incipit thérèse desqueroux

Thérese Desqueyroux   Intro : François Mauriac (1885-1970) est un auteur du XXème siècle. Il a écrit Thérèse Desqueyroux à 41 ans et avait déjà écrit, à la fois des romans et à la fois des recueils de poèmes et même des essais sur le roman « le romancier et ses personnages « en 1933. Dans Thérèse Desqueyroux, Mauriac raconte comment Thérèse en est arriver à vouloir tué son mari pour gagner sa liberté. Ce roman est inspiré d’un fait divers réel, Mauriac allant même au procès de la véritable histoire L’extrait du roman est le tout début, c’est donc l’incipit. On y découvre Thérèse sortant du palais de justice avec son avocat rejoignant son père. C’est la 1ere fois que le lecteur va se trouver « face « au personnage de Thérèse. Problématique.  A la 1ere lecture, cet incipit apparaît comme assez énigmatique : Beaucoup d’élément sont évoqués mais ne sont pas explicité. Malgré tout, on peut déceler les enjeux du roman. Axe 1 : cadre spatio temporel + prémices de l’intrigue. Axe 2 : le rejet de thérès par les deux hommes. Axe 3 : la personnalité de Thérèse.   Axe 1 : cadre spatio temporel + prémices de l’intrigue A)Indication de lieux : Même si elles ne sont pas très précise, elles permettent de savoir dans quelle région la scène se passe puisque la commune voisine est nommé, Budos en Gironde « sur la route de Budos « « pour rejoindre Budos «. Le lieu de départ de l’action est un palais de justice «  dans ce couloir du... « ce qui oblige le lecteur a se poser des questions : Que s’est-il passé ? qui accuse-ton ? Quel rôle joue Thérèse ? B) Indication temporelles : Il n’est pas possible de situer ni l’année ni la date précise. Cependant les indice disséminés dans le texte permet de situer l’action en automne « Elle descendit des marches mouillés « « des feuilles de platanes étaient collés aux bancs mouillés « « les jours avait bien diminué « = jours de pluie d’automne en fin d’aprem’. On va voir qu’il y a une harmonie entre le temps et le caractères des personnages C) preméices de l’intrigue : Début in medias res, le lecteur plonge directement dans l’histoire du roman. On le voit avec la présence de l’article défini « L’avocat ouvrit... « + début 2eme phrase à Thérese Desqueyroux est immédiatement nommé par son nom. C’est sa 1ere appari°à perso éponyme du roman. On note également forte présence champs lexicale du secret à les persos recherche la discré° « un homme donc le col était relevé... « « l’avocat qui répondait à mi voix comme si... « «  vs pouvez sortir, il n’y a pers « « pour ne pas attirer l’atten° « «  les rues les + désertes « « empêchait que les hommes la reconnussent «. A plusieurs reprise, les persos montre qu’ils sont inquiets et qu’ils fuient le regard des autres. Après la lecture du roman, on comprend que le père de TD veut éviter que l’affaire soit rendu publique car il est sénateur ( et on est dans un milieu bourgeois)On remarques aussi la présence du dialogue (présence guillemet, verbe de parole + tiret) dans lequel on trouve des allusions que l’on ne peut pas comprend à la 1ere lecture « Non-lieu « « après la deposi° de mon gendre, c’était couru « « tout de même, l’explica° qu’elle a donné...cet inconnu qui lui remet une ordonnance «. Le narrateur nous informe,sans jamais donner de précisions, du passé des personnages dans les semaines qui ont précédé ce début de romanà procédé de captatio Benevolantie pour éveillez la curiosité du lecteur. Ces allusions, pour certaine, ne prendront un sens que bien plus tard. Axe 2 : Le rejet de thérèse pour les deux hommes Le discours direct. Il occupe une grande place dans le texte mais c’est presque intégralement les paroles des 2 hommes. Ils se parlent entre eux et s’adrresse très peu à Thérèse à 2 répliques seulement, ce qui montre bien l’indifférence des hommes face à Thérèse « vs pouvez sortir, il n’y a personne « « J’ai voulu dire victime de son imprudence madame «à parole de l’avocat. On n’entend pas la voix du père s’adressant à Thérèse. Ces propos sont des infos à propos du passé de