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Huis clos

Publié le 10/03/2011

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Huis  Clos Jean-Paul Sartre     •        •        •        •    Huis-Clos est une pièce de théâtre mettant en scène 4 personnages dont 1 « le garçon » n'ayant que quelques répliques et dont la seule fonction est d'amener les autres personnages sur scène. Le premier personnage à y être conduit est Joseph Garcin, il découvre alors le décor, une seule pièce, un salon dans le style du Second Empire. Ines Serrano est la seconde à faire son apparition suivie peu après d'Estelle Rigault. Ces trois personnes ne se connaissent, pourtant elles se retrouvent seuls dans ce salon sans possibilités de sortir. A chacune de leurs entrées, on découvre qu'ils sont morts et que chacun à son idée sur ce qu'est ce lieu, Ines pense tout d'abord que Garcin déjà présent est « le bourreau »(p.23), quant à Estelle, elle s'exprime juste par de l'effroi en pensant reconnaître une connaissance, voyant Garcin le visage dans les mains. Ils se présentent alors et découvrent que leur personnalités ainsi que le milieu social dont ils sont issus sont différents. Cependant, ils se racontent ce qu'ils ont vécu, et surtout leur mort, ainsi que ce qu'ils peuvent voir du monde vivant qu'ils ont laissés derrière eux. Il leur est impossible de se taire en raison de toutes leur questions restées sans réponse. Joseph Garcin est la premier à révéler qui il est: Il était le dirigeant d'un journal pacifiste à Rio, mais durant la guerre, a essayé de s'enfuir afin d'ouvrir un autre journal à Mexico. S'étant fait attrapé à la frontière, il a été fusillé de « 12 balles dans la peau ». Mais s'il est ici c'est pour le mal qu'il a fait à sa femme en prenant plusieurs maîtresses et en allant jusqu'à en installer une chez lui. A plusieurs reprises, Ines le qualifie de « lâche ». Lorsqu'il revoit ce qu'il a laissé derrière lui dans le monde, c'est un collègue du nom de Gomez qu'il considérait comme rival et sa femme, triste, vecue de noire, mais ne pleurant pas. Il voit sa trace sur terre s'effacer peu à peu. Ines Serrano est la deuxième à révéler qui elle est: Elle était une simple employée des postes, une jeune femme ne se voilant pas la face et assumant le fait d'être méchante ainsi que ces actes: « Nous sommes entre nous./.../ entre assassins. » (p.40) Elle se retrouve dans cette pièce après avoir causé la mort de trois personnes dont la sienne. Son cousin s'étant fait écrasé par un tramway après qu'elle ai dégouté son amie Florence de lui, celle-ci s'est levée pendant la nuit, a allumé le gaz de la cuisine et est venue se recouchez près d'Ines. Lorsqu'elle revoit le monde des vivants, Ines ne voit qu'une chose, son ancienne chambre se faire louer et accueillir par d'autres habitants, comme si elle n'avait jamais été. Estelle Rigault est la troisième à avouer qui elle est, non par elle même mais grâce aux questions pressantes des deux autres: Venant de Paris, elle était mariée et ne travaillait pas après avoir vecue une enfance seule et pauvre étant orpheline. Elle se préoccupe énormément des apparences, elle est superficielle. Elle a été amenée ici en raison de son histoire. Etant mariée, elle rencontra un homme avec qui elle eu une aventure, il devint son amant et elle finie par tombée enceinte. Elle cacha sa grossesse à son époux et parti afin de pouvoir accoucher dans le secret. Son amant désirait cet enfant, elle non. Quand elle eu enfin sa petite fille, elle décida de la noyer en la jetant du balcon, une pierre attachée à elle et d'abandonner son amant qui se donna la mort par la suite. Après cet épisode, elle revint à sa vie, comme si rien ne s'était passé. En revoyant le monde, elle assiste à son enterrement où elle voit sa soeur ainsi que sa meilleure amie puis à une fête où sa meilleure amie est présente et ne semble pas respecter la mémoire d'Estelle.     •    Tous s'infligent une souffrance morale: Garcin: « cette souffrance de tête, ce fantôme de souffrance, qui frôle, qui caresse et qui ne fait jamais assez mal. » (p.86) Mais étant déjà mort, ils ne peuvent se tuer pour mettre fin à ce supplice. C'est pourquoi Garcin conclut: «  L'enfer c'est les autres » (p.93) « Pour toujours » (p.95) Ce qui semble confirmer une précédente réplique d'Ines: «  Le bourreau, c'est chacun de nous pour les deux autres. » (p.42)

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