1858 – Voyage à Carthage pour Salammbô.

•1er septembre 1864 – Début de la rédaction de L'Éducation sentimentale.

•17 novembre 1869 – Publication de L'Éducation sentimentale chez Michel Lévy.

•1877-1880 – Rédaction de Bouvard et Pécuchet (commencé en 1872-1874).

•8 mai 1880 – Mort de Gustave Flaubert à Croisset.

 Flaubert écrivait énormément de lettre dans lesquelles il mentionnait notamment ses angoisses de créateur et il a beaucoup échangé avait certains de ses correspondants:

  •Louise Colet

  •George Sand

  •Guy de Maupassant

  •La princesse Mathilde

Gustave Flaubert a fait l’objet de plusieurs caricatures qui le représentait par un corps disproportionné, surtout par des traits marquants de son visage: 

 •Une grosse tête que l’on interprète du fait qu’il écrivait beaucoup.

 •Un large front qui montre son intelligence.

 •Des petits yeux vitraux presque refermés.

 •Une longue moustache

 •Des fines lèvres en rapport avec son sérieux.

 •Une mâchoire puissante.

B: Les méthodes de travail de Flaubert

Quand Flaubert commence la première phrase de ses romans, il a déjà effectué un aboutissement précédé par des volumes de notes documentaires, de plans, de scénarios. 

Quand on observe les brouillons de Gustave Flaubert, on remarque qu’il corrige énormément en raturant.

Sur cette page on dispose des brouillons de L'Éducation sentimentale et La Légende de saint Julien l'Hospitalier.

On peut employer le mot «lutte» dans la création de Flaubert car selon lui c’est une lutte avec la langue, avec les possibilités infinies de rythmes et de sonorités, aussi la capacité qu’a la prose narrative d’offrir l’illusion d’un monde, d’attirer le lecteur dans la sphère de ces êtres de fiction qui deviennent bientôt comme des proches, de moduler choses, lieux, espaces, silhouettes, gestes, paroles et événements dans la continuité d’un \"style\", qui est vision, qui est regard, qui est écoute, qui est quasi-présence.

Pour lui, l’épreuve du «gueuloir» est une lecture à voix haute de ses brouillons, une voix qui sort de la page, qui essaie la juste sonorité, en passant toutes les phrases, pour vérifier la justesse de la prose.

Flaubert travaille généralement la nuit. 

C: Travail personnel

Je sais maintenant que le métier d’écrivain n’est pas le fait que d'écrire ce que l’on pense, les idées ne viennent pas comme ça par hasard, il y a une véritable recherche avant que les écrivains écrivent au propre. Leurs idées sont organisées dans leur carnet mais aussi dans leurs têtes, ils remplissent des carnet de notes par exemple de voyage ou se déroulera l’histoire ou bien de la morale qu’il va y avoir en fin de l’oeuvre, en recherchant très précisément le thème de l’oeuvre dans des livres ou en allant voir des spécialistes.

Je ne savais pas qu’ils écrivaient sur des brouillons avant sur la parution et que Flaubert pratiqué la technique du «gueuloir». On ne se rend pas compte du travail fourni avant la parution du livre, les heures a réfléchir au sujet, les années a construire la narration, cela équivaut à un travail énorme, constitué de plusieurs étapes. Il y a aussi la précision de la sonorité des phrases comme la technique de Flaubert qui est lis les phrases de son texte pour écouter la sonorité sur les mots de sa phrase.

J’ai pris connaissance qu’il ne fallait pas juste de l’inspiration pour être écrivain.