thérèse. Thèrese parle très peu. Il n’y a qu’une seule au discours direct « il n’y a pas eu de victime «. Au fil du texte, sa vois s’efface à2eme réplique au DI «  elle demanda où était la voiture «. Le dialogue montre l’étouffement de thérèse. b) Le jeu des pronoms : C’est le 2eme indice de l’opposi° entre les 2 hommes et thérèse . On peut le voir dans le passage «  géné par ce corps de femme qui les séparait, ILS le poussaient. Alors ELLE demeura un peu en arrière « On a d’un coté Thérèse et de l’autre les 2 hommes. Le narrateur repète deux fois le GN «  les 2 hommes «. Le narrateur met sur le même plan les 2 persos masculin : ils ont le même comportement avec Thérèse ce qui étonnant de la part du père qui ne témoigne aucune tendresse pour elle. Thèrese = sorte de silhouette déshumanisé àréifica°,choséifica° c) Derniers indices du rejet : Thérèse n’est pas désigné par son prénom mais par une périphrase qui la rabaisse «  ce corp de femme «. Elle est réduit à être un simple corps, ce n’est plus une personne.. Le père ne montre aucun intêret à sa filleà il ne s’adresse pas à elle. On le voit par la présence des négations « Son père ne l’embrassa pas, ne luui donna pas même un regard « « qui, pas une fois, ne se retourna vers sa fille «. Thère désigne, elle aussi, son père par une phériphrase dévalorisante «  petit homme aux jambes arqués «à physiognomie ( caractérisitation morale d’une personne par l’intermédiaire de caractère physique) Axe 3 : La personnalité de Thérèse A)attitude en retrait de Thérèse. L’indica° «  elle demeura un peu en arrière « place thérese à part, à l’écart des 2 hommes. Les 3 personnes de l’incipit ne forment pas un trio. Les 2 hommes font comem si elle n’existait pas mais on peut aussi se demander si ce n’est pas Thérèse qui prend aussis ses distances avec l’avocat et son père. B) Le point de vue interne : Le narrateur adopte le point de vue de thérèse. C’est le seul personnage dont nous avons les pensées avec notament le recourt aux DIL « oui, la petit place semblait déserte « «  Heureusement, les jours avaient bien diminué «qui rapporte les pensées de Thérèse. Elle ne se préoccupe pas de la discussions des 2 hommes mais se soucie seulement du fait si elle va être vu ou pas. Elle ne participe pas à la discussion mais réagit une fois lorsque l’avocat utilise le terme « victime « C) les verbes de perception : les verbes de percep° sont très nombreux dans l’extrait «  elle sentit sur sa face la brume « « elle avait peur d’être attendue, hésitat à sortir « «  Elle entendait confusément leurs propos «  «  l’odeur du fournil et de brouillard n’était plus seulement... elle y retrouvait le parfum... « «  Thérèse, moins par lassitude que pour échapper à ces paroles.. ralentit sa marche « On connaît bien les sentiments de Thérese. L’impre° qui domine est qu’elle est détaché des paroles des 2 autres personangesà pas concerné par leurs discu°. Elle souhaite juste être discrète et semble être proche de la nature. Nous devinons les sentiments de thérèse par l’utilisa° du champs lexicale de la mort «  la jeune femme immobile,serrée dans son manteau et ce blême visage qui n’exprimait rien « à 4 expre° qui donne l’impre° que Thérèse n’est pas vivante. Elle semble détaché de ce qu’il se passe autour d’elle veut s’échapper de cette discussions qui ne l’intéresse pas. Elle ne s’intéressequ’à la nature et n’est receptive qu’à celle là : «elle fermait les yeux au souffle de la terre endormis, herbeuse et mouillé « «  sentait sur sa face la brume et pronfondément l’inspira. Conclusion : Ce texte joue pleinement so nrole d’incipit en présentent le cadre S-T et l’intrigue même si celle-ci est dévoilé de manière ambiguë et discrète. Thérese, rejeté par les 2 hommes, se réfugie dans un silence. On est rentré directement dans le roman par un début in medias res. Thérèse semble isolée. Elle suivra un itinéraire opposé a celle de sa sœur Anna. Elle s’ennuie avec son mari . Cet incipit donne une 1ere explication de ce qui a poussé thérèse à commettre la tentative d’empoisonement