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Histoire des guerres

Publié le 27/02/2008

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histoire

 

Histoire

 

  1. Guerre

 

Pourquoi la guerre existe car avec un regard objectif elle paraît assez absurde ?

 

a) L'humain/sociéteé choisit souvent pas la situation optimal pour elle. > dilemme du prisonnier :

 

 

Se tait

dénonce

Se tait

1 ans chacun

10 ans/0 ans

dénonce

0 ans /10 ans

5 ans chacun

 

L'humain/société préférera généralement choisir de dénoncé l'autre, la solution la moins risquée mais pas la solution optimal.

 

b) Diviser pour régner. > En politique et en sociologie, diviser pour régner est une stratégie gagnante visant à réduire des concentrations de pouvoir en éléments qui, pris individuellement, ont moins de puissance que celui qui implémente la stratégie.

 

c)Identité. Il y a plusieurs sorte d'identité : Économique, politique, sociales, religieuse, éthique, territorial, gouvernemental. Lorsqu'on s'approprie un seul critère et qu'on se définit comme telle il y a un risque de guerre. > moyens de diviser.

Ex : Musulman bosniaque > qui est-tu ? 1980 : -Yougoslave >territoire

1992 : -Musulman >Religion

2010 : -Bosniaque, européen >économique, social

 

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      1.1) Guerre civiles

 

Conflit à l'intérieur d'un état entre deux groupes ou plus, parfois des puissances étrangères peuvent s'en mêler.

Cause : Économique, politique, social, religieux, éthique, territorial, état, gouvernement.

 

Depuis 1945 les conflits traditionnel deviennent plus rare au profits des guerres civiles.

Cause : - l'ONU arrive souvent à gérer les conflits entre pays avant qu'on en vienne aux mains.

- L'équilibre de la terreur permet d'éviter les guerres.

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                      - La décolonisation. >Lors du départ de colonisateur il y a souvent des guerres intrinsèques

                      dues a l'affrontement des divers prétendent au pouvoirs souvent « sponsorisés » par des

                      puissances européennes.

                      - Guerre froide. > les deux superpuissance essaye d'imposer leurs partis dans certains pays

comme par exemple certain pays d'Amériques du sud ou le Vietnam

- Replis identitaire > Musulmans chiites et sunnites en Iraq.

 

Malgré les conventions de Genève de 1949, les guerres civiles d'aujourd'hui sont de guerres contre les civiles.

 

 

 

 

 

 

1.2) Guérillas

 

Guerres opposant de petits groupes de partisans utilisant des techniques fondée sur l'embuscade, le sabotage, la tromperie et le harcèlement. Combat d'unités mobile et flexible.

 

Guerre dissymétrique : Guerre conventionnelle d'un faible contre un fort. Ex : 1939, Allemagne contre la Pologne.

Guerre asymétrique : Guerre qui oppose la force armée d'un État à des combattants matériellement insignifiants, qui se servent des points faibles de l'adversaire pour parvenir à leur but.

 

Guérilla : - branche armée

- idéologie > Les guérilleros se battent pour l'humain > guerre politiques

- Système de propagande > très important car la guérilla a besoin du soutient de la population ils utilisent donc la propagande comme moyen. Ils utilisent comme moyen de propagande surtout la « propagation épidémique », le bouche à oreille, qui permet d'avoir une vérité plus vraie que vraie car il y a une amplification du message a force de transiter d'un messager à l'autre.

- Mise en place d'un système hiérarchique parallèles au gouvernement. Avant qu'ils atteignent leur but final ils font aussi souvent des expériences dans chaque régions pour trouver la meilleur "formule" lorsqu'ils auront le pouvoir.

 

La conscience politique individuelle de la guérilla et les raisons de la lutte sont aussi importantes que l’aptitude au combat. C’est le Devoir et Vouloir de la Guerre psychologique, par rapport au Pouvoir et Savoir de la quincaillerie et de l’expertise militaires. Cette conscience politique et cette motivation sont rendues possibles par :

  • Le développement du potentiel de lutte des guérilleros en même temps que la raison de cette lutte et la motivation de lutter.

  • La reconnaissance par les guérilleros eux-mêmes du lien vital avec la population dont le soutien est essentiel pour la survie, le développement et la reproduction des deux parties. L’échec de la guérilla de Che Guevara en Bolivie semblait être attribuable à la rupture de ce lien avec la population.

