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Il y a une sorte de honte a la vue de certaine misère

Publié le 27/02/2008

Extrait du document

Je m’appelle Koné,  j’ai  treize ans. J’habite dans  un bidon ville à Kigali au  Rwanda .Mon père Mamadou est handicapé,   ils ne peut plus  faire de travaux manuels .Il pourrait  travailler dans des bureaux mais  il ne  possède pas de  formation . Alors les  employeurs ne l’embauche pas. Ma mère  Anta est zéro positive. Elle  est obligée de rester  à la maison pour s’occuper de mon père. Moi chaque jour je me  fatigue  au travail.  Je travaille à la décharge de Kigali. Mon travail  consiste à trier les métaux. J’accompli cette tâche pour gagner un peu d’argent afin de nourrir  ma famille, leur acheter des médicaments et de quoi se vêtir.

 Les jours où je ne travail pas, je vais faire l’aumône. Je vis dans la misère et la violence des bidons villes. Ces jours  où je fais  l’aumône en ville,  je m’aperçois  que de  quémander c’est encore pire pour le moral que de travailler dans la décharge. Ces jours là je souhaiterai tellement ne pas avoir besoin de mendier, être riche serai tellement plus simple. Je vois  ces  belles  voitures, ces  gens  bien habillés avec leur téléphone portable. Ces passants dont la plus part m’évitent, changent de trottoir à ma vue. Ils me regardent avec honte, ils semblent ressentir le dégoût en me regardant. Je ne comprends pas leurs sentiments. Il y a de rares personnes qui me donnent un peu d’argent parfois des vêtements ou de la nourriture. Ces gens sont souvent les mêmes.

 Je me demande aussi qu’est-ce qu’ils pensent ? Ont-ils pitiés ou hontes de moi, ou bien honte d’eux même ?

Un jour  de honte ou je demandais de l’argent dans une rue des beaux quartiers, un passant s’approche de moi…

 Il s’appelle Jamal, il me raconte  que cela  fait  plusieurs  semaines qu’il m’observe. Et qu’il veut  faire quelque chose pour moi. Il m’explique qu’en niant la situation, il espérait supprimer le mal.

_ Je faisais comme si rien ne s'était passé, quand je te croisai ! m’a dit Jamal.

Que maintenant je voulais agir, faire une bonne action envers quelqu’un dans le besoin.

 Et il m’a choisi.  Il me fit  découvrir la vie des gens fortunés.

 Par moment  j’ai encore honte de moi car pour l’instant je ne peux pas en faire profiter  ma famille. Alors je décide  de  ne pas le dire à mes parents. Chaque  jour  où je profite de la vie  de riche, je  me sens  heureux. Les gens ont du respect pour moi, je m’aperçois que la plus part des personnes avaient hontes de me voir si pauvre car j’étais mal habillé, sale, insignifiant cela les indignaient.

 J’ai fini par penser qu’il y a deux sortes de personnes. Ceux qui ont honte de moi et ceux qui ont honte d’eux-mêmes. Certains se sont répugnés d’observer la misère, d’autres se sentent dans l’incapacité d’aider les miséreux.  . Les personnes les plus blessantes pensent à elles-mêmes,  pour m’éviter elles me montrent leur mépris.

Lui, mon ami Jamal pour combattre sa honte a décidé de devenir mon protecteur

 

Avec le temps je commence  à m’habituer à ma double vie. Le soir quand je rentre chez mes parents dans mon  bidonville,  j’ai  ce sentiment de honte qui se fait ressentir. De les voir aussi miséreux et savoir que je suis impuissant pour changer leur condition de vie. Pourtant J’en  fais  parti mais aussi j’en suis  sorti, grâce à  mon ami.  Je n’ai plus besoin de mendier et de travailler  à la décharge. Jamal m’a inscrit à l’école. Comme cela je  peux fuir cette misère qui détruit tant de vie. Entre ceux qui exploitent les pauvres en pensant qu’à l’argent, et le petit nombre de personnes qui veulent agir  mais sont parfois impuissant parce qu’ils sont en minorité, et qu’ils n’osent pas leur venir en aide. Plus les jours passent, plus ce sentiment s’amplifie. J’ai peur que certaines personnes s’aperçoivent de la réalité.

  Moi  je  me rends compte  que maintenant j’aimerai aider les autres, leur offrir la chance  que j’ai.  Les  personnes  qui veulent aider sont très rares et se cachent pour ne pas avoir  à faire face aux regards des autres. Nous les « miséreux »  nous avons hontes d’être pauvres. Mais les riches nous humilient en nous laissant indifférent à leur regards voir même nous rejettes. Nous somme exclus de la société nous ne correspondons  pas à ses normes.  Le pauvre rend mal à l’aise, il provoque la culpabilité. Nous sommes ce que nous sommes et nous l’acceptons malgré tout.

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