  • Le développement de ce lien comprend la confiance de la population en la guérilla comme un facteur important du changement insurrectionnel qui est la base psychologique pour des politiques mises en place, après de petites victoires en petites victoires. Ainsi, les zones “libérées” deviennent des modèles réduits de la vie future dans la société promise.

  • Le développement de proche en proche de ce lien de confiance en la guérilla dans la reconstruction du pays, de l’échelle locale à l’échelle nationale, de petites victoires en petites victoires, de zones “libérée” en zones “libérées” dans le cours de la guerre de libération. Dans les Guerres d’Indochine, ce fut ces “hiérarchies parallèles” clandestines qui ont fait perdre l’Indochine aux Français, selon Bernard B. Fall, et le Viêt Nam aux américains. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’administration gaulliste a pu mettre en place ces hiérarchies parallèles administratives en concurrence avec l’État français de Vichy.

  • La promotion et la valorisation de la participation des guérilleros et de la population dans les affaires civiques des programmes nationaux de reconstruction.

 

 

 

Deux types de guérillas :

 

1) Guérilla urbaine : Les guérilleros se fondent dans la population > ils sont complètement dépendant de cette dernière.

2) Guérilla rural : Les guérilleros se fondent dans la nature, forêt ou montagne.

 

Les guérilleros sont parfois ingéré par une puissance étrangère, ce qui peut être une armes à double tranchent car le gouvernement peut renforcer le sentiment nationaliste la population grâce à ceci.

 

Différence entre la guérilla et le terrorisme :

 

Guérilla

Terrorisme

Les Guérilleros sont des combattants :

- Ils portent ouvertement les armes aux combats.

- Se distinguent des locaux.

Les terroristes ne portent pas leur armes ouvertement et ils se fondent complètement dans la masse pour passer inaperçus.

Guerre non-conventionnel mais cela reste une guerre. Les guérilleros prétendent à une victoire politique > les armes sont un moyen.

Agit puis se justifie. Utilise presque uniquement la force brute pour lutter.

C'est une guerre populaire > l'humain est au centre.

Plus indépendant > Il se développe indépendamment de la population.

Se bat en général contre des gouvernements non-démocratiques.

 

Veut contrôler le territoire et prendre le pouvoir central.

Pas de vision idéologique à long terme > son activité principal est la destruction.

Les victimes des guérilleros sont leur cibles (politiques ou militaires), ils essaye de moins toucher les civils qui leur sont vital.

Les terroristes attaques quasiment à l'aveugles, il veut par la toucher l'état se qui est souvent improductif.

La violence des guérilleros est mesurée.

Fait usage d'un violence illimitée.

 

1.3) Guerre total

 

Participation d'une société toute entière à l'effort de guerre (l'État, sa population autant que l'économie,la politique et la justice > guerre sur tous les fronts ). Les civiles sont considérés comme des cibles de guerre.

C'est surtout depuis le vingtième siècle que les guerres peuvent devenir total (avant deux armées dans un champs et puis basta) grâce aux média (propagande), à la mondialisation mais aussi aux soldats qui ne sont plus des professionnels mais des civils souvent mal entraîné.

Ex : Les deux guerres mondial

 

1.4) Guerre limitée

 

C'est une guerre en vue de l'obtention d'un but/avantage précis > affaiblir l'ennemi mais pas le détruire.

 

Ex : Guerre des Malouines.

 

 

 

1.5) Pourquoi on fait la guerre ?

 

Harris répertorie quatre théories, selon lui les plus communes sur l'origine de la guerre : 1. la guerre comme solidarité, 2. la guerre comme jeu, 3. la guerre comme nature humaine 4. la guerre comme continuation de la politique La guerre comme facteur de cohésion sociale. Tant du point de vue de l'attaquant que de l'attaqué, la guerre semble parfois, mais provisoirement, pouvoir contribuer à maintenir ou restaurer la cohésion sociale d'un groupe ou pays. La guerre comme jeu. Harris veut démontrer que les gens, les hommes surtout, sont élevés dans le culte et la croyance de la guerre comme une activité anoblissante, flamboyante et glorieuse, avec un substitut qui est la compétition sportive collective. La guerre comme nature humaine Du point de vue de la « nature humaine » décrite par ses “pulsions” génétiques, biologiques et/ou culturelles acquises, la pulsion de meurtre pourrait ou voudrait expliquer, au delà de la « pulsion de mort » que l'humain est « programmé » pour tuer. « Instinct », comme ailleurs « Dieu » seraient alors des principes explicatifs passe-partout pour justifier absolument et définitivement ce que nous ne comprenons pas. La guerre comme continuation de la politique (Selon le théoricien prussien Carl von Clausewitz (1780-1831) : « la guerre est le prolongement de la politique par d'autres moyens ». La guerre n'est qu'un des moyens pour imposer sa volonté à un groupe ou à l'inverse y résister. Comme ce moyen est le plus risqué et le plus coûteux, la victoire la plus intéressante est celle qui ne se voit pas, ce qui pourrait être une des définitions de la diplomatie. Par cette continuité politique, la guerre est aussi un élément incontournable des relations humaines, une situation à laquelle il faut être préparé, ce que traduit le proverbe romain : » Si vis pacem, para bellum » (Si tu veux la paix, prépare la guerre), ou bien l'aphorisme de Nicolas Machiavel : « une guerre prévisible ne se peut éviter, mais seulement repousser ». On peut même considérer que l'état de guerre est naturel, et que c'est la paix qui résulte d'une construction, motivée par les plus grands gains d'un mauvais compromis que de la plus grande victoire. La régulation et le traitement de la guerre sont l'un des sujets majeurs pour les acteurs politiques et religieux et depuis quelques années par l'Organisation des Nations unies et d'autres institutions internationales et organisations non gouvernementales.

 

"Tout ce qui travaille au développement de la culture travaille aussi contre la guerre" Freud

 

 

 

 

 

 

 

 

1.6) Causes de la guerre

 

  1. conquérir un territoire,

  2. libérer un territoire occupé par une puissance étrangère (colonisation, etc.),

  3. accéder à une ressource vitale (en particulier l'eau, les débouchés sur la mer, ...),

  4. engager une domination économique (par exemple une réserve de pétrole ou de cuivre qu'on espère se faire céder à un prix avantageux),

  5. obtenir le remboursement d'une dette,

  6. punir le non-respect d'accords internationaux,

  7. honorer un pacte d'alliance (conclu antérieurement ou pas),

  8. imposer une croyance, une religion (Marx ne croit guère à ce genre d'explication qui selon lui masque toujours en réalité des intérêts matériels qui ne veulent pas s'avouer, comme le trafic d'armes par exemple),

  9. ériger un système politique ou social, présenté comme le meilleur,

  10. obtenir réparation d'un affront, d'autant plus important que le pouvoir est personnalisé.

  11. permettre une relance économique au niveau du pays

1.7) Quelques exemples

Une guerre a rarement une cause unique, et fait suite plus souvent à une accumulation de causes profondes; la cause immédiate, par exemple l'affront, sert alors de déclencheur, comme la goutte qui fait déborder le vase.

  • La guerre est souvent une façon de ressouder une communauté contre un ennemi commun, de justifier une forte discipline, voire d'acquérir ou conserver une gloire politiquement nécessaire à un pouvoir se voulant charismatique (Junte argentine dans la Guerre des Malouines). Ces raisons rendent la guerre fréquente dans les dictatures et les États où les hommes voient leurs certitudes troublées par une brutale évolution politique (ethnique), économique ou technique. Il arrive cependant, bien que ce soit plus rare, que des démocraties se fassent la guerre entre elles aussi (guerres frontalières péruviennes, par exemple).

  • La raison d'une guerre (le groupe auquel on veut imposer sa loi) n'est pas toujours « en face », mais peut-être dans chaque camp, à l'image de la guerre franco-allemande de 1870, occasion pour Bismarck de sceller l'unité allemande. Cette interprétation fut également donnée à la Première Guerre mondiale par des socialistes de chaque camp.

  • La guerre est parfois perçue comme le moyen (éventuellement inconscient et selon Jean Jaurès « naturel au capitalisme ») d'éliminer une impasse sociale sans la régler (l’assaut de l’Algérie en 1830 comme dérivatif des tensions internes à la France)

 

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